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Guillaume Solon, le virus de la politique le conduit jusqu’à Sciences Po Lille

Publié le 27 janvier 2016

Originaire de Trois Bassins, Guillaume a attrapé très tôt le virus de la politique. Engagé dans divers mouvements (élu au Conseil Lillois de la Jeunesse, ambassadeur de Lille 3000…), son objectif est déjà clair à 19 ans : devenir assistant parlementaire pour plus tard, prétendre à des fonctions électives à la Réunion.


Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Guillaume Solon et j’ai 19 ans. Après avoir obtenu un baccalauréat Économique et sociale (mention Bien) au lycée de Trois Bassins, je suis actuellement étudiant en première année de Sciences politique à l’université Lille 2. Je suis également élu au conseil Lillois de la Jeunesse à la mairie de Lille. Je prolonge mon engagement dans les domaines politique et associatif en étant membre d’une association à Lille. Je suis par ailleurs ambassadeur de Lille 3000, une grande manifestation culturelle qui a lieu tous les deux ans, et qui est l’une des plus importantes de France.

D’où vous vient cette passion de la politique ?

Lorsque j’ai été élu pour un mandat de deux ans au poste de Vice-Président du Conseil régional des jeunes, mais aussi au CAVL (Conseil Académique de la Vie Lycéenne) de l’Académie de la Réunion, j’ai pris goût à la vie politique. Pour poursuivre mon engagement, j’ai décidé d’aller étudier les Sciences politiques en métropole et j’ai obtenu ma place à l’université Lille 2.

Racontez-nous vos débuts en métropole.

Comme tous les jeunes, j’ai bénéficié de différentes aides dans ma mobilité : aides pour le transport et l’installation. J’ai pris ma valise de 40 kilos. J’ai voyagé accompagné de ma maman et de ma sœur. Nous somme arrivés sur Lille et ma famille est restée deux semaines. Nous en avons profité pour visiter la ville. Après que ma famille soit partie, je suis allé à Paris à plusieurs reprises pour assister à différentes conférences afin de représenter la ville de Lille, mais aussi en Belgique. Je compte aller aux Pays bas avec mes amis et en Allemagne dans le cadre de mes engagements politiques.

De la Réunion à la métropole lilloise...

Quels objets de la Réunion avez-vous apporté dans vos valises ?

Dans ma valise, j’ai mis une serviette avec la plage de la Réunion et les animaux qu’on y trouve, des marques pages avec des photos de mon île, et en tant qu’ancien ambassadeur du Parc national de Hauts, des documents sur le patrimoine de la flore et la faune de la Réunion. Ces objets me suivent encore aujourd’hui.

Que vous apporte l’expérience de la mobilité ?

Cette expérience de mobilité m’apporte chaque jour énormément de choses. Je l’apprécie beaucoup car elle me permet de rencontrer des personnes de nationalités différentes mais également d’établir des contacts, de partager nos cultures, d’avoir de nouveaux amis, de nouveaux collègues de travail.

Quels sont vos projets ?

Je compte finir mes trois années de Sciences politique à Lille 2, en étant toujours aussi engagé pour la jeunesse lilloise et réunionnaise. Plus tard, je compte tenter un Master Relations internationales ou intégrer l’école de droit de Sciences Po Paris. Le cas échéant, je resterai à Lille 2, en Master Sciences politiques, et éventuellement j’irai un an à Montréal, ville partenaire de mon école, pour approfondir mes connaissances juridiques et politiques. Je voudrais devenir par la suite assistant parlementaire pour avoir les outils et connaissances nécessaires pour assurer des fonctions électives dans mon île.


Quel est votre regard sur la situation socio-économique de la Réunion ?

Je trouve que les chiffres du chômage font peur. Ici en métropole, il est plus facile de trouver un petit job étudiant ou autre. Le gouvernement oublie les « outre-mer », c’est un constat que je fais. D’autre part au niveau social, la Réunion reste un exemple pour son métissage et son savoir vivre ensemble, qu’importe la religion, la couleur de peau, ou son orientation sexuel.

Avez-vous des contacts avec des Réunionnais ?

Oui d’une part avec mes parents et le reste de ma famille ; d’autre part, j’ai gardé aussi contact avec mes anciens professeurs, que je salue d’ailleurs. Par ailleurs, je garde des contacts professionnels, notamment avec le CRIJ Réunion, qui était là pour m’aider dans mes mandatures, mais également avec des collègues de travail, avec le Comité du forum réunionnais de la jeunesse dont j’ai été un des fondateurs.

Qu’est ce qui vous manque le plus de la Réunion ?

La famille, les saveurs de mon île natale (les produits réunionnais sont difficiles à trouver en métropole) et bien sur le soleil, car à Lille il fait souvent gris et froid. La plage me manque également. Surtout, les bons petits plats de mon île : le rougail saucisse et le rougail la morue !

Quelle est l’image de la Réunion là où vous vivez ?

Beaucoup de gens aiment les paysages de la Réunion, son patrimoine culturel, sa flore et sa faune. Ils ont l’eau à la bouche quand ils entendent parler du fameux rougail saucisse, des bonbons piment, ou encore du rougail zourite. Cependant, les gens sont influencés par les médias et beaucoup ont peur de venir à la Réunion à cause des requins.

Vous même, quel est votre regard sur la région où vous vivez et ses habitants ?

La région Nord-Pas de Calais est une très grande région , qui abrite la ville de Lille, une très belle ville, très étudiante et très festive. Cependant, il fait trop froid ! Sans ma couverture pays, je sais pas comment passer l’hiver à Lille.

La page Facebook Guillaume SOLON engagé pour la jeunesse


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