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Maya Kamaty et Lindigo en concert à l’Alhambra Paris

Publié le 17 janvier 2015

Le 31 janvier 2015 : ALHAMBRA - 21 rue Yves Toudic, 75010 Paris - Trouver des billets : www.aufildesvoix.com


Maya Kamaty

On entend dans les mélodies de Maya les percussions de son île, le balancement nostalgique de souvenirs dans lesquels on aimerait se replonger, et un espoir ravissant, celui de triturer le maloya pour en faire une musique qui n’appartient plus seulement à la Réunion, mais au monde en général. Les instruments traditionnels (kayanb, roulèr) fécondent le champ de l’acoustique ; les textes oscillent entre imaginaire et réflexion, portés par une langue imagée et magique ; la voix emporte en brise et en braise le blues métissé de maloya, entre rêves d’enfance et sève ardente d’un pays qu’il reste encore à inventer. Nouvelle venue de cette scène là, il faudra maintenant compter sur elle et sur sa grâce.

Maya Kamaty : chant et kayamb
Frédéric Payet : guitare
Moana Apo : percussions
Stéphane Lepinay : clavier

LiNDiGo

Lindigo trace son chemin, brandit hautes les couleurs de son maloya, aussi enraciné que voyageur. S’il puise sa source dans les traditions solides, leur « maloya joyeux », leur « maloya 20 ans », comme ils le décrivent, s’inscrit aussi dans le présent, balance ses kilos de vibrations positives, enflamme autant les discothèques, qu’il galvanise les servis kabaré, ces cérémonies d’hommage aux ancêtres. Aujourd’hui, avec « Milé Sèk Milé », album bilan, vient l’heure du poing
sur la table, des points sur les i. « Nous renouons avec l’esprit du maloya : le combat – pour la reconnaissance de notre musique, pour notre île, notre histoire, notre famille, nos ancêtres » explique Olivier Araste, le charismatique leader du groupe. A vif, son coeur livre coups de gueule et petits chagrins ; son art conte ses observations sur la vie, ses tracas, les chroniques, parfois sans tendresse ni complaisance, de son existence d’artiste. « Milé Sèk Milé », l’album de la maturité ? Assurément, Lindigo, face au miroir, affirme sa signature, revendique ses propres épices.

A.-L. Lemancel (extraits)
Harry Araste : chant, kabosy, accordéon
Aldo Araste : piker, balafon, choeurs
Jean Frédéric Madia : djembe, ngoni,choeurs
Jimmy Itema : kayamb, clavier, choeurs
Lauriane Marceline : chant, kayamb
Mickael Pothin : piker, clavier basse, choeurs
Valéry Servan : roulèr, choeurs
Pascal Mariama Moutin : charley, sati, choeurs

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