Publicité

THIEBLIN Xavier.

Publié le 1er janvier 2014


Industriel, né le 1er novembre 1942 à Tunis (Tunisie). Fils d’Emmanuel Thiéblin et d’Anne née Lerolle. Marié à Odile née Bourdillon. 4 enfants dont un décédé (Emmanuel, Anne, Olivier, Chantal). Scolarité chez les Jésuites à l’école Saint- Louis de Gonzague à Paris jusqu’au baccalauréat. Il intègre alors l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales (HEC), avec une préparation à l’Ecole Sainte-Geneviève à Versailles. Diplômé de HEC. Service militaire à Madagascar comme coopérant pour enseigner l’histoire et la géographie au collège Saint-Michel tenu par les Jésuites à Tananarive Il voulait devenir ingénieur, il s’est rabattu sur les hautes études commerciales en débutant en tant qu’attaché de direction au CIC, Crédit Industriel et Commercial (1966-1968), puis à la Banque Neuflize, Schlumberger et Mallet, à Paris (1968-1970). C’est au cours d’une rencontre lors d’un voyage touristique qu’il découvre la Réunion, une île en pleine première grande restructuration de l’industrie sucrière réunionnaise. Cette rencontre, il l’a faite avec l’industriel et novateur Maxime Rivière qui l’intègre au sein de la Société Sucrière de Beaufonds, filiale de la Société Sucrière de Quartier Français née en 1923. Il est d’abord secrétaire général en 1977, puis administrateur et directeur général (depuis 1980) de la Société sucrière de Beaufonds, directeur général et administrateur de la Société sucrière du Quartier français (1985). Depuis 1991, il est président du groupe Quartier Français — devenu Quartier Français en 1997 —, « un ensemble de familles réunionnaises liées entre elles depuis de nombreuses années, notamment les Bourdillon, de Palmas, Payet, Rivière et Theblin ». Premier producteur de sucre à la Réunion à travers sa filiale, Sucrière de la Réunion, organisé autour de trois pôles d’activités, celui du sucre, des spiritueux et celui du du développement dans les énergies renouvelables, le Groupe Quartier Français se compose de 17 marques, un millier de salariés à la Réunion, à Maurice, en France métropolitaine, à la Martinique, en Tanzanie et en Espagne et un chiffre d’affaires avoisinant les 340 millions d’euros en 2007. Il est également président-directeur général de la SORACO, Société de 682 raffinage et de conditionnement (1985), de Bourbon Plastiques (1986), de la Sucrière du Nord-Est (1991), de la Sucrière de la Réunion (1991), de la société L. Bénard — aujourd’hui Sucrerie distillerie du Gol (1992), du groupe Quartier français (1995), et il assume les présidences des sociétés BBS aux Antilles, Perrier Agro-Industries en France métropolitaine, ainsi que Société Sucrière de Quartier Français, Société Sucrière de Beaufonds, Sucrière de la Réunion —Eridania Beghin-Say actionnaire à 37%)— Rivière du Mât SA, SORACO, Compagnie Bourbon Plastiques, Provico-Proval, à la Réunion. Administrateur de Henrat, traitement et revêtement des métaux. Propriétaire de Bouguet Pau, le leader des apéritifs sans alcool en France (juin 2006), des Chais de France et de l’entreprise de conditionnement et de distribution Victor Fauconnier à Marconne présidée par son fils Olivier, dans le Pas-de-Calais (2007). Marques : Mascarin, Rivière du Mât, La Mauny, Trois Rivières, Palermo, Mister Cocktail. Reudis, Bourbon Plastiques, Oi Tech (liquidée en mai 2005). Filiales : Sucrière de la Réunion, Sane, Sucrerie de Bois-Rouge, Eurocanne, Tanganyika Plantation Cie, Loiret & Haëntjens, Ceineray, Distillerie Rivière du Mât, Distillerie Savanna, Rhums Réunion, BBS, Mascarin, Reudis, Bourbon Plastiques, Sorémir, Oi Tech en cessation de paiement (2005), LRVP, Royal Bourbon Industrie (depuis 1996), Soleo en partenariat avec la société Corex (2007). Présent en Tanazanie où il est associé avec une société mauricienne dans une usine sucrière, en Ethiopie avec l’ouverture d’une distillerie, Martinique à travers la BBS-Bourdillon-Bellonie et Successeurs et en Métropole avec Perrier Agro-Industrie, préparateur de fruits. Associé avec la compagnie Gray Mauritius pour produire le rhum New Grove à l’île Maurice ♥ Conseiller du commerce extérieur de la France depuis 1984. Co-fondateur, premier président de 1975 à 1981, administrateur de l’Association pour le développement industriel de la Réunion (ADIR). Administrateur et membre de l’Union patronale Colier, devenu MEDEF Réunion. Administrateur du Fonds d’Intervention et de Régulation du Sucre (FIRS), du Comité Interprofessionnel des Producteurs Saccharifères (CPIS) et membre du conseil de direction spécialisé pour la filière du sucre (2008), du Comité Européen des Fabricants de Sucre (CEFS). Président du Syndicat des producteurs de rhums traditionnels des DOM, de la Banque de la Réunion, de la SODERE, Société de Développement Economique de la Réunion (1988-2000). Membre et Président du CPI, Comité de Pilotage de l’Industrie (1989-1997), devenu Agence du Développement. Membre du Conseil Economique et Social de la Réunion (1980-1991). Membre de la CCIR, Chambre de Commerce et d’Industrie de la Réunion (1982-1995). Membre du conseil de direction spécialisé pour la filière du sucre de l’Office national interprofessionnel des grandes cultures (2006). Administrateur du réseau Business Angels à la Réunion (depuis avril 2008).

Autres

Mandataire « ad hoc » nommé par le tribunal de commerce pour trouver un plan de sauvetage destiné à sauver le Quotidien de la Réunion (1977) En compagnie d’une quinzaine de chefs d’entreprise, il a accompagné le Président Jacques Chirac au 3ème Sommet des chefs d’Etat de la Commission de l’Océan Indien (COI) à Madagascar (22 juillet 2005). Prises de parole : « On peut transformer des champs de canne en béton, on ne transformera plus du béton en champs de cannes. D’après les services de la Direction de l’agriculture et de la forêt, La Réunion a perdu environ 5 000 hectares dans les six dernières années. 5 000 hectares de cannes, c’est une demie usine », (Le Réunionnais, 24 mars 1995). « Ce qui m’a soutenu pendant mon parcours, c’est une vie familiale forte et équilibrée tout d’abord, mais aussi le lien permanent que j’ai pu entretenir entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle, en oeuvrant pour des valeurs auxquelles je crois, comme le développement de la Réunion. Cette part d’intérêt général nécessaire pour une vie pleine et entière, j’ai pu la satisfaire grâce à mon métier. » (Journal de la Réunion, 30 mai 2005).

Distinction

Membre de la Confrérie des Chevaliers du Taste Rhum de la Réunion.

Décorations

683 Chevalier de la Légion d’Honneur. Officier dans l’Ordre national du Mérite. Chevalier du Mérite Agricole.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

Publicité