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L’immigration réunionnaise au Québec : un exemple ?

Publié le 15 juin 2016

Depuis 2004 des Réunionnais arrivent pour faire des études dans la région du Bas Saint-Laurent avec l’aide des autorités. Certains repartent, d’autres s’intègrent et s’installent au Québec à long terme. Qu’est ce qui fait qu’ils restent ?

Visioconférence avec la Réunion au Cegep de Matane le 18 mars 2016

Cet article de Jean-Pierre Perouma relatif aux trajectoires de carrières des immigrants réunionnais en région québécoise a fait l’objet d’une présentation à l’Université du Québec à Montréal et d’une publication aux cahiers du Centre de Recherche sur les innovations sociales. Il représente une partie des résultats d’une recherche en maîtrise en Gestion des Personnes en Milieu de Travail, initiée avec Mme Lazzari-Dodeler, Professeure en Science de la Gestion de l’UQAR.


Le Québec souhaite accueillir 50 000 immigrants par année selon le Ministère de l’Immigration et des Communautés Culturelles (MICC, 2013 p.28). Il s’agit d’une immigration économique choisie via une grille de sélection qui ouvre les portes de la province. Ce type d’immigration a pour vocation de faire participer les immigrants à l’essor économique et démographique du Québec mais aussi à la préservation de la langue française au Québec. La belle Province compte 8 millions d’habitants, une population vieillissante avec un faible taux de natalité qui aboutira, d’ici une vingtaine d’années, à ce que les décès soient plus nombreux que les naissances .

Selon l’ISQ (2014) la rétention de la main d’œuvre est un enjeu majeur, sur les 50 000 immigrants économiques accueillis, le Québec n’en retient que 36 500 qui s’installent prioritairement (pour 96%) sur les 6 RMR que compte la province. Les régions périphériques, telles que le Bas-Saint-Laurent ressentent des besoins de main-d’œuvre encore plus perceptibles. La région bas-laurentienne, à l’horizon 2036, devrait perdre 2% de sa population, la population des 20-64 ans (en âge de travailler) représentera 47% de la population totale et l’âge moyen des bas-laurentiens sera de 50 ans . On estime que les besoins de main-d’œuvre seront des enjeux importants pour cette région, même pour la MRC de Rimouski qui se démarquera par un gain de population de + 7%.

Le Bas-Saint-Laurent est aussi la première région à avoir créé un réseau avec l’île de La Réunion pour favoriser l’arrivée de jeunes réunionnais qui se forment dans des CEGEP de la région. Ce partenariat ouvre les voies d’une convention entre le MICC, le MILS et la Région Réunion.

Immigration en région :

Les freins à l’attraction et à la rétention de la main d’oeuvre immigrants sont identifiés dans leur majorité. En effet, l’accès à l’emploi est une des premières entraves, 22% des immigrants sont au chômage après 5 années d’installation au Québec (Arcand et Najari, 2012). Les immigrants éprouvent une certaine difficulté à faire reconnaitre leurs compétences et expériences antérieures à leur venue au Québec (Boudarbat et Cousineau, 2010). L’immigration en région est confrontée à des problématiques spécifiques (Gohdard et Radenkovic, 2013) : l’absence d’un réseau de soutien, l’offre d’emploi plus abondante dans les RMR qu’en région et la difficulté accrue de la reconnaissance des diplômes et expériences.


Si les freins sont identifiés, les leviers, favorisant l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre en région, le sont aussi. Ainsi, une immigration francophone, jeune, diplômée au Québec et/ou disposant d’une expérience antérieure au Québec sont des atouts non négligeables (Papinot, 2012). Concernant les immigrants et l’installation durable en région, on sait désormais (St-Amour, 2010) qu’à l’issue de la troisième année d’installation fixe dans une région, l’immigrant économique s’assure un ancrage dans la dite région. En synthèse, être francophone, jeune, étudier au Québec et s’installer durant 3 années dans une région devraient être les facteurs cruciaux pour retenir les immigrants.

