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4 zafèr’ la Rényon | 4 objets de la Réunion qui nous accompagnent

Publié le 13 octobre 2014

Réunionnais d’ici ou d’ailleurs, ces objets ne nous quittent jamais vraiment. Dans nos valises ou dans notre cœur, ils sont pleine part de notre identité créole !

Texte et photos : Mélissa Cadarsi


SAVATES 2 DOIGTS

La paire de savates 2 doigts

La première fois qu’un Réunionnais discute avec un non-Réunionnais, on peut être assuré qu’à un moment ou à un autre, viendra dans la conversation cet éternel conflit : on ne dit pas « savate » on dit « tong ». Il y a bien des dizaines d’années que ce bout de plastique venu de Chine chausse les pieds réunionnais… Alors, on a bien le droit de lui choisir un nom… n’est-ce pas ?


pilon créole

Le pilon

Passons la bataille linguistique (aucun Réunionnais n’appelle cet ustensile le mortier…). Quand on quitte la Réunion, la mort dans l’âme, on laisse derrière soi le pilon familial, et ce sera une quête sans fin dans notre pays d’adoption… Où trouver cette pierre de basalte taillée qui donne au piment crasé ce petit goût unique ? Et puis, finalement, au premier ou second retour en vacances, on finit par se résigner et laisser à la Réunion deux ananas et deux limonades Cot pour pouvoir emmener notre pilon !


MARMITE DE RIZ

La marmite de riz

Dit dans les salons chics : l’auto-cuiseur. Non, décidément, le riz cuit dans une casserole n’a pas le même goût. A la limite, on peut le cuire sur le feu de bois dans une marmite traditionnelle. Hum, pas facile à mettre en place dans un appartement en métropole cette méthode de secours. Allez, petite astuce : on trouve en général des marmites de bonne qualité à des prix raisonnable dans les supermarchés asiatiques des grandes villes en métropole.


La tent’

Cela n’aura pas échappé aux voyageurs : les régions tropicales abondent en vannerie. La Réunion n’échappe pas à la règle ! On y trouve notamment des artisans travaillant la paille chouchou. Cette pratique disparaît peu à peu alors qu’elle a fait l’objet dans le passé d’un commerce très lucratif. Mais la vannerie la plus répandue est celle du vacoa. Elle devient rare et chère mais reste d’une solidité incomparable !

Un grand merci à Guylène qui a ouvert son magasin d’artisanat au marché couvert de Saint-Paul pour les photographies de vanneries en vacoa fabriquées à la Réunion. Découvrir ses produits sur sa page Google + : Chez Guylène - Souvenirs Lontan


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