Publicité

LEGROS Philippe.

Publié le 1er janvier 2014


LEGROS Philippe

Journaliste à la retraite, né le 8 février 1941 à Saint-Denis (la Réunion). Fils de Roger Legros et de Renée née de Fondaumière. Divorcé. 4 enfants (Pascale, Fabrice (décédé), Mathieu, Lætitia). Ti’noms : Phileg, Mathieu, La Plume ou Moustache Kaki, ce dernier surnom donné par Daniel Vabois. Scolarité au Lycée Leconte de Lisle à Saint-Denis de la Réunion (la seconde au lycée mixte de Meaux (Seine et marne). Baccalauréats (séries A et Philosophie) à la Réunion, puis poursuite des études à la Faculté des lettres et sciences humaines à la Sorbonne à Paris. Deux années à Sciences politiques. CAP d’enseignant. Certificat d’études littéraires générales (lettres anglais) à la Sorbonne à Paris. Diplôme d’études supérieures de technicien audiovisuel (DESTAV). Licence en droit et maîtrise de droit privé. Licence et maîtrise d’Histoire. Mastère de Relations internationales Europe océan Indien. Deux années à l’ILA (Institut de Linguistique et d’Anthropologie) de l’université de la Réunion, sous la direction du professeur Christian Barrat, pour s’initier à la langue malgache. Service militaire au 23e RIMA à Maisons-Laffitte (Yvelines) pendant 16 mois (1966-1968) Multiples petits boulots avant d’être stagiaire, puis maître-auxiliaire, dans l’enseignement, avec des affectations dans divers collèges et lycées de la banlieue sud de Paris (1963-1969). Technico-commercial chez Olivetti à Paris (1969-1971). De retour à la Réunion, il est employé à la Banque de la Réunion, comme conseiller de clientèle (1971- 1972). Retour à l’enseignement en tant qu’enseignant et directeur de l’école privée St Joseph, concessionnaire Pigier, ruelle Edouard à Saint-Denis, remplaçant à ce poste Charlotte Barre-Deramont, mère de Raymond Barre qui fut d’ailleurs son professeur d’économie politique à Sciences Pô (1972-1974). Curieux de nature et avide de 434 changements, il est à nouveau à Paris pour des stages de formation au Centre de Perfectionnement des Journalistes (CPJ), rue du Louvre (1975-1976). Il profite de cet enseignement pour collaborer à un hebdomadaire tiers-mondiste dont le leitmotiv était : « Si nos ancêtres étaient tous Gaulois, nous aurions tous les mêmes lectures » (1976). C’est à nouveau dans son île natale qu’il va affiner sa plume comme journaliste au Progrès, organe du Comité du Progrès de Paul Hoarau (fin 1976-décembre 1977). En 1978, il va écrire dans le Journal de la Réunion, sous le pseudonyme de Phileg ; mais le fait d’être pendant cette période suppléant de Jean-Baptiste Ponama aux élections législatives dans la 2e circonscription contre Paul Vergès n’enthousiasme guère le rédacteur en chef du journal, René Martin-Darène, qui le pousse vers la sortie (décembre 1977-mars 1978). Et du Jir, il passe au Quotidien de la Réunion où sous la plume, cette fois, de Mathieu, il est pigiste en mai 1978, puis embauché jusqu’à sa démission fin 1987. Une démission provoquée par la création du Magazine de l’océan Indien, hebdomadaire créé par Armand Apavou, une aventure qu’il ne résiste pas à partager, en tant que rédacteur en chef, avec nombre de ses confrères, jusqu’en mai 1988, date de la faillite du périodique. Il collabore alors à Afrik Lib, un mensuel de sensibilité tiers mondiste et anti-impérialiste créé en 1989 par Tristan Souprayenmestry, syndicaliste de tendance indépendantiste, dont seuls trois ou quatre numéros seront diffusés avec les signatures d’Alix Dijoux, Alain Lorraine, Idris Issop Banian, Michel Réale, Jean-Baptiste Ponama et Daniel Honoré. Entre temps, il suit à l’AFPAR une formation de créateur d’entreprise (1988). En mai 1989, il rebondit à la mairie de Sainte-Marie (gérée alors par Axel Kichenin) comme chargé de mission, avec Alain Lorraine et Joseph Varondin. De la presse écrite à la presse parlée, il n’y a qu’un pas qu’il n’a pas hésité à franchir, de 1989 à 1991, comme chroniqueur politique, tous les mardis matin, sur RFO Radio. Entre 1990 et 1991, il participe à une nouvelle aventure de presse en collaborant à l’agence de presse Scoop créée par Henri Rohfritsch, ancien de RFO. Puis, en juillet 1992, et jusqu’en juillet 1995, on retrouve ce touche-à-tout directeur de cabinet de Jean-Paul Virapoullé, alors député-maire de Saint-André. En juillet 1995, il officie à la Région Réunion comme assistant du groupe politique Agir pour la Réunion, jusqu en 1997. Il reprend alors des études à l’université de la Réunion, avant de réintégrer la Région Réunion, en 2002, toujours comme assistant, au même groupe politique rebaptisé La Relève, jusqu’à sa retraite en 2006. Autre : Collaborateur occasionnel de plusieurs publications gérées par Jean-François Sam-Long, alors chargé de la Culture au Conseil général présidé par Eric Boyer, notamment le trimestriel Livre Sept, trimestriel consacré aux livres (1989- 1990) ♥ Membre de l’AGERM, Association Générale des Etudiants Réunionnais en Métropole (1958-1962), il a été, le 29 octobre 1960, l’un des protagonistes d’une scission donnant naissance à l’Union Générale des Etudiants Créoles de la Réunion (UGECR), foncièrement autonomiste, avec pour organe Le Rideau de cannes dont seuls quatre numéros verront le jour. Formateur, sous l’égide du Centre de Formation et de la Promotion des journalistes (CFPJ) de Paris et dans le cadre de l’ARIFOC, d’une douzaine de jeunes journalistes réunionnais. Membre du Club de la Varangue présidé par Joseph Varondin et François Télégone (depuis 1996). Autre : Figurant (« mais on ne m’y voit pas, ça vaut sans doute mieux » en rit-il aujourd’hui encore) dans le film “Les Tricheurs” de Marcel Carné (1958) et dans “Landru”, ce tueur en série du début du XXe siècle surnommé le Barbe bleue de Gambais (Val d’Oise), de Claude Chabrol (1962). Adresses personnelles : Résidence “Les Charmilles“ Appt. 47. 11, rue Roland Garros. 97400 Saint-Denis. Tél. : 0262 28 47 29. Mobile : 0692 29 00 30. Courriel : [email protected]/ — 20, avenue Léonard de Vinci. 92400 Courbevoie. Mobile : 06 59 50 77 08.

Références

Auditions mai, juin 2008, 20.06. 2009. 435

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

Commander la version Pdf de "1000 Célébrités de la Réunion" pour 12 euros

Publicité