Etudier et vivre au Québec :

L’arrivée au Québec via les études semble être une clé en lien avec une installation durable. L’une des difficultés majeures pour les étudiants étant de subvenir aux frais de scolarité et aux frais de subsistance (Gohdard et radenkovic, 2013). Le dispositif « étudier et vivre au Québec » semble avoir intégrer l’ensemble des freins identifiés au préalable afin de proposer, en partenariat avec le MELS et le MICC, une prise en charge optimale des réunionnais.

Mis en œuvre dès 2004, le dispositif concerne à l’origine les CEGEP du Bas-Saint-Laurent et de Matane. Depuis, il s’est ouvert à 18 cegep des régions des Îles de la Madeleine et Gaspésie, du Bas-Saint-Laurent et de la Mauricie. Ainsi les étudiants inscrits dans ce dispositif doivent s’inscrire dans une filière d’étude porteuse d’emploi, certifiée par un DEC et s’investir dans leur réussite scolaire. La Région Réunion leur octroie une aide financière de 700€/mois pour les trois années d’étude. Par convention, le MICC et le MELS assurent la gestion rapide des demandes de visa et d’inscription aux études. Les CEGEP, quant à eux, assurent un accueil et un suivi pédagogique de qualité via leurs services d’aide aux étudiants étrangers.

Entre 2004 et 2010, 977 Réunionnaises et Réunionnais ont bénéficié de ce dispositif, les deux tiers ont obtenus un DEC et 222 se sont installés en région. Ce dispositif semble réunir l’ensemble des critères nécessaires à une installation durable d’une main-d’œuvre qualifiée et francophone en région, il nous a semblé intéressant de comprendre quelles sont les motivations des Réunionnaises et Réunionnais quant à leur installation durable en région et d’établir des liens entre les facteurs qu’ils perçoivent comme favorisant leur attraction et leur rétention en emploi en région.

Méthodologie de recherche :

Notre objet de recherche est de comprendre les facteurs d’attraction et de rétention des Réunionnais en région dans le but d’améliorer le processus d’attraction et de rétention en région. Compte tenu de notre objet de recherche axé sur les perceptions de cette main-d’œuvre quant à ses attentes et besoins à l’égard de la carrière, nous avons opté pour une démarche qualitative interprétativiste. Nous avons sollicité les Réunionnais en emploi installés dans la région du Bas-Saint-Laurent depuis au moins une année. Il s’agissait de parcourir leur trajectoire de carrière en région, la satisfaction en emploi, les critères de choix d’une région d’installation, la conciliation travail-famille et les freins et potentialités perçues pour pénétrer le marché de l’emploi.

Au niveau théorique, nous avons examiné les trajectoires de carrière à partir des ancres de carrières de Schein . Nous avons choisi de pratiquer une étude de cas multiples qui, comme le souligne Mintzberg , permet de saisir la complexité d’un phénomène d’un point de vue qualitatif. Afin d’adopter une méthodologie qui soit la plus adaptée possible, nous avons suivi les indications de Miles et Huberman et de Patton notamment pour retenir l’échantillonnage par « boule de neige », Patton souligne la pertinence de cette méthode quand il existe « identify cases of interest from sampling people who know people who know people who know what cases are information rich, that, is good examples for study, good interview participants » (Patton, 2002, p. 243). La méthode “boule de neige” semble la plus pertinente à partir du moment où il nous est possible d’identifier une source première et fiable pour orienter notre recherche de répondants.


Nous avons interrogé, via un guide d’entrevue, 15 Réunionnaises et Réunionnais, mais 12 ont finalement été retenus. Parmi les trois répondants retirés, deux l’ont été à leur demande et une personne ne remplissait pas les critères de sélection (moins d’une année en emploi). Chaque entretien a été enregistré avec l’aval des répondants et a fait l’objet d’une retranscription fidèle en verbatim. Nous avons codé les données au sens où « les codes sont des étiquettes qui désignent des unités de signification pour l’information descriptive ou inférentielle compilée au cours d’une étude ». Nous proposons ici nos résultats qui, dans un souci de validité interne, ont étés soumis au regard de chaque répondant après la retranscription.

