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CROCHET Mickaël.

Publié le 1er janvier 2014

Enseignant, né le 11 décembre 1954 à Saint-Pierre (la Réunion). Ti’nom : Capitaine Crochet ou Gratelle. [Filiation : Gaston, son grand-père, a été maire et conseiller général de la Plaine des Palmistes et son père dirigeait le collège de cette même localité]. Lycée du Butor à Saint-Denis. Maîtrise de droit public à Paris et diplôme d’études approfondies d’études politiques Réfractaire au service militaire qu’il a contourné en servant comme Volontaire de l’Assistance Technique (VAT) à la mairie de Saint-Paul, à la Réunion (1977-1978). Secrétaire général adjoint à la mairie de l’Etang-Salé (1978-1982). Conseiller principal d’éducation au Tampon (1985), puis au collège de Plateau Goyaves à Saint-Louis (depuis 1986). Membre fondateur, dans ce collège, de l’équipe pédagogique qui a officiellement ouvert en 1996, pour la première fois à la Réunion, l’option langue et culture réunionnaise dans cet établissement. Chargé d’enseignement vacataire à l’université de la Réunion, antenne du Tampon. Conseiller principal d’éducation. Refusé par deux fois, (2003 et 2005), à la candidature au poste de chef d’établissement, en raison du « positionnement du candidat à l’égard des autorités et des choix académiques », décision critiquée par ses collègues universitaies Raoul Lucas, Jean Bernabé, Carpanin Marimoutou, Raphaël Confiant, ainsi que la Ligue des Droits de l’Homme En 1981, il s’investit sur la scène politique à l’Etang-Salé. Beaucoup plus tard, en 2002, candidat aux élections législatives dans la 3e circonscription, il recueille moins de 1% des suffrages exprimés, ce qui semble l’avoir détourné depuis des urnes ♥ Militant identitaire et « emmerdeur public », il s’est mis aujourd’hui en retrait de toutes ses activités contestataires après avoir cumulé les responsabilités au sein d’associations syndicales, mais surtout culturelles dites « poil à grater » de la Réunion. Responsable du Collectif pour la réunionnisation des cadres (1989- 1990). Membre de la commission administrative académique du SNES Réunion, Syndicat national de l’enseignement secondaire appartenant à la liste Nouvelle Ecole Réunionnaise (depuis 1999). Président de l’Association des Arts et Traditions populaires de l’Etang-Salé (1982-1983). Président fondateur du Mouvman po lo réspé lidantité kiltirèl rényoné (MRICR-Mouvement pour le respect de l’identité réunionnaise) en juin 1997 qui milite avec Roger Théodora pour l’application à la Réunion de la loi Deixonne sur l’enseignement des langues régionales, incluse dans la loi d’orientation d’outre-mer. Fondateur du Kolektif Idantité Rényoné (KIR) en décembre 1999, autour de 48 organisations culturelles minoritaires. Il a réclamé une journée chômée payée pour tous les Réunionnais, lors des jours de l’an tamoul, chinois et musulman. En 2004, il s’oppose au projet du Conseil régional de la Maison des Civilisations et de l’Unité Réunionnaise (MCUR) en accusant Paul Vergès de se situer « dans une logique communautarisme ». Directeur de publication de la revue culturelle Gatir. Prises de parole : « On est dans un pays complètement anesthésié et les intellectuels réunionnais se cachent pour se nourrir », (Quotidien de la Réunion, 21 juillet 2003). « La culture réunionnaise n’a pas sa place dans cette Maison des Civilisations, qui va d’abord s’adresser aux classes créolopolitaines » (Journal de la Réunion, 8 avril 2001). Livre : Le goulag des employés communaux (1981), manuscrit publié dans le Quotidien de la Réunion.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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