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FERRIERES Yves

Publié le 1er janvier 2014

Touche à tout, né le 28 décembre 1954 à Saint-Denis (la Réunion). Fils d’Edmée Ferrière. Marié à Yvette née Maillot. 2 enfants. Études secondaires au lycée Leconte de Lisle à Saint-Denis de la Réunion jusqu’au baccalauréat. Ecole Technique Moyenne et Supérieure (ETMS) à Paris avec obtention d’un diplôme A 19 ans, chef de chantier à l’Entreprise Marcellin à la Réunion. Service militaire au 25e Régiment du génie de l’air à Compiègne (Oise). Retour dans son île natale à la SBTPC avant de créer, six mois plus tard, ses propres sociétés, l’Entreprise Ferrière et l’Entreprise réunionnaise de pavillons 242 (ERP), bientôt en difficulté financière. Cette leçon bien assimilée lui permet de modifier sa stratégie et d’innover : il est l’un des premiers à vendre des maisons sur plan et maquette, le premier encore à imposer le nouveau concept de “blocs américains”. Mais le monde impitoyable des affaires va, une nouvelle fois, se refermer sur lui, tout en lui permettant de sortir la tête haute de son aventure. Il part alors en Métropole, « pour se refaire » à l’étranger, mais entend d’abord s’initier à l’anglais en se familiarisant pendant sept mois avec cette langue en Angleterre, tout en faisant des petits boulots pour financer son séjour. Puis il travaille en Libye comme « petit conducteur de travaux », puis directeur de travaux. L’Algérie suit et on le retrouve chef de travaux, et « ingénieur d’affaires » à Paris (1984). Le retour au pays est pour bientôt, mais auparavant il assume le poste de chargé d’affaires en Allemagne pour le Groupe Sacilor (1985). De retour à la Réunion, il reste le trait d’union avec Sacilor, mais également d’Elf Aquitaine, comme commercial et consultant (1989- 1994). Il crée parallèlement en Métropole deux boutiques de mode, pour son épouse, La Dame aux Trésors (1985), rachète L’île aux Trésors (1986), et donne dans la haute couture grâce à ses relations parisiennes. À la Réunion, en 1994, il achète une station-service Caltex à Grande-Montée, à Sainte-Marie, et se passionne pour l’ élevage d’ovins à la Plaine des Cafres (dès 1990). La vente et le rachat dans l’immobilier à travers la loi Malraux l’occupent depuis quelques années à travers sa société ETMH, à Saint-Denis et à Paris Candidat aux élections municipales contre Jean-Louis Lagourgue, Camille Sudre et Marie-Denise Kichenin (juin 1995), il est élu conseiller municipal de l’opposition, avant de rallier en 2000 la majorité municipale conduite par le même Jean-Louis Lagourgue et se faire élire comme 2e adjoint au maire. Réélu en mars 2008 à la mairie de Sainte-Marie avec la majorité municipale sortante et à ce titre vice-président de la CINOR (depuis juillet 2008).

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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