Résultats et discussion :

Bien que dans notre recherche l’installation dans le Bas-Saint-Laurent soit liée au dispositif, les répondants expriment ce désir de s’installer dans « une ville dynamique dans sa ruralité » (femme, 32 ans) qui n’est pas sans évoquée La Réunion « y’a le côté montage, y’a le côté fleuve, ça va peut-être me rappeler l’île de La Réunion, je me suis dit c’est peut-être un bon point stratégique » (homme, 24 ans). Outre le cadre de vie, l’offre de service est aussi un critère essentiel quant au choix, il est important d’avoir « tout à proximité pareil. T’as comme des activités à faire, t’as des bars, t’as quand même un centre commercial » (femme, 28 ans). Enfin, parmi les critères de choix important, nos répondants abordent la présence du service d’aide aux étudiants étrangers qui est « vraiment encadré au niveau CEGEP. Y’avait les conseillers et les conseillères là-dedans qui nous aidaient vraiment. C’était vraiment bien encadré » (Homme, 28 ans). La présence de personnes ressources est plus importante que la présence d’une communauté culturelle. L’ethnicité du réseau « c’était pas mon choix des Réunionnais en particulier, oui ça donne un instinct de confiance. Y’a des gens qui pourront m’aider, [des Réunionnais] qu’il y en ai ou pas, ça va rien changer » (Femme, 27 ans).

Ainsi, les Réunionnais viennent dans une région qui évoque leur île, la nature, la proximité des services, mais ils choisissent aussi un CEGEP qui offre un accueil personnalisé de qualité susceptible d’offrir un soutien et un cadre aidant. Les Réunionnais tissent des liens et se créent un réseau professionnel au travers des études collégiales et des stages obligatoires durant leur cursus. Ce réseau permet, à l’obtention du diplôme, d’être en contact avec des employeurs. « Quand j’étais au CEGEP y’avait des stages travail-étude, le stage ça a été comme un contact par la suite […] là j’ai eu mon premier emploi, c’était très facile » (Homme, 28 ans).

Certains sont recrutés rapidement selon leurs qualifications « j’aurais pu travailler comme n’importe où, en tant qu’infirmière c’était simple, on venait nous recruter » (Femme, 28 ans). L’accès à l’emploi est rapide, la recherche d’emploi la plus longue a été de deux mois, notre répondant souhaitait trouver un emploi qui correspondait parfaitement à ses qualifications antérieures à son immigration.

L’importance de la qualité de vie est soulignée par l’ensemble de nos répondants pour qui c’est « vraiment le point clé […] je voulais un poste qui me permette de vivre, mais c’est surtout de quoi qui me permette de ne jamais négliger ma famille » (Homme, 23 ans). La qualité de vie est importante pour l’ensemble de nos répondants qui la cite régulièrement parmi les ancres de carrière dominante quant aux choix de carrière et de vie. Au-delà de la qualité de vie, nos répondants se distinguent par la multiplicité des ancres dominantes. Ainsi, comme faits notoires, 11 répondants sur 10 ont 3 ancres de carrières dominantes, 8 sur 12 en ont au moins 4 qui dominent et ils sont 5 à en citer 5 à 6 qui soient d’importance maximale.

L’analyse que nous avons produite avec eux est que le processus migratoire s’ancre autour de trois axes principaux : le désir d’autonomie, le défi et la qualité de vie. Ces trois ancres s’additionnent pour conduire à la migration, au choix de la région d’adoption, à la satisfaction en emploi et au désir de demeurer dans une région. Enfin, une ancre revêt une acception particulière pour nos répondants, il s’agit de celle liée au « care » qui, dans notre processus de validité interne, s’entend comme le fait de prendre soin d’autrui dans une nécessaire interdépendance et la possibilité de créer du lien.

