Pelote basque : ces Réunionnais dominent leur discipline au niveau mondial
Juspar Dalleau et Mathieu Ramin, ont remporté le tournoi international de paleta cuir en février 2016 à San Francisco. L’occasion de revenir sur l’étonnante histoire de ce sport à la Réunion, qui a attiré sur l’île un Pôle Espoir et un Pôle France et fait du Chaudron une usine à champions.
Ils reviennent de San Francisco des étoiles plein la tête. Au « Basque Culturel Center » de la mégapole américaine, Juspar Dalleau (19 ans) et Mathieu Ramin (21 ans), représentants français de la compétition, ont remporté le tournoi international de paléta cuir organisé par la fédération de pelote des États Unis pour le 33ème anniversaire de ce centre et la fête de la diaspora basque.
Les deux champions péi, issus du Pelotari Club Chaudron (labellisé Pôle France et Pôle Espoir) seront de sérieux candidats pour l’or aux prochains de championnats du Monde des moins de 22 ans qui se dérouleront à Biarritz en octobre 2016.
La pelote basque, plus particulièrement la paleta cuir mur à gauche, est la marque de fabrique du Chaudron, quartier populaire de Saint-Denis. Le PCC (Pelotari Club Chaudron), club labellisé pôle France et pôle Espoirs, en est la vitrine nationale et internationale.
L’histoire de la Pelote Basque à la Réunion
L’introduction de la discipline à la Réunion date des années 60. Comme dans tous les endroits du monde où la pelote s’est propagée, l’immigration basque est à l’origine du phénomène, à travers la figure du père Dattas de la paroisse des Camélias à Saint-Joseph-Ouvrier. En 1975, le premier fronton place libre a été construit à Saint-Denis. En 1985, le premier mur à gauche couvert a suivi, puis deux autres découverts à Saint-Leu et Cilaos.
En 1989 la Fédération française installe un centre d’entraînement de haut niveau à Saint-Denis dans le quartier du Chaudron, labellisé Pôle France en 1997. Un pôle très dynamique, qui bénéficie de la présence de plusieurs cadres techniques, et qui est partie intégrante du quartier. Le club forme et encadre les enfants du quartier, qui se révèlent souvent très talentueux et pratiquent une « pelote de rue » pleine d’imagination.
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