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Fabrice Asson, policier municipal en Bretagne, héros du quotidien

Publié le 19 février 2018

Pour avoir sauvé une jeune fille du suicide suspendu à 80 mètres de hauteur alors qu’il était en civil, il a été décoré par le Préfet des Côtes d’Armor de la médaille du Courage et du Dévouement. Betty Cerveaux-Mayer l’a interrogé pour Réunionnais du monde.


Pouvez-vous vous présenter ?

J’ai 41 ans ; je suis marié et père de deux enfants, policier municipal depuis 2005. J’ai débuté dans la fonction au sein de la ville de Sainte Marie à la Réunion. En 2010, je suis arrivé à Cannes en mutation ; j’y suis resté cinq ans. Depuis 2015, je réside en Bretagne. Après un passage à Saint Brieuc, je travaille depuis depuis un an à la police municipale de Paimpol.

Est-ce que vous êtes bien installé en Bretagne ?

Oui, j’entraîne les jeunes footballeurs du club de Trémuson. Je suis également moniteur en maniement des armes pour les policiers municipaux et moniteur de bâton télescopique, tonfa et techniques professionnelles d’intervention pour les policiers municipaux. A ce titre, je suis formateur au CNFPT.

En juin 2017, vous vous êtes illustré à Saint-Brieuc en sauvant une jeune fille désespérée qui tentait de se jeter d’un pont. Parlez-nous de cet événement.

Nous étions plusieurs passants pour ce sauvetage. A environ 80 mètres de haut, j’ai dû monter dans le filet de sécurité pour y récupérer la jeune fille. J’étais en civil mais dans ces circonstances, on ne se pose pas question. C’est de l’instinct. C’est le soir, juste avant de dormir, que se mesurent les choses et les risques qu’on a pu prendre...


Coupure de presse / photos : www.ouest-france.fr

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