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VARONDIN Jacob Anatole Joseph.

Publié le 1er janvier 2014

Ancien directeur d’un cours privé de français né le 23 mars 1933 à Sainte-Marie (la Réunion). Fils de Jean-Baptiste Varondin, notable de Sainte-Marie et l’un des pionniers de l’industrie sucrière et d’Eugénie née Daleau. 2 enfants (Sindra, Surya). Pseudonymes : Doss Varanasi, Youssef Y. A. Bradrauddin, A. Boyer, François Dupont et Sherazade (à l’île Maurice). Il apprend à lire et à écrire à l’Orphelinat de la Ressource à Sainte-Marie. Ecole primaire du Bois-Rouge. Etudes primaires et secondaires au lycée Leconte de Lisle à Saint-Denis jusqu’au baccalauréat de lettres puis de philosophie (1952-1953). Etudes supérieures à Strasbourg, Nice et Londres. Licences d’Anglais et de Lettres. Diplôme de la British Chamber of Commerce de l’OIT, Organisation internationale du travail, du Collège libre des Sciences sociales et économiques de Paris Auxiliaire au lycée Juliette Dodu à Saint-Denis de la Réunion (1963) et à ce titre envoyé au Maroc, en Côte d’Ivoire et à Madagascar au titre de la Coopération. Au moment de rentrer à la Réunion pour reprendre une activité au lycée Leconte de Lisle à Saint-Denis, il prétend avoir été victime de l’ordonnance de 1960, dite « ordonnance Debré », empêchant certains fonctionnaires « engagés » de travailler Outre-mer, mais sur les onze Réunionnais touchés par ce texte, on ne trouve pas son nom. Par contre, il semble bien avoir été radié de l’Education Nationale pour avoir participé à des manifestations anti-coloniales en Métropole. Il est plus tard à nouveau à la Réunion, fondateur et directeur des Cours Varondin rue Jules Auber à Saint-Denis, une “boîte à bachot” (1964-1983). Vacataire de l’Education Nationale, il est intégré comme maître-auxiliaire (1981). Membre du cabinet du maire de Sainte-Marie, Axel Kichenin, chargé des affaires sociales avec le journaliste Philippe Legros dit Mathieu, dit Phileg (1989) Autonomiste, cofondateur du Parti Socialiste à la Réunion, il démissionne en 1977 lorsque la fédération locale de ce parti renonce à son mot d’ordre d’autonomie de l’île. Candidat aux élections municipales de Saint-Denis sur la liste du GAM, Groupe d’Action municipale, conduite par Pierre Vidot et comprenant notamment Jean-Marie Finck, André Oraison, Pierre Livet et Michel Tamaya (1977). Secrétaire général du MRG, Mouvement des Radicaux de Gauche (1979), il entretient des contacts avec le Dr Edmond Siméoni, autonomiste, leader de l’Union du Peuple Corse (1979) et réclame « une France, république fédérale » et « la Réunion, pays français autonome ». Dans cette mouvance, il a pris position pour l’indépendance de la Réunion dans une lettre adressée au sous-comité de libération de l’OUA, Organisation de l’Unité Africaine (1981). Candidat aux élections sénatoriales (1983). 7ème Adjoint au maire de Sainte-Marie Axel Kichenin (1983-1989). Candidat aux élections cantonales soutenu par le MPR d’Axel Kichenin, maire de Sainte- Marie (1985). Candidat aux élections législatives, en indépendant, avec Georges Virapin et Josiane Maillot (1986). Fondateur de Mars 89, Mouvement d’Assainissement, de Renaissance et de Sauvetage de Sainte-Marie, avec Antoine Minatchy et Philippe Legros (1988), candidat sur la liste Mars 89 aux élections municipales de Sainte-Marie avec Daniel Jatob contre le candidat sortant Axel Kichenin (1989). Candidat sur la liste “Nasyon Reyone pour l’autonomie” conduite par Bertrand Grondin en 1998 et par Aniel Boyer en 2004.

Autres

Signataire d’une pétition du Comité de soutien pour le Théâtre Vollard pour son maintien au Grand Marché à Saint-Denis (1987). Membre du “Comité de vigilance contre le racisme et le fascisme”, avec Carpanin Marimoutou et Daniel Singainy notamment, constitué contre la venue à la Réunion de Jean-Marie Le Pen (mai 1984). Créateur avec Philippe Legros du Club de réflexions La Varangue (depuis 1995) ♥ Coprésident avec François Télégone du Club de la Varangue (depuis 1996).

Prise de parole

« Je suis navré de dire que pour moi, les artistes tels que Danyel Waro, Ziskakan ou Ti Fock ne représentant pas la résistance. Ils sont dans le train et servent de décorum à l’assimilation 706 et à l’intégration. Quand on attend des subventions pour taper sur un tam-tam dans un créole bizarroïde que personne ne peut parler et qui n’a pas droit de cité dans les écoles… Il faut savoir que 80% des enseignants sont Français… On ne va pas sauvegarder la personnalité réunionnaise en faisant du folklore. Nos artistes sont pour la plupart des fous de cour, des amuseurs » (L’Express de l’île Maurice, 8 novembre 2002). Livres : Bibi in London (1955), récit autobiographique. Les très riches heures de Delvine et Mohan, recueil de poèmes. Les lambrequins de la honte, 2 tomes (1991 et 1997), fustigeant à la fois les Réunionnais départementalistes et les Zoreils « maîtropolitains ».

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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