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Appel à la mobilisation en faveur de la recherche sur les cancers pédiatriques

Publié le 23 janvier 2017

« 500 enfants meurent chaque année en France d’un cancer, mais la recherche les néglige parce que cela ne suffit pas à rentabiliser leurs investissements » - Jerry Ayan, auteur de « Pourquoi je suis pas un papillon ? ».


- 500 enfants meurent chaque année en France d’un cancer
- Le cancer est la deuxième cause de mortalité chez les enfants après les accidents
- L’espérance de vie lors d’une rechute chez l’enfant n’est que de deux ans
- POURTANT : en 20 ans, la recherche sur les cancers pédiatriques n’a que très peu progressé

Chaque année en France, cinq cents enfants de moins de quinze ans décèdent d’un cancer. Le cancer est en effet la deuxième cause de mortalité infantile après les accidents. Cela fait beaucoup, surtout si l’on est le parent d’une de ces victimes. Mais cela fait peu pour le monde de la recherche. Une quantité "infime"… Une valeur "négligeable"… Un public "non représentatif"… Parce que les cancers pédiatriques représentent moins de 1% de l’ensemble des cancers, ils sont dits "maladies rares". Alors, la recherche les néglige. Lorsque j’ai voulu inscrire ma fille, à qui on avait diagnostiqué une tumeur cérébrale en 2008, à un traitement expérimental, on nous l’a refusé.

En écrivant Pourquoi je suis pas un papillon ?, j’ai voulu rendre hommage à ma fille Anne-Laure pour le combat qu’elle a mené contre une tumeur cérébrale en 2008, et faire en sorte que ce récit soit une aide pour tous les parents et aidants qui seraient amenés à vivre une telle épreuve, touchant à ce que nous avons de plus chers, nos enfants. Mais je souhaite également profiter de cette parution pour lancer un appel à l’union de toutes les forces pour aider à la recherche sur les cancers pédiatriques.

Aujourd’hui, je me suis fixé un nouvel objectif pour que le credo de ma fille Anne-Laure « La vie continuera, la vie doit continuer » résonne toujours. Je fais désormais campagne, aux côtés de l’Institut Curie, pour que les fonds alloués à la recherche en oncologie pédiatrique soient maximisés et fléchés de manière plus efficiente. Je souhaite que l’énergie déployée par une grande quantité d’associations puisse être canalisée et devenir une force réellement efficace. Je les invite à se regrouper pour agir ensemble.

Songez qu’en vingt ans, la recherche sur les cancers pédiatriques n’a que très peu progressé. Il faut que cela cesse ! Mon action, je veux aussi la dédier à tout le personnel soignant, admirable de dévotion et de compassion, qui a accompagné Anne-Laure, disparue à l’âge de 14 ans en 2012.

Jerry Ayan - Contact : [email protected] - La page Facebook


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