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VIRY Firmin.

Publié le 1er janvier 2014

Chanteur, né le 11 mars 1935 à Saint-Pierre (la Réunion). Fils d’Anne- Marie Viry. Marié à Céline née Lagarigue, fille d’Henri Lagarigue, un maître du maloya. 6 enfants (Daisy, Mylène, Jacky, Annie-Claude, Pascaline, Jean-Guibert) Autodidacte. Colon sur la propriété Léonus Bénard, industriel de Saint-Louis, ancien sénateur de la Réunion (1956-1982). Agriculteur ouvrier à la SITAR, la Société des tabacs de la Réunion (1976-1998). Durant la même période, il devient propriétaire agricole d’une exploitation de cannes à sucre à Saint-Pierre (1982-1998). Auteur, compositeur et interprète, il a été bercé dans sa famille par la musique dès sa plus tendre enfance et aujourd’hui il se bat pour se rendre utile. « J’ai la responsabilité envers les générations futures. Je ne dois pas partir sans laisser des traces de ce que j’ai vu et de ce que j’ai appris de mes parents. Je le dois à mes ancêtres mais aussi aux générations futures », rapporte-t-il au Quotidien de la Réunion (24 juillet 2008). Il est une figure incontestable du maloya, la « danse des Noirs » ou encore le « maloya la case, maloya la cour » exprimée avec des instruments traditionnels : le rouleur, le bobre, le triangle, le kayamb. Sa première prestation a lieu dans une cour privée à Saint- Denis (1959). Victime de la censure (1960-1981), cette mouvance musicale agissait plus ou moins dans la clandestinité avec d’autres disciples comme Granmoun Lélé ou Zarboutan. Il est depuis le créateur avec certains de ses enfants de l’association “Best Maloya” pour transmettre le maloya aux nouvelles générations (1981). Principaux spectacles : Festival de la Jeunesse à Saint-Louis organisé par le CORJ d’Ary Yee Chong Tchi Kan (1970). 4E Festival de la Jeunesse à Saint-Gilles organisé par le CRAC, Comité Régional d’Action Culturelle (1976). Festival de musique métisse d’Angoulême (1998). À la retraite depuis le 17 février 1998, il assure toujours ses engagements, en Métropole comme à la Réunion où tous les 20 décembre il reçoit chez lui ses admirateurs et ses amis.

Discographie

A nou même danser Maloya - 45T (1972). Le Maloya - 33T (1976). Tit marie balta - 45T (1977). Ti crie a moin anin - 45T (1983). Ti mardé-1er Compact Disc (1998). Maloya (1999). Memwar in peep (2006) Président de la section du Parti Communiste Réunionnais (PCR), cellule Edouard Brabant à Saint-Pierre (depuis 1963). Il a apporté son témoignage sur un disque enregistré à l’occasion du IVe congrès du PCR en 1974. Conseiller municipal, adjoint 742 spécial de Bois d’Olives du maire de Saint-Pierre Elie Hoarau (1983-1989) ♥ Membre d’un comité de soutien pour la Maison des Civilisations et de l’Unité Réunionnaise (MCUR) baptisé “Mete Ansanm pour la maison des civilisations” comprenant une vingtaine d’artistes et de militants culturels comme Guy Siew, Ayub Ingar, Ismaël Aboudou, Idriss Issop-Banian, Meddy Gerville, Nathalie Natiembe, Alain Séraphine, Jean-François Sam- Long, Dominique Dambreville, Axel Gauvin, Eugène Rousse, Daniel Honoré.

Prise de parole

« Le député Michel Debré, Perreau-Pradier, le préfet… zot la compris que le tamtam lété comme le téléphone de la révolte », (CinéNews, 12 octobre 2005). Distinctions : Médaille Mahatman Gandhi des Droits de l’Homme de l’UNESCO remise par Kofi Annan, secrétaire général de l’ONU (1998). Prix Zarboutan nout kiltir 2005 décerné par la Maison des Civilisations et de l’unité réunionnaise sous l’égide de la Région Réunion (22 octobre 2005).

Décorations

Chevalier de la Légion d’Honneur. Chevalier dans l’Ordre national du Mérite remis à son domicile par le Président Jacques Chirac (1998).

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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