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Le Bon Sens des Hommes (et la folie du monde) – participer au documentaire

Publié le 5 octobre 2017

« Dans ce film je m’intéresse aux pratiques traditionnelles créoles oubliées qui reviennent à l’ordre du jour parce qu’elles incarnent tout simplement le « bon sens » des anciens. Un retour à la sagesse salvateur dans notre monde devenu fou… »
Anaïs Charles-Dominique, Réalisatrice

Il s’agit de portraits de Réunionnais qui se battent pour la transmission des savoirs traditionnels (planter, se soigner avec les tisanes, vivre de peu) dans un contexte mondial de crise écologique et sociale (épuisement des ressources naturelles, dérives de l’alimentation industrielle, surconsommation, gaspillage, perte des repères). Le film est co-produit par Réunion Première et Canal Plus Réunion et sera diffusé prochainement.

Où sont passés nos savoirs ancestraux ? Planter pour manger, se soigner avec les plantes, construire de ses mains : nos anciens savaient tout faire. Aujourd’hui, notre système moderne arrive en bout de course et nous ramène à l’essentiel.

Les personnages

Ingrid Varon, la jeune poétesse, Bernard Grondin, qui donne une seconde vie aux objets et aide ainsi les autres à se relever, Max Fontaine, le paysan inspiré, Daniel Bègue et Annie-Claude Abriska, les éveilleurs de conscience et William Silotia, heureux tisaneur. Ils font appel à leur mémoire, au bon sens des anciens qui savaient vivre en autonomie : se nourrir, se soigner, recycler, vivre en communauté. Comment retrouver aujourd’hui ces connaissances traditionnelles pour aller dans la bonne direction ? Celle d’un monde plus juste et plus humain.

« CES RÉUNIONNAIS QUI RÉVEILLENT UNE CONSCIENCE ÉCOLOGISTE CRÉOLE ÉCRASÉE PAR L’ÉVOLUTION RAPIDE DE LEUR SOCIÉTÉ".

Nous lançons une campagne de financement participative pour pouvoir boucler le budget du film : www.pouss-pouss.re/fr/le-bon-sens-des-hommes
Je fais appel à votre aide pour achever ce film documentaire, qui me tient à cœur et sur lequel de travaille depuis plus d’un an et demi !

La réalisatrice : ANAÏS CHARLES DOMINIQUE


J’ai été journaliste pendant une dizaine d’années en Afrique du Sud et à La Réunion, avant de me consacrer pleinement au documentaire, depuis 2012. J’ai réalisé plusieurs documentaires (Prisonnier d’un mythe, 2009 ; L’Horizon Cassé, 2012 et Maloya, j’écris ton nom, 2015) et une série documentaire (La vie devant soi, 2013) qui portent sur des thèmes différents mais sont tous reliés par un questionnement sur l’identité et la culture réunionnaise actuelle.

Se nourrir sainement

Nos personnages cultivent sans pesticides et sans eau et veulent guider le plus grand nombre de Réunionnais vers le bio. Ils se réfèrent au mode de vie des anciens qui vivaient pour certains en autarcie grâce à leur potager et à leur parc volaille. L’autonomie alimentaire est-elle possible à l’échelle de l’île ? Oui, si l’on change de système agricole ! Nos personnages s’interrogent sur ce que l’on mange : d’où viennent les fruits et légumes de nos étals ? Sont-ils arrosés de pesticides ? Comment sont-ils produits ? L’élevage local est-il sain ?

Se soigner naturellement

Après les nombreux scandales liés aux médicaments, le succès des tisanes est grandissant. Comment revenir à une utilisation traditionnelle des plantes permettant de traiter les petits troubles du quotidien ? Il faut pour cela écouter les anciens qui ont encore les connaissances nécessaires pour utiliser les piedboi qui nous entourent…

Consommer moins

Le recyclage et l’économie font partie de la culture créole. « Il y a une époque où il n’y avait pas de déchets à la Réunion », explique un de nos personnages « car tout était recyclé ». Comment prendre conscience aujourd’hui que le consumérisme nous consume, nous pousse à produire toujours plus et épuiser les ressources de la planète.

Etre solidaire dans sa communauté

Notre monde moderne souffre de l’individualisme et de la compétition alors que l’on savait auparavant aider son voisin ou partager un repas. Désormais, des associations comme Emmaüs, incarne ces valeurs en plaçant la réinsertion par l’activité au cœur de sa mission. Nos personnages s’intéressent à l’importance du lien humain et de la relation à l’Autre plutôt qu’à la richesse matérielle.

Nous lançons une campagne de financement participative pour pouvoir boucler le budget du film : www.pouss-pouss.re/fr/le-bon-sens-des-hommes


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