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Maxime Cassam Chenaï, sur les pistes d’Afrique pour une série de reportages sur le sport

Publié le 12 mai 2010

A l’initiative avec Antoine Ludger du projet « Pistes d’Afrique », Maxime parcourt le continent noir avec sa caméra à la recherche de belles histoires autour du sport et des sportifs.
A 26 ans, il traversera une dizaine de pays avant de rejoindre l’Afrique du Sud pour couvrir les célébrations africaines autour de la Coupe du Monde de Football.

Voir la vidéo sur l’incroyable épopée de l’ASKO Bamako, petite équipe de quartier montée en 1ère division de football au Mali.

Maxime Cassam Chenaï

Lire aussi : Reportage Photos sur le sport en Afrique

Racontez-nous votre parcours.

Ma famille est originaire de Madagascar d’où certains sont partis pour s’installer à la Réunion. Comme elle est grande, j’ai aujourd’hui la majorité de ma famille proche paternelle dans l’île, que je visite régulièrement même si je n’y ai pas vécu sur une longue période. En ce sens, je me sens un peu réunionnais ! Aujourd’hui ma famille est présente dans les affaires, notamment au travers de Sogecore. Au niveau personnel, je suis diplômé d’EM Lyon en 2007 (ex ESC Lyon), actuellement chargé de mission auprès du directeur général d’Altedia, un cabinet de conseil en RH, communication et management à Paris.

Quels objets de la Réunion avez-vous gardé ?

Les objets que je garde de l’ile sont d’abord les photos de la famille. Je conserve aussi un morceau de roche du volcan, vraie particularité et dont la notoriété est malheureusement en train de prendre un coup sous l’impulsion de l’activisme de son homologue islandais qui n’en finit plus de truster l’actualité !

Parlez-nous de votre projet actuel : « Pistes d’Afrique ».

Le projet que je mène illustre mes envies de bouger : Pistes d’Afrique propose de découvrir le continent différemment au travers de la pratique du sport. Une façon originale et amusante de monter en puissance vers la coupe du monde de football en Afrique du Sud et de célébrer aussi le cinquantenaire des indépendances des ex colonies françaises, dont Madagascar notamment.

Comment vous est venue cette idée ?

"Parce que chaque sportif a une histoire à raconter". Grâce au sport, et à la première Coupe du Monde de Football organisée sur le continent, l’année 2010 sera l’Année de l’Afrique. Nous profitons du coup de projecteur qui sera donné par cet évènement pour tenter d’élargir l’attention au delà de l’Afrique du Sud, et à l’ensemble des sports pratiqués.

L’incroyable épopée de l’ASKO Bamako, petite équipe de quartier montée en 1ère division de football au Mali


Pistes d’Afrique vous propose de partir avec nous à la découverte du sport africain comme il est véritablement vécu sur le terrain. En utilisant le sport, moyen de communication universel et fédérateur, nous allons à la rencontre des habitants des pays que nous traversons en Afrique de l’Ouest, pour qu’ils nous transmettent leur propre vision du sport et nous fassent partager leurs plus belles histoires. Nous donnons également la parole aux sportifs, associations et ONG qui utilisent le sport comme réponse à des problématiques d’éducation, de paix ou encore de développement économique.

Où en êtes-vous de votre périple ?

Nous sommes partis avec Antoine le 13 mars 2010 avec une première étape au Sénégal, terre des lions de la Teranga et pôle sportif majeur de l’Afrique de l’Ouest. Nous nous dirigons ensuite vers le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin, le Cameroun avant de rejoindre l’Afrique du Sud pour la tant attendue Coupe du Monde de Football 2010. Tout au long de ce périple nous vous ferons partager les belles histoires du sport africain que nous aurons pu découvrir. Voici les dates approximatives de nos séjours dans ces pays :
- Sénégal : du 13 mars au 12 avril
- Mali : du 12 au 23 avril
- Burkina Faso : du 23 avril au 6 mai
- Ghana : du 7 au 12 mai
- Côte d’Ivoire : du 12 au 17 mai
- Togo : du 18 au 22 mai
- Bénin : du 22 au 26 mai
- Cameroun : à partir du 26 mai

rugby Afrique
La Maison du Rugby - Yoff - Sénégal

Quels sont vos projets à plus long terme ?

Ma formation m’ayant donné l’occasion de voyager, j’ai donc l’habitude de la mobilité. Je n’exclus pas de m’installer durablement un jour, soit à la Réunion, soit à Madagascar si je peux aider les entreprises de la famille et que le projet est motivant.

Quelle est l’image de la Réunion là où vous vivez ?

Dans le contexte actuel de difficultés économiques qui n’en finissent pas, il est de bon ton en métropole et à Paris en particulier de trouver des boucs émissaires, des "boulets" assumés au travers de subventions. La Réunion avec son image de « glandeurs sous le soleil » est parfois citée comme appartenant à cette catégorie. Néanmoins, ceux qui connaissent l’île en ont une tout autre image : atouts nombreux et chaleur humaine des Réunionnais.

Quel est votre regard sur la situation socio-économique de l’île ?

N’étant pas un expert, il m’est difficile de dresser un panorama complet. Néanmoins j’ai le sentiment que la Réunion possède un avenir plus radieux que ne laisse penser son image depuis la Métropole. Ressources nombreuses, marché qui compte avec l’explosion de la démographie et individus pétris de talents… voici quelques uns des atouts de l’ile sur lesquels s’appuyer pour relever le défi de poursuivre le développement réunionnais.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes Réunionnais ?

Parcourir le monde et sortir un peu de l’île pour aller à la rencontre de la talentueuse diaspora réunionnaise.

Que pensez-vous du site www.reunionnaisdumonde.com ?

Bonne initiative particulièrement adaptée à l’éparpillement des Réunionnais partout dans le monde. On garde un lien avec l’île !

Le site de Pistes d’Afrique

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