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Marc De Bollivier, chef d’équipe chez Tecta à Ottmarsheim (68)

Publié le 10 mai 2006

A 46 ans, Marc est chef d’équipe à Tecta SA, une entreprise de transformation de métaux dans le Haut-Rhin. Musicien et interprète amateur depuis plus de 20 ans, il chante le séga et le maloya et pratique un peu de moringue. Un sport en plein développement en métropole : l’année prochaine l’association Freedom envisage de recruter en stage un animateur de danse sportive pour enseigner cet art.

Marc De Bollivier
Marc, ici lors d’une soirée réunionnaise mêlant tous les âges, a créé l’association Freedom en Alsace.

Racontez-nous votre parcours.

"Je suis originaire du Tampon. J’ai quitté l’île pour faire mon service militaire. Mon parcours m’a mené dans différentes villes telles que Djibouti, La Rochelle, Rochefort, Guebwiller, Mulhouse et enfin Ottmarsheim. Je me souviens de mon arrivée en métropole, en plein hiver. J’étais très heureux de mes découvertes et aventures. En même temps j’étais triste de ne plus revoir toutes les belles filles que j’ai connues !"

Avez-vous des contacts avec des Réunionnais en Alsace ?

"Je suis Président d’une association que j’ai créée et à travers elle, je rencontre des anciens et des nouveaux arrivants de la Réunion. Nous organisons souvent des soirées créoles pour rassembler les Réunionnais de la région Alsace. Nous parrainons aussi des enfants défavorisés en Afrique. C’est formidable car cela m’aide à me rendre utile".

Marc De Bollivier
Dans la salle polyvalente d’Ottmarsheim, un chèque de 3070 euros a été remis à l’Association IRCC qui s’occupe des malades du chik sur l’île.

Quels ont été les avantages / inconvénients du fait de venir de la Réunion dans votre parcours ?

"J’ai un avantage, c’est d’être quelqu’un d’honnête, de poli et de respectueux. J’ai eu beaucoup d’inconvénients mais je préfère ne penser qu’à la multitude d’avantages dont j’ai pu profiter grâce à la mobilité".

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes Réunionnais ?

"Se rendre utile et représenter la Réunion le mieux possible, sans commérage. Ne jamais être raciste. Si ma vie peut servir d’exemple, je dirais que je suis non fumeur et je n’ai jamais consommé aucune drogue. Ceux qui y touchent, surtout les jeunes, ne se rendent pas compte que plus tard, c’est tout le système nerveux qui est atteint. SAK lé pli méyèr sé mon salitation pou zot".

Contact : [email protected]

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