Voilier solaire réunionnais : appel à participation

Publié le 11 septembre 2017

Entouré des marraines du projets : Erika Vélio et Ambre N’Guyen, Guy Pignolet le clame : le projet Terre-Lune peut « mettre La Réunion en lèr » et proclamer la dimension mondiale de la Réunion. Pour cela, un maximum de soutien est demandé à chacun sur le mail [email protected].

« Même si dans la réalité ce n’est ni très cher ni très compliqué, les institutions n’ont pas suivi, et on ne sait pas si ça va se faire ou non... Je m’adresse aux Réunionnais du monde : est-ce que vous pensez que ce serait une bonne idée pour dire au monde que La Réunion existe ? Dites pourquoi c’est un beau projet en écrivant quelques mots à <[email protected]>... et si le projet se faisait réellement, jusqu’à quel montant seriez-vous prêts à mettre une participation pour attacher votre nom à cette grande aventure ? »

Le projet Papang consiste à envoyer un voilier solaire jusqu’à la Lune. « Un voilier solaire est une grande voile déployée qui est poussée par les rayons du soleil. Ce qui ne s’est jamais fait, c’est un voyage entre la Terre et la Lune. On va tourner autour de la Terre, prendre de l’énergie. Aller d’une orbite à 50 000 kilomètres jusqu’à la Lune, ça prend un an, un an et demi. »

Guy Pignolet, figure scientifique locale, est à la tête du projet, accompagné d’Erika Vélio, brillante ingénieure chez Arianespace, qui a été la marraine de la promotion 2017 des diplômés de la Faculté des Sciences de l’Université de La Réunion, et d’Ambre N’Guyen, étudiante en biologie. « Ambre a acquis une expérience considérable sur l’art de porter La Réunion au plus haut durant l’année où elle vient de porter la couronne de Miss Réunion 2016 ».

« Il faut pour garantir le projet d’un demi million d’euros. Ce qui semble beaucoup, mais au niveau des grandes entreprises, c’est pas énorme. C’est faisable mais ça a besoin d’être fait tout de suite si on veut que ce soit un projet réunionnais. C’est l’occasion de montrer la dimension mondiale de la Réunion et montrer qu’on peut être leader. C’est bénéfique pour le tourisme, l’industrie. »