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Vincent Bertil, chargé d’affaires internationales

Publié le 10 août 2017

Diplômé de European Business School Paris, ce Saint-Paulois travaille pour une société américaine de la Silicon Valley. Mordu de Fitness, il partage sur Instagram sa façon de vivre et sa philosophie : « Travaillez, donnez vous les moyens de réussir, profitez de la vie, faites du sport et mangez sain »...

Dans un hôtel de San Francisco avec tous les commerciaux monde de Box - Avec mon frère et un ami à droite

Pouvez-vous vous présenter ?

Vincent Bertil, 26 ans. Je suis originaire de Saint-Paul et diplômé d’un Master 2 en Management des Affaires Internationales. Je suis actuellement en charge de développer les affaires commerciales d’une société américaine de la Silicon Valley, Box.com, sur la région Europe du Sud. Pour information, la Silicon Valley est un lieu à San Francisco, où se trouve le siège social des entreprises les plus innovantes de la planète : Google, Facebook, Snapchat, Apple… et où elles ont été fondées.

Racontez-nous votre parcours.

J’ai quitté la Réunion pour les études. Je me souviens, tout s’est fait très vite. Un samedi après-midi, j’étais à Saint Denis avec mes parents. C’est là que je me suis décidé à postuler au concours d’une école de commerce parisienne. Nous avons déposé le dossier juste à temps, quelques minutes à peine avant la clôture des candidatures… et direction Paris.

Et ensuite ?

J’ai étudié à Paris, Dublin, Madrid ; travaillé à Barcelone, Shanghai. Je suis maintenant de retour à Paris. L’entreprise pour laquelle je travaille, Box.com, est une plateforme de gestion de contenu dans le cloud pour les entreprises. Nous sommes leaders sur ce marché, ma société fait évoluer la façon dont les entreprises travaillent. Nos bureaux parisiens sont au pied de l’Arc de Triomphe, les collègues sont sympas. Je suis dans un environnement où j’apprends tous les jours et je dispose des meilleures formations pour me perfectionner.


Est ce que vous vous sentez bien à Paris ?

Je ne remercierai jamais assez cette ville. Paris est une ville très dynamique et pleine d’opportunités. Cependant, il faut réussir à s’adapter et c’est la partie la plus difficile. J’ai aussi l’occasion de voyager régulièrement en Angleterre et aux Etats-Unis. Je suis quelqu’un qui aime les grandes villes. Grâce à la mobilité, j’ai vécu des expériences très enrichissantes à l’international. Je me suis construit une nouvelle vie, rencontré des nouveaux amis et surtout, élargi mon réseau. Je pratique également le Fitness depuis des années et je suis assez actif sur Instagram, où je communique sur une façon de vivre assez fun : « Travaillez, donnez vous les moyens de réussir, profitez de la vie, faites du sport et mangez sain ».

Quels sont vos projets ?

Mon but est de participer activement à la croissance de Box.com en Europe du Sud et d’être un acteur majeur de la transformation digitale des entreprises. Je sais que je pourrais rentrer à la Réunion et gérer les affaires avec mon père. Mais j’ai encore énormément de chosez à accomplir à l’international.

Qu’est ce qui pourrait vous convaincre de revenir à la Réunion ?

Un projet à plusieurs millions d’euros ou un poste stratégique au niveau économique ou politique lié à la transformation digitale. Je garde un lien très fort avec la Réunion. J’aime rentrer sur l’île pour les vacances, j’ai d’ailleurs appris à apprécier beaucoup plus les choses lorsque je reviens pour quelques semaines. Cependant, mon profil est très orienté international et je n’ai pas fini d’écrire mon histoire.


Quel lien gardez-vous avec la Réunion ?

J’ai déménagé six fois depuis que j’ai quitté l’île et j’ai toujours avec moi un bocal de piment la pâte ! Plus sérieusement j’habite avec mon frère qui est coach sportif sur Paris et que vous pouvez également suivre sur instagram. Je vois régulièrement des amis de la Réunion qui pour certains, travaillent à leur compte. D’autres sont déjà dans le milieu de l’entreprise ou en fin d’année de Master. Ma famille me manque, mon petit frère de 12 ans que je ne vois pas grandir et qui accède cette année aux CREPS (le pôle espoir des jeunes footballeurs) mais aussi le soleil, le paysages, la proximité avec les autres Réunionnais...

Quel est votre regard sur la situation socio-économique sur l’île ?

De part sa situation géographique, la Réunion est en retard en ce qui concerne l’innovation. J’ai vu que la R&D ne représente que 0,58% du PIB et que 9 brevets ont été déposés en 2014. C’est trop peu. Il y a tout un business modèle à réinventer, d’autant plus que les problématiques sur l’île sont uniques. Les habitants de la Réunion sont les mieux placés pour identifier et anticiper les besoins et problématiques locales.

Par exemple la majorité de nos touristes viennent pour des raisons affinitaires. Il faut donc être capable d’aller chercher un autre type de clientèle par des services à forte valeur ajoutée qui se différencient de l’île Maurice et des Seychelles. Je pense que nous n’avons pas d’autre choix que de créer des partenariats très forts avec ces deux autres destinations, pour bénéficier de leur vague de croissance.

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