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Angers, ma ville d’adoption, la ville de mes plus belles années

Publié le 6 avril 2010

Angers tu es devenue l’amour de mes pensées. Le petit sapeur était captivé, même s’il avait souvent froid, au nez. Angers, j’ai mon cœur qui se noie dans mes pleurs. Je dois te quitter, retourner auprès de mes vieux.

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Je t’ai connu quand j’ai servi ma patrie, dans les années où les côtes de Bretagne étaient souillées par un pétrolier. J’ai appris le maniement de l’armement, crapahuter dans ta boue, camouflé dans ta neige,
pour les obligation de la nation et j’ai découvert ton territoire.

Angers tu es devenue l’amour de mes pensées. Le petit sapeur était captivé, même s’il avait souvent froid, au nez. Tu a su lui redonner l’espoir, pour qu’il puisse écrire quelques pages de son histoire, dans le pays la confrérie des boules de fort. Un jeu qui n’existe que dans l’Anjou, et ses abords.

Tous mes bienfaits, je les ai appris ici dans ces lieux. Tu m’as adopté après mon service, m’a chargé en positif.

Angers, j’ai mon cœur qui se noie dans mes pleurs. Je dois te quitter, retourner auprès de mes vieux. Je ne pourrai plus jamais t’oublier, magnifique que tu es. Tu lis dans mes pensées, car c’est toi qui ma créé. Tes belles images seront rivées et véhiculées dans ma mémoire. Je les sortirai à chaque occasion, je te ferais admirer aux gens qui côtoient mon espace. Mes explications, mes descriptions les feront tomber en admiration, devant ma ville adoption.

Angers ton château du roi René vestige du passé abrite tout un quartier où les rues sont pavées. Angers j’ai pêché dans tes eaux des sandres des brochets. J’ai connu tes forêts, la cueillette des bolets.

Ton ciel mitigé, quand vient le moi de mai, toute la ville fleurit, les parcs et les jardins parfument la marche du baladin, embaument les allées d’une senteur de saison.

Angers j’ai goûté ton vin. Je me suis enivré jusqu’au petit matin. Rien à craindre de ce nectar, bien des fois je l’ai vu sur la table des rois.

Angers sur ta terre j’ai vécu mes plus belles années, mes premiers amours dans la douceur angevines. Le pays de mon histoire, l’aoc de ma mémoire. L’Anjou et le Maine et Loire, pays de ma gloire, je viendrai te revoir.

A. AMMANY

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