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BOYER Aniel

Publié le 1er janvier 2014


BOYER Aniel

Chef d’entreprise, né le 24 avril 1958 au Tampon (la Réunion). Scolarité à l’école Terrain Fleury au Tampon. Il abandonne ses études à la fin de la 4ème pour travailler dans le commerce familial En 1974, il crée une entreprise de menuiserie, puis en 1980 une société de location de voitures, avant d’être gérant d’une station-service en 1986 et enfin carrier dans le lit de la rivière Saint-EtiennePrésident fondateur du mouvement Nasion Rénioné prônant une « République démocratique de la Réunion » et préconisant pour l’île « un Etat associé, le 26ème de l’Europe et non une région ultrapériphérique ». Il se frotte pour la première fois avec les électeurs aux élections régionales de mars 1992 en étant cinquième sur la liste STOP (Stopper Toute Ouverture Problématique) conduite par Bernard Law-Waï. Il est ensuite candidat à de nombreuses scrutins au nom de Nasyon Rényoné — aux élections municipales de 1993 et de mars 2001 au Tampon, aux élections législatives de 1998, aux élections cantonales et régionales de mars 2004, aux élections législatives de mars 2007 dans la 3ème circonscription — il n’a guère attiré plus d’un millier de suffrages sur toute l’île, soit moins de 1% des suffrages exprimés ; et enfin à l’élection municipale partielle de Saint-Louis en septembre 2009sur une « liste de rassemblement patriotique ». Editeur de l’organe Lo Rényoné, organe de Nasyon Rényoné en guerre contre « l’occupant français » et réclamant le départ des « maîtres-politains ».

Autres

Joseph Varondin et Aniel Boyer

Il a invité les Réunionnais à célébrer la fête nationale de la Réunion le 5 novembre en commémoration du 5 novembre 1811, date d’une révolte d’esclaves à Saint-Leu ♥ Président fondateur de l’Association des Transporteurs Routiers de la Réunion (ATRR) en 1991, il lance très rapidement ses adhérents dans la rue, le 5 mars, en mai, le 5 novembre et le 9 décembre 1992, pour manifester contre la vignette des transporteurs, ce qui lui a valu une assignation à résidence, puis douze jours à la prison de Saint-Pierre pour ne pas avoir respecté le contrôle imposé par la justice, emprisonnement qui a provoqué des sit-in autour de l’établissement pénitentiaire de la part de ses partisans jusqu’à sa libération le 27 décembre 1992. Prises de parole : « Les zoreils ont gardé leur esprit colonialiste. Il faut stopper cette invasion de maîtres-politains. La Réunion n’a jamais été autant colonisée. Le créole na bon coeur, i accepte tout, créole i dit “laisse, ko sa ou veut i fait ?” Alors ban zoreils i exploitent notre bonté ou plutôt nout couillonnisse » (Journal de la Réunion, 10 mars 2004).

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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