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Roann Robert, ingénieur d’affaires à Cegelec Réunion – Spécial Retour

Publié le 21 septembre 2017

A 25 ans, ce Saint-Andréen diplômé de l’école des Mines de Nantes (après une prépa scientifique au lycée Leconte de Lisle) s’est fait embaucher par l’entreprise de son stage de fin d’études. Il revient sur son parcours et ses voyages.

Témoignages de Réunionnais qui ont choisi de partir se former pour mieux revenir travailler au pays : Article publié dans Objectif Emploi, supplément du Quotidien de la Réunion – 21 septembre 2017 (cliquer pour lire)


ALLER...

Après avoir effectué mon cycle de classe préparatoire aux Grandes Écoles en spécialité Physique-Chimie au Lycée Leconte de Lisle, j’ai quitté la Réunion en août 2013 pour intégrer l’école d’ingénieurs des Mines de Nantes. J’y ai étudié pendant trois ans l’ingénierie des systèmes énergétiques.

Pour un Réunionnais, c’est toujours compliqué de quitter son île et ses racines. Mais je me suis adapté plutôt rapidement. Malgré la rudesse du climat, Nantes est une ville étudiante animée et où il fait bon vivre. "Mi té cuisine kan mêm mon ti rougail saucisses pou réchof lo kér kan té fai frai".

Arrivé sur place, la formation ainsi que l’environnement dans lequel j’ai étudié ont correspondu à mes attentes. Je me suis retrouvé sur un campus à l’américaine qui proposait plein d’activités sportives et culturelles, au sein d’une école compétente et d’un réseau développé d’anciens élèves : un gros avantage pour anticiper son avenir professionnel ! Dans le cadre de mes stages, j’ai même eu l’occasion d’effectuer une mission de trois mois en recherche et développement dans les énergies au Québec pour le ministère local des Ressources Naturelles.

AIDES ET DEMARCHES

Les démarches sont classiquement lourdes au niveau des administrations (il ne faut pas s’y prendre au dernier moment !) mais les aides de la continuité territoriale et de LADOM m’ont permis de bénéficier d’un billet d’avion pour la métropole remboursé à hauteur de 50% (100% pour les étudiants boursiers). Grâce au Passeport Mobilité, j’avais également droit à ces contributions financières pour pouvoir retourner une fois par an à La Réunion pendant les grandes vacances de Juillet-Août.

J’ai trouvé un logement sur le campus de l’école. N’étant pas boursier, je n’avais pas énormément d’aides. Les APL (Aides Personnalisées au Logement) m’ont permis de couvrir une partie du loyer de 32 m² dans lequel je vivais. Concernant les transports, ils sont plutôt bien desservis dans les grandes agglomérations de métropole, contrairement à la Réunion.

New-York, Amsterdam...

RETOUR GAGNANT

Suite à ces trois années d’études d’ingénieur, j’ai effectué mon projet de fin d’études dans une filiale de VINCI Energies à La Réunion : Cegelec, spécialisée dans le secteur de la climatisation, de l’électricité et des ascenseurs. Par la suite, après l’obtention de mon diplôme et une recherche d’emploi active de trois mois, je me suis tourné à nouveau vers mon entreprise d’accueil qui avait besoin d’un ingénieur suite à une recrudessence d’activité. Ils n’ont alors pas hésité à m’embaucher.

J’exerce actuellement le métier d’ingénieur d’affaires junior à Cegelec Génie Climatique La Réunion, filiale du groupe Vinci Energies. En lien avec un chargé d’affaires confirmé, mes missions dans le secteur de la maintenance des systèmes de climatisation sont multiples : réponses à des appels d’offres et propositions de contrat, management d’une équipe de technicien de maintenance, gestion d’un portefeuille client, gestion financière etc.

BILAN

En plus d’un gain indéniable en maturité, la mobilité m’a apporté une ouverture d’esprit sur le monde. Les stages à l’étranger permettent notamment de découvrir de nouvelles cultures et manières de vivre et de faire de nouvelles rencontres enrichissantes.


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