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MERLO Robert.

Publié le 1er janvier 2014

Greffier en chef, né le 28 novembre 1919 à Saint-Pierre (la Réunion). Fils de Léon Merlo et de Virginie née Merlo. Marié à Liliane née Fontaine. 1 enfant (Rémi). [Filiation : Son trisaïeul, Louis Charles Merlo, a été député de l’Assemblée Coloniale (1791) et, maire de Saint-Pierre (1815-1820)]. Scolarité au lycée Leconte de Lisle à Saint- Denis de la Réunion jusqu’au baccalauréat. Réformé du service militaire mais élève professeur à l’annexe de la Caserne Lambert à Saint-Denis Aide préparateur en pharmacie à l’officine Frappier de Montbenoît à Saint-Denis (1943-1945). À l’issue de la guerre, il profite d’une opportunité pour embrasser la carrière de greffier auxiliaire au tribunal de Saint-Denis (octobre 1945), puis greffier titulaire six ans plus tard à l’issue d’un concours (1951-1984). De par sa profession, il a vécu l’affaire Noël Belmas, un crime sordide qui a tenu en haleine la Réunion pendant trois ans en 1949, l’incendie criminel du Palais de Justice dans la nuit du 4 au 5 décembre 1958, la dernière exécution d’un condamné à mort à la Réunion, Anatole Payet, dans la cour de la prison de Saint-Denis (1955) et l’affaire Chane Yock, “cerveau” du premier hold-up organisé dans l’île en 1972.

Autres

Son domicile situé au centre de Saint-Denis abrite un mini musée du « bon vieux temps » avec notamment un exemplaire de l’ouvrage Paul et Virginie datant de 1823, des fers d’esclaves et un verger où monbolo, cacaoier, cola, tamarinier, palmiste, bananier et pistachier trônent dans son jardin.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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