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Raphaël Medoc Elma, jeune au pair à Boston

Publié le 18 octobre 2016

Diplômé d’un MBA de marketing-publicité à Sup de Pub – INSEEC mais aussi du BAFA, il a décidé de partir pour les Etats-unis en tant que jeune au pair. Son objectif : gagner de l’expérience à l’international avant de se lancer sur le marché du travail.


Racontez-nous votre parcours.

Originaire de la Saline-les-Bains, j’ai 26 ans. J’ai quitté la Réunion pour la première fois après mon DUT de gestion à l’IUT de Saint-Pierre. C’était une pause dans mes études pour étudier l’espagnol à Madrid dans le but de trouver un emploi à l’international plus facilement. En rentrant à la Réunion six mois plus tard, j’ai passé les concours des écoles de commerce et de marketing. Je me suis donc envolé vers Bordeaux puis Paris. Une fois mes études terminées, j’ai décidé d’aller aux Etats-Unis en tant que jeune au pair et de voyager à travers les USA avant de trouver un emploi stable.

Parlez-nous des Etats-Unis.

Les Etats-Unis sont un pays immense. J’adore la diversité des paysages. Dans le Nevada, c’est le désert, à New York City, les buildings s’enchaînent les uns après les autres, à Miami il y a une plage de plusieurs dizaines de kilomètres, des geysers dans le Wyoming... Et c’est pareil en ce qui concerne les habitants : entre les cowboys, les new-yorkais, les amish, les créoles de Louisiane, on ne finit jamais de découvrir et de visiter ce pays.

En tant que Réunionnais(e) qu’est ce qui vous paraît le plus proche / le plus éloigné par rapport à notre île ?

Le style de vie est ce qui me paraît le plus éloigné. A Boston le dimanche midi, on va bruncher au lieu d’aller à un repas de famille ; on met 15 couches d’habits juste pour sortir 5 minutes en hiver au lieu d’une simple perd de savates ; on a un vélo au lieu d’une voiture ; on peut tomber sur Ben Affleck en train de tourner un film... Il n’y en a pas un mieux que l’autre, ce sont juste deux styles de vie différents.

Avez-vous des contacts avec des Réunionnais ?

À ma grande surprise, j’ai rencontré une Réunionnaise qui, comme moi, est jeune au pair ici. On partage la même passion pour les voyages. Nous sommes allés ensemble au Mardi-Gras de la Nouvelle-Orléans en Louisiane et nous rentrons tout juste d’une traversée du Mexique d’ouest en est.

Avec sa famille américaine...

Que vous apporte l’expérience de la mobilité ?

Le fait de quitter de l’île m’a permis de rencontrer de nouvelles personnes et de découvrir de nouvelles façons de vivre. Les gens sont tous différents à travers le monde et j’ai envie d’en rencontrer le plus possible. Le multiculturalisme est un gros avantage et je pense que si je me suis adapté aussi facilement, c’est grâce à mes origines réunionnaises qui m’ont appris la tolérance. Autre avantage : lorsque l’on précise d’où l’on vient, les gens ne connaissent généralement pas l’île et sont tout à coup énormément intéressés !

Qu’est-ce qui vous manque le plus de votre île ?

La nourriture et la chaleur des gens sont deux choses irremplaçables où qu’on aille. Quand les papilles gustatives ont été habituées à la cuisine créole, elles sont impitoyables avec les autres cuisines du monde ! J’ai toujours des bières Dodo chez moi, même ici. Je n’arrive pas à tout boire, ne sachant pas quand j’en aurai d’autres...

Quelle est l’image de la Réunion là où vous vivez ?

Très peu de gens connaissent alors on essaye de prêcher la bonne parole. Les gens qui connaissent sont généralement des sportifs, pour la plupart des surfeurs. Ils vous le disent, ils y ont passé leurs vacances favorites. 

Pour finir, quels sont vos projets ?

Après un an et demi à Boston, c’est l’heure pour moi de rentrer et de me remettre sur le marché du travail. Cela dit, j’adorerais trouver un emploi qui me permette de voyager et de découvrir le monde.


Voir le profil de Raphaël Medoc Elma / www.reunionnaisdumonde.com/r/1/Amerique-du-Nord


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