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Stéphane Folio, étudiant à l’ESTACA et passionné de rallye automobile

Publié le 16 janvier 2011

Après deux ans de classes prépa au lycée Lislet Geoffroy, Stéphane intègre l’Ecole Supérieure des Techniques Aéronautiques et de Construction Automobile à Laval. A 20 ans, il est étudiant en troisième année de cette école d’ingénieur spécialisée dans les domaines automobile, aéronautique et ferroviaire. Il profite de la vie associative de l’école pour pratiquer la compétition en rallye automobile.

Stéphane Folio
Au local des associations : "la voiture de l’association ICAE qui permet aux étudiants de découvrir l’univers du rallye"

Racontez-nous votre parcours.

Originaire de Saint Gilles Les Hauts, j’ai quitté l’île après avoir fait deux ans de classes préparatoires au lycée Lislet Geoffroy à Sainte Clotilde. J’avais beaucoup d’à priori, comme beaucoup d’étudiants je pense, notamment sur l’endroit où j’allais être et sur les difficultés à trouver un logement dans un délai réduit. Cependant, en faisant une classe préparatoire et en voulant travailler dans le monde de l’automobile, je m’étais préparé psychologiquement à ce changement d’horizon.

Comment se sont passés vos débuts en métropole ?

Je suis arrivé en métropole en ayant la chance d’être accompagné par mon père. La tâche était plus facile. J’ai eu beaucoup de chance concernant la recherche de logement car en un après midi c’était bouclé... Laval est une ville où l’on peut s’installer assez facilement. La première chose étonnante a été de voir le panneau de la commune très tard sur la route... petite ville oblige ! Mais ce fut agréable de découvrir une ville sympa avec un cours d’eau et de dimension réduite. Je n’étais pas trop dépaysé par rapport à la Réunion.

Où en êtes-vous aujourd’hui ?

Je suis en troisième année de l’ESTACA. Mon objectif est d’obtenir mon diplôme tout en pratiquant la compétition automobile en parallèle. Je souhaite également voyager et profiter des opportunités offertes par l’école sur le plan international. Et évidemment découvrir ce coin de France, profiter de toutes les manifestations et opportunités offertes, la distance entre la Réunion et la métropole ne le permettant pas.

Que vous apporte cette expérience de mobilité ?

Cette expérience m’apporte beaucoup sur tous les plans. Elle me permet de devenir autonome, de découvrir des lieux, des personnes de tous pays et d’apprendre à vivre sans mon île... ce qui n’est pas chose aisée ! Tout me manque : la famille, les amis, la cuisine, le soleil…

Avez-vous des contacts avec des Réunionnais ?

J’ai gardé contact avec les copains de la prépa et j’ai de la famille sur la métropole. J’ai également fait la connaissance d’un Réunionnais déjà présent dans l’école.

Quel est votre regard sur la situation socio-économique de l’île ?

Avec la distance, on se rend compte que la Réunion est active sur les plans social et économique. Notre île n’a rien à envier aux régions de France.

Quelle est l’image de la Réunion là où vous vivez ?

La Réunion est un petit paradis ! Il y a beaucoup de préjugés, notamment sur la taille de l’ile... c’est toujours drôle de répondre à des questions telles que : “vous vous connaissez tous à la Réunion, non ? “. Nous sommes perçus comme des chanceux.

Vous même, quel est votre regard sur la région où vous vivez et ses habitants ?

La région Pays de la Loire est une région très campagnarde qui rappelle beaucoup les hauts de la Réunion. Les gens y sont sympas, la vie s’écoule tranquillement et on est loin du stress des grandes villes.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes Réunionnais ?

Foncez ! Si votre cursus le permet, profitez de la mobilité, cela ne peut être que bénéfique... Même si vous êtes amenés à retourner sur l’ile plus tard. Il ne faut pas avoir peur de bouger !

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