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Thomas Payet, étudiant au Conservatoire Libre du Cinéma Français

Publié le 15 janvier 2006

Au pied des marches avec son accréditation. Thomas, 22 ans, est un passionné de cinéma. Parallèlement à ses études, il travaille beaucoup en tant qu’assistant réalisateur ou régisseur sur des téléfilms, courts métrages, pubs et clips vidéo. Il réalise également des courts métrages.

Thomas Payet

Racontez-nous votre parcours.

"Mon bac ES en poche, j’ai quitté Saint-Denis pour Paris, les meilleures écoles de cinéma se trouvant dans la capitale. J’ai commencé par intégrer une école privée audiovisuelle, l’EFET, qui dure deux ans, puis le Conservatoire Libre du Cinéma Français. Je suis actuellement en troisième année du Conservatoire".

Avez-vous éprouvé des difficultés dans votre parcours ?

"Je viens d’un milieu assez aisé. Mes parents m’ont accompagné pour mon installation à Paris. Tout s’est très bien déroulé (sensation d’être en vacances) jusqu’au jour où ils sont partis. Ce fut une période assez difficile à gérer sur plusieurs plans : peu de connaissances, climat, mentalité... Dans ma première école, j’ai été amené à organiser une soirée. Ce fut un tel succès que j’en ai organisé des dizaines d’autres dans des grandes boîtes parisiennes. Je mixais déjà à la Réunion. J’ai dû arrêter cette activité en milieu de ma deuxième année car j’avais trop de travail. Donc après mes deux ans à l’EFET j’ai pu intégrer le CLCF dans la section réalisation. Je suis maintenant en dernière année et cela se passe très bien".

Quels sont vos projets ?

"A court terme pouvoir enchaîner pas mal de tournages en tant qu’assistant réalisateur et par la suite, si j’en ai l’opportunité, réaliser des films. Je souhaiterais également voyager, aux Etats-Unis notamment, pour voir les différentes méthodes de travail employées sur les films".

Que vous apporte cette expérience de mobilité ?

"J’ai quitté la Réunion pour des raisons purement professionnelles. J’en ai retiré une grande maturité et la possibilité d’évoluer dans le milieu du cinéma. Mais je n’oublie pas mon île. J’ai beaucoup de contact avec des Réunionnais. Nous sommes nombreux à Paris et nous sommes tout un groupe à se voir régulièrement".

Quel est votre regard sur la situation socio-économique de l’île ?

"Je me tiens au courant de l’actualité le plus souvent possible. La Réunion reste un exemple concernant le métissage. Elle fait preuve d’un "Melting Pot" important qui aux yeux de beaucoup est un exemple à donner. L’île possède aussi un fort potentiel géographique et touristique, mais elle reste affaiblie par un fort taux de chômage... Il y a encore du chemin à faire".

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