Publicité

Mickaël Corré, membre du Club Motocycliste de la Police Nationale

Publié le 4 décembre 2017

Originaire de la Bretagne dans les hauts de Saint-Denis, il est affecté à Paris à l’issue de son école de police à Fos-sur-Mer. Mickaël s’est lancé pour défi de participer au championnat d’enduro de la ligue Ile-de-France et recherche des sponsors.


Pouvez-vous vous présenter ?

Mickaël Corré, 34 ans, Motocycliste de la Police Nationale. Je suis originaire des hauteurs de la Bretagne à Saint-Denis. Après le bac, j’ai tenté une année de Fac pendant laquelle je me suis présenté à plusieurs concours. C’est ainsi qu’en 2004 j’ai eu ma toute première expérience en Métropole en intégrant l’école de police de Fos-sur- mer dans les bouches du Rhône, en qualité d’adjoint de sécurité.

Et ensuite ?

De retour à la Réunion, j’ai pris mes premières fonctions mais j’ai vite ressenti le besoin d’évoluer. J’ai alors préparé le concours de Gardien de la Paix. Début 2008, le concours de Gardien de la Paix en poche, ce fût un retour pour moi en école de police à Fos-sur-Mer, cette fois pour une année complète. Affecté à Paris à l’issue de cette formation, je me suis tout d’abord installé en Seine Saint-Denis et par la suite dans le Val de Marne.

Où en êtes-vous aujourd’hui ?

En 2018, pour entamer ma 10ème année en Métropole, je me suis lancé un nouveau défi : celui de participer au championnat d’enduro « ligue Ile de France ». Fort de mon expérience professionnelle, j’ai eu la chance de me voir proposer un guidon pour la prochaine saison par le biais du Club Motocycliste de Police Nationale. Je suis à la recherche de sponsors pour me suivre dans cette aventure !

A vrai dire, nous sommes deux Réunionnais installés en métropole dans ce cas, à nous lancer dans la compétition enduro. Nous sommes tous les deux fonctionnaires de police en poste à la 3ème compagnie motocycliste de Paris et nous cherchons des partenaires pour notre saison 2018. Nous allons participer à huit courses sur l’année, sous les couleurs du club motocycliste de la Police Nationale. Le contact si vous pouvez nous aider !

Que vous apporte l’expérience de la mobilité ?

Je me trouve « grandi » d’avoir quitté l’île et de pouvoir évoluer au niveau professionnel. Grâce à mon travail, j’ai eu l’occasion de découvrir d’autres régions lors de divers déplacements. Cependant le manque de la famille se fait ressentir au quotidien même si je suis épanoui sur le plan professionnel.

Qu’est-ce qui vous manque de la Réunion ?

Tout me manque ! Mais ce qui me manque le plus, c’est « mon zalor », ma fille qui vit avec sa mère et que je vois trop rarement. Raison qui fait que je demande ma mutation chaque année… Je vis aujourd’hui dans une belle région, mais aucun autre endroit pour moi ne pourra égaler les charmes de la Réunion et le savoir vivre ensemble qui fait notre force.


Quels objets de la Réunion avez-vous apporté dans vos valises ?

Je n’ai pas pris grand-chose si ce n’est une photo de mes grands parents. Attaché à la culture réunionnaise et aux valeurs familiales, je garde en tête que ce n’est qu’un voyage et que le retour pour la Réunion se fera tôt ou tard.

Avez-vous des contacts avec des Réunionnais ?

De part mon métier, je suis au quotidien en contact avec d’autres Réunionnais qui comme moi ont fait le choix de la mobilité. Grace au réseaux sociaux, de nouvelles rencontres se font aussi lors de divers rassemblements en région parisienne.

Quelle est l’image de la Réunion là où vous vivez ?

L’ignorance et le programme scolaire national font que les gens connaissent trop peu la Réunion. Nous sommes souvent assimilés aux Antilles et beaucoup de gens pensent encore que nous venons de découvrir la civilisation… Or la réalité est toute autre. Je pense que La Réunion dispose aujourd’hui de tous les facteurs favorable pour connaitre une belle croissance économique !


Le mot clé Administration / Sport

Publicité