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FESTIN Georges.

Publié le 1er janvier 2014

Né le 23 septembre 1939 à Saint-Denis (la Réunion), décédé le 11 octobre 1991 à la Plaine des Cafres en mettant fin à ses jours et en suscitant une violente polémique sur les motivations de sa mort entre le Parti communiste réunionnais et le députémaire du Tampon, André Thien Ah Koon. Divorcé. 2 enfants Après son service militaire effectué à Madagascar, il est stagiaire au collège agricole de Saint-Joseph,à la Réunion, en tant que maître itinérant agricole (1965-1966), avant d’être chargé d’enseignement agricole à la Plaine des Palmistes (1967-1968). Instituteur (1962), directeur d’école primaire de Piton Hyacinthe (1970), SIDR-400 et du centre ville du Tampon 4e adjoint au maire du Tampon, André Thien Ah Koon (1983), réélu (1989). Conseiller général de la Plaine des Cafres (1988), président de la commission des Affaires culturelles. Il a été à l’initiative d’une lettre signée par Raymond Lauret, Lilian Payet, Céline Lucilly, Jacquet Hoarau, Maurice Hoarau, Anne-Marie Grondin, Jean-Claude Ethève et Christian Courtois pour demander des explications au député-maire André Thien Ah Koon concernant son vote à l’Assemblée Nationale contre la motion de censure déposée contre le gouvernement de Michel Rocard (1990), une initiative qui l’a fait rentrer en disgrâce avec TAK ♥ Fondateur de l’Association sportive et culturelle des anciens élèves de Piton Hyacinthe. Président de l’Union stade tamponnaise. Administrateur du collège de la Plaine des Cafres. Membre du comité paroissial et secrétaire de la Mutuelle décès de la Plaine des Cafres. Administrateur de l’Association de gestion du théâtre du Tampon. Président du Comité des Fêtes du Tampon, principal responsable de l’organisation de la manifestation culte des Florilèges. Membre suppléant représentant la commune du Tampon au sein du conseil d’administration 243 du Groupement intercommunal du Sud (GIS). Autre : D’une santé défaillante, il avait écrit le 24 juillet 1991 une lettre adressée à André Thien Ah Koon pour lui signifier qu’il souhaitait mettre un terme à ses fonctions électives lorsqu’elles arriveraient à leurs échéances respectives. Le Parti Communiste Réunionnais, la presse locale, mais également le quotidien parisien Le Monde, ont rattaché son suicide à une plainte déposée pour délit d’ingérence de Philippe Berne, conseiller municipal communiste, et l’ouverture d’une instruction judiciaire concernant du matériel acheté par la commune pour la radio « takiste », Fréquence Sud, mais géré par une association dont il était le président. FINK Jean-Marie Médecin à la retraite Médecin militaire de la Légion Etrangère en Métropole avant d’ouvrir un cabinet médical à Sainte-Clotilde (la Réunion) et prendre sa retraite en Métropole à la fin des années 90 Dissident du Parti socialiste réunionnais (PSR), avec Marc Kichenapanaïdou, Joseph Varondin, Roland Panon, Gilbert Bigot, Jean- Claude Migneaux, Michel Yong-Peng, Paul Cérou et Alex Didier, il donne naissance à la fédération du Mouvement des Radicaux de Gauche (MRG) à la Réunion (1977), qu’il préside jusqu’en janvier 1983, année du sabordage du mouvement avec pour seul objectif de faire-part cette affirmation : « Nous sommes les seuls autonomistes de la Réunion ». Durant son mandat à la tête des radicaux de gauche, il est signataire d’un accord avec le Parti Communiste Réunionnais « pour un front pour l’autonomie et sur les grands principes de l’autonomie » (1977), avant d’appeler à voter communiste lors des élections législatives (1978). Toujours en 1977, il est second sur la liste du Groupe d’Action Municipale (GAM) conduite par Pierre Vidot aux élections municipales de Saint-Denis (1977). Enfin, partisan d’un statut de « pays français autonome » (1981), il est candidat du MRG dans le 4e canton de Saint-Denis aux élections cantonales (1982) avec le slogan de « citoyenneté française, identité française », de même que Jocelyn de Lavergne et Daniel Béton, sous la même étiquette. Au cours de cette campagne électorale, il fait alors scandale en évoquant l’influence des commerçants musulmans du centre ville dans le vote en faveur de l’un de ses adversaires, Auguste Legros, condaidat sortant. Autre : Il a été en 1987 membre du bureau du Cercle National de Santé, une émanation du Front National présidé à la Réunion par le docteur Rachid Chotia, entouré notamment des docteurs Letourneur, chef de service au CHD de Bellepierre, Gilbert Gérard, président du RADAR et directeur du Centre de transfusion sanguine, Max Rallon, radiologue, et le président du Syndicat des vétérinaires de la Réunion affecté à cette époque. Prises de parole : « Quand une idée est bonne, de quelque bord qu’elle vienne, je ne vois pas pourquoi je ne la défendrais pas. Il ne faut pas tout rejeter chez Le Pen. Il a aussi de bonnes idées… Je suis libre de mes actes et de mes idées » (Quotidien de la Réunion, 8 décembre 1987). « Je trouve assez curieux qu’à propos de l’euthanasie, les partis politiques qui sont contre la mort, sont pour l’avortement, et ceux qui sont pour la peine de mort sont contre l’avortement » (JIR Dimanche, 18 juin 1985).

