Publicité

Julie Bernardi, 22 ans, étudiante en école de commerce à Rennes

Publié le 26 août 2009

Après trois ans passés en métropole, à Rennes et à Paris, ponctués par de nombreux week-end dans les grandes villes européennes, Julie Bernardi est de retour à la Réunion. De retour pour mieux repartir, elle doit terminer le cursus de son école de commerce par un séjour d’un an dans une école à l’étranger. Destination le Mexique et un nouveau continent après des voyages en Amérique du Nord, en Océanie et en Europe.

Julie Bernardi

Portrait réalisé par Anthony Rivière pour Réunionnais du Monde

Naissance à Paris, enfance à Borgo près de Bastia en Corse, adolescence à Sainte-Suzanne ; Julie était prédestinée pour la mobilité. Et le voyage ne fait que commencer. Son séjour linguistique en classe de troisième sur la côte Est de l’Amérique du Nord puis le mois de stage dans une association pour sans-abris à Perth, en Australie, avec sa classe de prépa n’ont fait qu’alimenter son désir d’ailleurs.

Voilà pourquoi après son bac et deux ans en prépa à Saint-Denis, Julie a sauté le pas. « Juste après le bac, je n’étais pas prête à partir », reconnaît-elle. Mais son conseil aux jeunes réunionnais est maintenant clair : « Partez ! C’est bien de se lancer et d’aller voir ce qu’il se passe ailleurs. On apprend beaucoup sur soi ». Elle a choisi Rennes, dans une grande école de commerce où elle a passé deux ans. L’occasion de faire quelques sauts touristiques de l’autre côté de la Manche à Londres, Belfast et à Dublin.

Une autre étape fut franchise pour son année de stage où elle prend la direction de la capitale et plus grande ville française, comme la majorité de ses camarades de classe. Paris, où elle est née, est également l’occasion de continuer sa découverte de l’Europe avec quelques week-end à Prague, à Genève et à Milan. Durant tout son périple, Julie n’a pas oublié la Réunion. Au contraire, elle y revenait tous les six mois, pour Noël et les vacances d’été. « Sans revenir, ça aurait été dur, s’explique-t-elle. J’avais besoin de rentrer pour retrouver mes repères, voir ma famille et mine de rien pour fuir l’hiver de Rennes et de Paris ! ».

« Quitte à partir, autant que ce soit longtemps pour mieux s’immerger dans la culture du pays »

Julie est d’ailleurs revenue chez elle à Sainte-Suzanne pour préparer son prochain séjour. Cette fois-ci, ce n’est plus la métropole mais le grand saut à l’étranger : Guadalajara au Mexique. « L’école nous demande de faire six mois ou un an dans une école à l’étranger. Moi j’ai préféré un an. Quitte à partir, autant que ce soit longtemps pour mieux s’immerger dans la culture du pays et apprendre la langue. Et puis je n’aurais peut-être plus l’occasion de le faire ». Le Mexique lui ouvrira les portes de l’Amérique du Sud : « Cette année, je ne rentrerai pas à la Réunion pour Noël. Je profiterai d’un mois de vacances pour voyager sur le continent ».

Après le Mexique, Julie sera diplômée. Mais ce n’est pas pour autant que le tour du Monde s’arrêtera. « Je pense travailler à l’étranger ou en métropole. Je ne dis pas que je ne reviendrai jamais mais pour l’instant j’ai encore envi de bouger un peu ». Son rêve : « l’Australie. Quand j’étais à Perth, je n’ai pas eu l’occasion de voyager dans tout le pays. Il y a beaucoup de chose à voir et on ne m’en dit que du bien ».
Amérique du Nord, Océanie, Europe et bientôt Amérique latine, les kilomètres parcourus ne se comptent plus. Un comble pour quelqu’un qui a la phobie de l’avion : « A chaque fois, j’ai la trouille mais pour me rassurer je pense au bonheur que j’aurai quand l’avion atterrira ».

Remerciements : Anthony Rivière

Voir le profil de Julie Bernardi

Julie Bernardi
Avec des amies devant le Palais du Luxembourg à Paris.
Publicité