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Virginie Thébault, 20 ans, étudiante en Ressources Humaines à Marseille

Publié le 4 novembre 2005

Etudiante en troisième année de licence AGES spécialité Ressources Humaines, Virginie ne ménage pas ses efforts, puisqu’elle travaille également en tant qu’assistante RH à temps partiel dans une grosse association des Bouches-du-Rhône. Cette Tamponnaise a quitté l’île comme beaucoup d’autres, après le bac, pour poursuivre ses études supérieures.

Virginie Thébault
Virginie (à droite) et sa petite soeur ont toutes deux quitté le sud de la Réunion pour le sud de la France.

Comment s’est passée votre arrivée en métropole ?

"Je me suis installée dans un premier temps à Bordeaux, avec ma soeur, et j’y ai préparé ma première année de DUT GEA. L’année suivante j’ai déménagé à Marseille pour vivre avec mon copain, également Réunionnais. J’y ai fait ma deuxième année de DUT et là, j’ai entamé une licence 3 en Ressources Humaines".

Que vous apporte cette expérience de mobilité ?

"Je me suis rendu compte que ma vie était beaucoup plus facile à la Réunion et que les soucis que j’ai pu avoir sont insignifiants par rapport à ceux que j’ai rencontré en m’installant en métropole. Et oui, le petit cocon familial est bien loin... Mais je ne regrette rien, bien au contraire. En venant ici j’ai pris davantage confiance en moi et je n’ai plus cette sensation d’être loin de tout... Même si les fruits, les "vrais" caris créoles et surtout les bouchons me manquent cruellement. Heureusement j’ai trouvé un restaurant sur Marseille qui propose des spécialités réunionnaises".

Quel est votre regard sur la situation socio-économique de la Réunion ?

"Je suis inquiète de voir toutes ces constructions pousser et gagner sur la nature, qui à la base fait la richesse de notre département. Il faut que les Réunionnais prennent soin de leur île, car elle garde ici l’image d’une île sauvage très attractive pour les gens".

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