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GIRARDIN Brigitte.


GIRARDIN Brigitte

Haut fonctionnaire, née le 12 janvier 1953 à Verdun (Meuse) . Fille d’un enseignant, Germain Verdier, et d’une directrice de clinique, Yvette née Colette. Mariée à Eric Girardin. 2 enfants. Lycée Marguerite de Verdun puis l’Université Paris IPanthéon Sorbonne. Diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques dit Sciences Po et licenciée en Droit international. Admise au concours de secrétaire adjoint des Affaires étrangères (1974-1976) Appartenant au corps des secrétaires adjoint des Affaires étrangères, elle est l’un des rares ministres à ne pas être énarque ou issue d’un grands corps. Chargée d’études à la direction du personnel et de l’administration du ministère des Affaires étrangères (1976- 1978). Elle rejoint la Direction des affaires africaines et malgaches, secteur traditionnellement “réservé” à l’Elysée (jusqu’en 1981). Elle intègre alors le service de coopération économique (1981-1982). Après une période de la Mission permanente de la France auprès de l’ONU à New-York, dont elle a été premier secrétaire (1983-1986) et deviendra une spécialiste du droit de la mer, elle entre au cabinet du ministre RPR de la Privatisation Camille Cabana (puis ministre de la Réforme administrative), comme chef de cabinet (1986-1987). Elle retourne ensuite au Quai d’Orsay, à la sous-direction du Droit de la mer, des Pêches et de l’Antarctique pour y suivre le délicat dossier des zones de pêche, notamment à Saint-Pierre-et-Miquelon, et du Tribunal International de la mer. Conseiller technique puis directeur adjoint du cabinet du ministre RPR des Dom-Tom du 291 gouvernement Balladur, Dominique Perben (1993-1995), elle appartiendra au cabinet de son successeur, comme conseiller puis comme directeur de cabinet du ministre de l’Outre-mer, Jean-Jacques de Peretti (1995-1997), avant d’être “mutée” par la gauche, via Jean-Pierre Chevènement, comme administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises avec pour port d’attache l’île de la Réunion (1998-2000). Elle est alors la première femme à occuper ce poste. Elle rejoint alors l’Elysée comme conseiller technique à la présidence et aura en charge le volet des Dom-Tom dans le programme présidentiel pour 2002 de Jacques Chirac. Ministre de l’Outre-mer (7 mai 2002), elle succède au socialiste Christian Paul dans le gouvernement Raffarin I. Reconduite à son poste ministériel dans le gouvernement Raffarin III le 31 mars 2004, elle est affectée comme ministre délégué à la Francophonie dans le premier gouvernement de Dominique de Villepin (2 juin 2005-15 mai 2007). Elle est la quatrième ministre à avoir associé son nom à une loi de programmation pour l’Outre-mer français (2003). Elle a réintégré le Quai d’Orsay, son corps d’origine en 2007.

Autres

Elle a défendu la position du gouvernement contre la volonté du sénateur Union Centriste de la Mayenne (et ex-ministre des Finances) Jean Arthuis, de supprimer, même progressivement, l’« indemnité de vie chère » versée aux fonctionnaires retraités n’ayant eu aucune attache avec l’Outre-mer mais passant leur retraite dans les Dom-Tom (2003 et 2005) Présidente de la Fondation Progosa Présidente du club politique de Dominique de Villepin, “Villepin.fr, les Amis de Dominique de Villepin ” (juillet 2009). Prises de parole : « L’hypothèse d’une consultation statutaire à la Réunion n’est pas à l’ordre du jour, et ne l’a jamais été aux yeux du gouvernement. Je le répète encore une fois ici, il faut cesser d’imaginer des risques purement virtuels“(…) “À la Réunion, chacun le sait bien, la quasi-unanimité de la population et de ses élus ne souhaite ni quitter la République, ni même sortir du régime de l’article 73 : on voit donc mal ce qui pourrait encore se produire de contraire à la volonté populaire ! (Journal de la Réunion, 22 février 2003). « Quand il m’arrive de rêver, je rêve que l’Outre-mer donne une large victoire au « oui » (…) « S’il y a une crainte à avoir pour l’Outre-mer, c’est bien celle que ferait courir une victoire du « non » : comment irons-nous ensuite négocier à Bruxelles nos dossiers les plus sensibles, sur lesquels la France est déjà la plus isolée, à commencer d’ailleurs par ceux de la banane et du sucre ? » (déclaration à la Guadeloupe, 20 avril 2005). Décoration : Chevalier de la Légion d’Honneur, insigne remise le 23 juin 2008 à Paris par Jacques Chirac, président de la République, en présence notamment d’Abdou Diouf, ancien président du Sénégal, de Mansour Kamardine, ancien député de Mayotte, Younous Omarjee, Conseiller économique et social et Jean-Claude Pech, ancien conseiller militaire du préfet de Mayotte.

Références

Archives personnelles. Faits&Documents 1.06.2002, 1.02 2009. Nouvel Observateur 3.07.2008. Journal de la Réunion 22.02.2003. Témoignages 9.05.200.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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