Créer du lien pour rompre avec l’ethnicité du réseau ?

De nombreuses études mettent en avant que le facteur principal de départ des immigrants au Québec (28% des 50 000 immigrants/année. ISQ. 2014) serait lié à la difficulté de composer avec l’inter culturalisme québécois. Combien même les immigrants souhaitent créer et développer des réseaux transnationaux (Parant. 2001) pour s’insérer à la culture québécoise, et ce même avec l’appui du MICC (2013) qui lui consacre une action de son « plan stratégique 2013-2016 », les immigrants éprouvent des difficultés à « faire leur place » (femme, 27 ans).

Selon Bouchard (2013, p.9) le niveau d’organisation fédérale privilégie le multiculturalisme qu’il définit comme le fait de placer la diversité au rang de valeur et permet de construire une nation composite jouissant de droits et capable d’exprimer la différence. Toujours selon Bouchard, l’inter culturalisme se définit par un « eux et nous », une dualité qui « se manifeste de nombreuses façons, notamment dans le débat des valeurs, des traditions, des cultures associées aux migrants et perçue comme peu compatible ou carrément incompatible avec celle de la société d’accueil ou de la culture majoritaire ». Dans un mode inter culturel, il semble que des actions permettent de réduire la distance entre « eux et nous ». Parmi ces actions, le partage d’une langue, la participation citoyenne des immigrés et les échanges seraient primordiaux.

Nos répondants, dans leur pratique quotidienne et leur expérience québécoise exprime la complexité réelle de se faire une place. La complexité à percevoir un « racisme enfoui » ou une « préférence nationale » dans des relations quotidiennes. Mais un « racisme enfoui » qui n’a pas joué dans le processus d’accès à l’emploi qui est axé sur les « compétences » du répondant. La complexité, à la lumière de l’analyse partagée, relève bien de cette frontière tenue qu’il existe entre « eux et nous ». Les répondants qui sont en couple avec une ou un québécois ne ressentent plus cette distinction car ils entrent dans le cercle intime de leur conjointe ou conjoint.

Nombreux sont nos répondants à avoir investi le communautaire et le bénévolat pour pénétrer un peu plus la culture québécoise. Pour certains, il s’agit de bénévolat avec des enfants en rapport avec le soutien à la motivation scolaire. En ce sens, l’échange interculturel serait intéressant l’un apprenant la culture du pays d’accueil à celui qui le soutien à la motivation scolaire. Pour d’autres il s’agit de s’investir dans le communautaire et les ateliers de cuisine collective pour transmettre et partager. D’aucuns s’investissent dans un bénévolat à l’intérieur des CEGEP pour diffuser et faire connaître la culture de leur île et créer du lien avec les Québécois. Enfin, certains essayent de créer des associations de réunionnais afin de partager et fédérer les immigrants dans un projet de communauté partagée avec les Québécois.

Ce qui nous semble important c’est de souligner la volonté des répondants à intégrer la culture québécoise pour en être le plus proche possible et permettre de participer au vivre ensemble. Il semble que cela soit, du point de vue de nos répondants, un facteur crucial dans la rétention de la main d’œuvre. En effet, nombres d’entre eux évoquent le parcours de ces réunionnais qui, bien qu’ayant un bon salaire et une excellente qualité de vie, font le choix de repartir à La Réunion pour retrouver certaines racines.

Conclusion :

Il apparaît que nos répondants ont vécu un parcours migratoire distinct d’autres immigrants économiques. Le dispositif, qui leur permet d’étudier durant trois années au CEGEP dans une filière où des besoins de main-d’œuvre sont exprimés, semble pertinent au regard de leur employabilité. Tous ont trouvé un emploi en lien avec leurs besoins et attentes, même si parfois les attentes sont contraintes par des dimensions matérielles et financières. L’emploi en région semble, dans la majorité des cas, être saisi comme l’opportunité de concilier travail et qualité de vie. Si parfois la migration, à l’intérieur du Québec, est envisagée, elle est évaluée en fonction de la qualité de vie qui ne semble pas perçue comme conciliable avec un emploi dans une grande agglomération. Sur nos 12 répondants, une seule personne pense à quitter la région d’études et d’emploi actuel sous l’argument de la difficulté à tisser des liens profonds avec les personnes résidant en région.