Références

Témoignages 26.11.1977. Quotidien de la Réunion 4.02.1977, 25.02.1977, 18.07.1977, 16.01.1978, 10.03.1978, 13.03.1978, 15.03.1978, 8.05.1978, 28.06.1978, 9.04.1979, 17.06.1981, 14.12.1981, 17.02.1982, 15.02.1982, 22.02.1982, 27.03.1982, 14.01.1983, 29.03.1982, 18.10.1982, 27.08.1983. Journal de la Réunion 20.01.1978, 28.09.1981, 14.12.1981, 22.03.1982, 7.06.1982, 15.12.1982. JIR Dimanche 18.06.1981. FLORES Jérémy. Surfeur professionnel, né le 27 avril 1988 à la Réunion. Polyglotte : malgache, français, anglais, espagnol et portugais Dès l’âge de 3 ans, il passe une partie de sa jeunesse à Madagascar où ses parents avaient ouvert un hôtel en bord de mer (1995-1998). À 10 ans, il entre dans le monde de la glisse en évoluant sur les plus beaux sites marins de la Grande Ile. Un an plus tard, sa famille déménage pour Newport, en 244 Australie (1999-2000). Il intègre l’équipe de France de surf pour la saison 2000 alors qu’il n’a que douze ans. Ses bons résultats lui assurent maintenant des gains conséquents à la mesure de son nouveau statut. La presse mentionne des mensualités oscillant « entre 30 000 et 50 000 euros », ce qui lui permet d’investir dans un camp de surf en Nouvelle-Calédonie où il réside actuellement. À 14 ans, il parvient à se positionner en cinquième position du classement final des championnats du monde des moins de 18 ans. En 2005, il bat le troisième mondial au Quiksilver Pro d’Hossegar, avant de le perdre un an plus tard à Teahupoo (Tahiti). Troisième au Boost Mobile Pro à Trestles (Etat-Unis) en septembre 2008, qualifié pour 2009. Palmarès : Champion de France et d’Europe minimes (2000). Champion d’Europe cadets (2002). Champion d’Europe pro-juniors (2005). Numéro 1 mondial du circuit WQS, sorte de seconde division du surf (2006). En 2007, il bat la légende du surf, Kelly Slater, lors du Championnat du monde à Tahiti, pour sa première saison dans l’élite. “Rookie of the year” (2008). Meilleures performance de sa carrière pro en se hissant à la 2ème et 3ème place au podium du Hang Loose Santa Catarina Pro, sur le spot d’Imbituba, au Brésil (28 octobre-2 novembre 2008). Et enfin champion du monde ISA en surf Open au Costa Rica (2009). Distinctions : Classé dixième mondial dans le top 10 (2008). Élu Champion des champions 2007 à la Réunion , distinction remise par RFO. Autre : Membre de l’Euroforce regroupant les surfers internationaux “Micky” Picon, Tiago Pirès, Aritz Aranburu (2008).

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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