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Conférence sur les enjeux climatiques Outre-mer et dans les Petits Etats insulaires

Publié le 14 octobre 2015

A quelques semaines de la COP 21, l’Agence Française de Développement a souhaité consacrer la 5ème conférence biennale Outre-mer AFD-CEROM aux enjeux climatiques et énergétiques dans les Outre-mer et les Petits Etats Insulaires. La conférence se tiendra le 30 octobre 2015 à l’Auditorium de la Maison de la RATP à Paris 12ème.


Dotés d’une biodiversité exceptionnelle et menacée, particulièrement vulnérables aux conséquences du dérèglement climatique, et fortement dépendants des énergies fossiles, ces territoires sont, de fait, fortement exposés au risque de leur raréfaction et à leur volatilité. Ils disposent toutefois d’un potentiel important en énergies renouvelables.

Cette conférence se tiendra à l’auditorium de la RATP (Paris 12ème) et s’articulera autour de trois sessions :
1. Le climat dans les Outre-mer et les Petits Etats Insulaires : état des lieux, enjeux, politiques.
2. Les défis de la transition énergétique et écologique : changer de mix, changer de modèle.
3. Concilier préservation de la biodiversité et développement économique : quels outils ?

Entrée sur invitation. L’intégralité du programme et inscription sur le site : http://afd-outremer-2015.fr


MAISON DE LA RATP
Espace du Centenaire
189 rue de Bercy
75012 Paris


Fortement dépendantes des énergies fossiles, même si elles contribuent de manière limitée à l’émission de gaz à effet de serre à l’échelle planétaire, ces économies insulaires sont, de fait, fortement exposées au risque de leur raréfaction et à leur volatilité. Toutefois, en raison de leur capital naturel, ces territoires disposent d’un potentiel important en énergies renouvelables : photovoltaïque, éolien, mais aussi biomasse (bois, bagasse...), géothermie et énergies marines.

 Les collectivités françaises d’Outre-mer et la plupart des Petits Etats Insulaires se caractérisent également par leur biodiversité unique. Les seuls Outre-mer français représentent 80% de la biodiversité française, avec notamment neuf « hotspots » de la biodiversité mondiale, l’un des quinze derniers grands massifs de forêt tropicale en Guyane, le second domaine maritime mondial et 10% des récifs coralliens de la planète. Le changement climatique, la destruction des habitats naturels, la surexploitation, la pollution et la prolifération d’espèces invasives constituent autant de menaces qui pèsent sur la préservation de cette biodiversité. La création d’aires protégées constitue la mesure de protection la plus emblématique, mais d’autres instruments (écolabels, certification environnementale, etc.) font l’objet d’une attention croissante au niveau mondial depuis une vingtaine d’années.
 
 Que nous enseignent les travaux scientifiques récents sur les manifestations et les impacts du changement climatique dans les Outre-mer et les Petits Etats Insulaires environnants des Caraïbes, de l’océan Indien et du Pacifique ? Quelles mesures et quelles politiques d’adaptation sont (ou devraient être) mises en œuvre pour faire face aux événements extrêmes et aux changements graduels ? Quels sont les facteurs favorisant le développement des énergies renouvelables ? Quelles sont les « bonnes pratiques » en matière de transition énergétique et écologique ? Quels outils pour concilier préservation de la biodiversité et développement économique et social dans des territoires où la question du chômage est souvent cruciale ? 
 
 Pour tenter de relever les défis de la transition énergétique et écologique dans ces territoires, se succéderont présentations de travaux de recherche inédits, tables rondes croisant les expériences et les regards d’élus et de représentants des secteurs public et privé, et débat avec le public.

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