Le modèle interculturel semble dresser une frontière pour celles et ceux qui souhaitent s’intégrer encore plus à la culture québécoise. Il ne fait pas obstacle à l’insertion professionnelle car il n’est pas vécu comme un vecteur de discrimination négative, car ce sont les compétences qu’ils détiennent qui favorisent leur emploi. Cet aspect professionnel n’est pas sans nous rappeler Hofstede (2010) et son modèle culturel appliqué au management.

Enfin, nos répondants s’investissent dans un circuit de relations au travers du bénévolat et de l’action communautaire. Cet aspect renvoie au lien établit entre le « don, la dette et l’identité » (Godbout. 2000). En dehors de l’économie de marché et de l’appareil d’Etat qui gère les finances publiques, il existe une autre forme de relations et d’échanges : le don. Le don est primordiale en société, il permet de faire circuler des objets, des symboles, de la relation et crée des liens entre les personnes.

La création de liens multiples avec une société interculturelle permettrait de se forger une identité nouvelle d’immigrant inclue dans une société distincte de ses origines.


+ d’infos / membres sur la page d’accueil www.reunionnaisdumonde.com/r/1/Amerique-du-Nord (562 membres / 300 articles)

Bibliographie :

Arcand S. Najari M. (2010). Situation des immigrants au marché de travail québécois : bref portrait statistique. CAMO. Montréal.
Begin K. et Renaud J. (2012). Emploi qualifié et sous-qualifié chez les travailleurs immigrants sélectionnés au Québec : cheminement en emploi et effet de la grille de sélection. Recherches Sociographiques. Vol. 53, n°2, mai-août 2012, p.297-313.
Boudarbat B. Boulet M. (2010). « Immigration au Québec : politiques et intégration au marché du travail ». Montréal. Cirano.
Feldman D and Bolino M. (2000). Career patterns of self-employed : career motivations and career outcommes. Journal of small business management. Vol38. p.53-67.
Giordanno Y, (2003). Conduire un projet de recherche, une perspective qualitative. Edition EMS, les essentiels de la gestion, Paris.
Godbout J.T. (2000). Le don, la dette et l’identité, Homo donator VS homo Oeconomicus. Boréal. Montréal.
Gohdard-Radenkovic A. « politique de rétention au Canada : écarts entre logique des acteurs de l’institution et logique des étudiants étrangers en situation de transition ? ». In : Hauser C. Milani P. Pâquet M. (2013) « Sociétés de migrations en débat : Québec-Canada-Suisse : approches comparées ». PUL. Québec.
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Hofstede G et Minkov M. (2010). Cultures et organisations. 3ème édition. Pearson édition. Paris.
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MICC. (2013). Plan 2013-2016 MICC. Actualisation de décembre 2013. Gouvernement du Québec.
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Papinot C., Le Her M. et Vilbrod A. (2012) « Jeunes français du Québec Quel mode d’usage des dispositifs d’aide aux nouveaux arrivants ? ». RS Vol. 53.
Parant M. (2001) « Les politiques d’immigration du Canada : Stratégies, enjeux et perspectives ». CERI.
Parent D. et Worswick C. (2004) « Qualification et immigration : réforme de la grille d’admission du Québec et composition de la population d’immigrants s’établissant au Québec ». Cirano. Montréal
Patton M.Q, 2002, Qualitive research & evaluation methods. 3ème ed. Sage publications. Thousand Oaks.
St-Amour M. et Ledent J. (2010). Attraction et rétention de la main des immigrants récents hors Montréal : une analyse longitudinale par cohorte d’arrivée au Québec (1992, 1996, 2000 et 2004). Cahiers Québécois de démographie. Vol. 39, n°1, p59-90.
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