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Festival Ti piment 2010 : musiques de l’océan Indien à Nancy du 8 au 13 juin

Publié le 23 avril 2010

Le festival Ti Piment 2010, 4e du nom, aura lieu du 8 au 13 juin à Nancy. Lafous’, Davy Sicard, Z’Île Band la Rényon et le groupe de moring Kouleur la Rényon représenteront l’île. Après avoir habité les bosquets du parc Sainte-Marie et les salles de L’Autre Canal, Ti Piment s’installera les 12 et 13 juin dans un tout nouveau décor : le parc verdoyant de la Pépinière et partout en ville la semaine précédente. Suivez le programme…

affiche festival ti piment 2010

La première coupe du monde de football organisée en Afrique du Sud permet d’ouvrir une belle fenêtre vers des horizons peu explorés dans la programmation. Nous continuerons à voguer d’île en île de l’océan indien et à explorer d’autres pays du continent africain au travers du thème de l’art et de l’engagement.

Les célèbres Mahotella Queens, ambassadrices du Mbaquanga, style musical dansant et festif offriront un spectacle détonnant. Vous pourrez assister à la projection du documentaire ‘Have You Seen Drum recently ?’ retraçant la vie d’une revue culturelle de la communauté noire durant l’apartheid, suivi d’un concert solo du guitariste Lucky Ranku, militant anti-apartheid en Europe.

Avec des groupes communautaires comme Tsiliva, Lafous’, Na Esséyé ou M’Toro Chamou, la tradition se métissera entre les îles. Madosini œuvrera quant à elle pour la reconnaissance de son patrimoine Xhosa sud africain et Naomi Canard contera son pays. Le groupe Fanga proposera des pistes de réflexion sur l’engagement grâce à l’afro beat – style musical qui dénonçait les abus des gouvernements au Nigéria. Enfin, les styles et les origines musicales fusionneront et participeront d’un engagement artistique résolument orienté vers le métissage avec ilanga.

L’échange sera donc entier notamment avec le projet sharp sharp ! rapprochant différents quartiers de l’agglomération nancéenne autour de la pratique et l’approche du son.

Changement de support, le peintre Bruce Clarke offrira un commentaire critique sur le monde contemporain à la Galerie Socles et Cimaises et les dessinateurs de la revue de bandes dessinées Bitterkomix œuvreront pour une thérapie subversive sur la question raciale. Ils exposeront à l’espace My Monkey.

Ti Piment propose une réflexion sur l’engagement de chacun aujourd’hui avec un côté festif comme nous l’avons toujours véhiculé. Une fête ! celle du métissage des origines et des rencontres entre générations autour des musiques et d’une restauration et buvette typiquement pimentées !

Bon festival à tous !

Les artistes de la Réunion sur scène

Z’Île Band la Rényon

Z’Île Band la Rényon

Samedi 12 Juin - 14h00 en déambulation en ville puis sur le festival

Entre rythmes novateurs et traditionnels de la Réunion, Z’Île Band la Rényon fait rouler, déhancher et voyager les foules à travers la ville. L’orchestre de la fanfare, composé de 7 musiciens (sax, tuba, trompette, flûte picolo et roulèr, pikèr, kayemb, djembé, sati...) entraîne le public dans les musiques typiques de l’île : Séga, Maloya...
Riches de leurs expériences personnelles, les membres de la fanfare offrent un spectacle déambulatoire duquel émane la chaleur du soleil des z’îles et la fougue musicale de l’Océan Indien.

Z’île Band La Rényon s’inspire des Orchestre « lontan », typiques de l’île et principalement composés de Cuivre (appelés aussi « Orchestre en cuivre »). A l’époque où le seul moyen de locomotion courant était les pieds, les musiciens partaient, leur instrument sur le dos ou la tête durant plusieurs jours. Ils arpentaient ainsi les sentiers de l’île à l’occasion des bals, mariages, baptêmes...

Moring - Kouleur la Rényon

Moring - Kouleur la Rényon

Dimanche 13 juin

Le moring est un sport de combat rituel associant la musique, l’expression corporelle et la symbolique magique héritière des traditions guerrières et des cultes afro-malgaches.
Art populaire, il a existé sur tout le territoire réunionnais et a connu un grand développement jusqu’ aux années cinquante, tout en affrontant à la fois les préjugés « BATAY KREOLE » et les interdits administratifs dus aux profondes mutations socio-économiques. De cette disparition, il a été réduit à quelques exhibitions acrobatiques dans les spectacles.

Par ses nombreuses implications, il représente un art de développement des qualités physico-intellectuelles et morales de celui qui le pratique et cultive chez l’adepte le sens de l’honneur, de la camaraderie et de la maîtrise de soi. Aujourd’hui, une poignée d’hommes soucieux de redonner à une jeunesse déracinée leur véritable identité s’investissent et mettent tout en œuvre afin de renouer ce peuple avec son passé.

Davy Sicard

Dimanche 13 juin – 19h00

Elu meilleur artiste 2009 des Trophées
des Arts Afro Caribéens, Davy Sicard envoûte
avec sa voix pure et son maloya plein de
modernité. Aux instruments traditionnels,
essentiellement des percussions comme le « 
rouleur », un gros tambour et le « kayanm »,
un cousin des maracas, se mêlent des sonorités
plus familières comme la guitare et la basse.
Une alchimie singulière qui donne naissance à
une musique inédite, empreinte de douceur et
très mélodique.
Entre le festif et l’intime, Davy Sicard
nous transporte dans l’univers sonore de son
pays cosmopolite et de sa personnalité de
Créole du bout du monde.

Chez Davy Sicard, c’est d’abord sa voix unique qui accroche l’oreille. Accompagnée
par des harmonies vocales et des choeurs aériens, elle flirte avec tout un art du chant
a cappella qui est l’apanage des musiques du monde les plus intenses, celles qui ont
une âme et qui sont attisées par ces mêmes sources ancestrales et multi-séculaires
qui ont donné le gospel et la soul. Avec son néo-blues métissé, il possède la magie
des musiques insulaires, celle qui amène le public au voyage, qui reflète les différentes
composantes d’un peuple aux origines multiples : l’Inde et Madagascar bien sûr, mais
aussi l’Afrique et l’Europe. Et c’est à travers ces différentes sources d’inspiration et le
mélange d’instruments traditionnels et modernes, que le « maloya kabosé » revendiqué
par le chanteur prend tout son sens.

« Davy Sicard est l’artiste le plus emblématique de la musique réunionnaise (…)
Ce jeune poète et compositeur fait jaillir les origines multiples de son peuple (…) Sa voix,
protéiforme, est un feu d’artifice de couleurs. Sicard sait chanter comme un bluesman du
Delta, atteindre des registres impressionnants évoquant ceux des castrats, ou emprunter
le timbre d’un Jeff Buckley. » L’EXPRESS

Lafous’

Dimanche 20 Juin - A partir de 14h30
Parc des Bosquets / Lunéville

Lafous’ propose un partage des chants réunionnais autour des instruments traditionnels du Maloya tels que le rouler, le kayanm ou le piker. Le groupe invite à la danse avec un Maloya distillé dans une version urbaine, tendue, rageuse, colorée au bitume des cités. L’occasion de poursuivre le festival aux portes de l’été avec un concert festif et coloré. Une petite restauration typique et une buvette sur place viendront agrémentées l’après-midi.

Voir le programme complet

DEVENEZ BENEVOLES !

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Dossier de presse Tipiment 2010
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