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Exposition sur les îles de l’océan Indien à l’Aquarium de la Porte Dorée

Publié le 7 juin 2011

"Océan Indien, les îles de l’Outre-mer" : c’est le titre de l’exposition organisée à l’Aquarium tropical de la Porte dorée du 8 juin au 11 décembre 2011. Objectif : mettre en valeur l’ensemble de ces îles et leurs récifs coralliens afin que le public métropolitain puisse découvrir l’intérêt de ces terres françaises lointaines.

Exposition sur les îles de l’océan Indien à l’Aquarium de la Porte Dorée

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L’Océan Indien renferme des richesses naturelles inestimables. La France, par l’intermédiaire de ses îles, a l’avantage de pouvoir bénéficier des nombreux trésors biologiques spécifiques à cette zone du globe.

Certaines de ces îles, comme les cinq Îles Éparses sont assez méconnues du public mais d’autres comme La Réunion ou le tout nouveau département français de Mayotte lui sont plus familières.

En cette année 2011, décrétée année des Outre-mer, l’Aquarium tropical de la Porte Dorée présente une exposition consacrée aux récifs coralliens des îles françaises de l’Océan Indien.

Cette exposition veut mettre en valeur l’ensemble de ces îles afin que le public métropolitain puisse découvrir l’intérêt de ces terres françaises lointaines.

L’un des thèmes conducteurs de l’exposition "Océan Indien, les îles de l’Outre-mer", à savoir les récifs coralliens, a déjà été abordé dans deux autres expositions qui ont eu lieu à l’Aquarium : "Les récifs coralliens de la France d’Outre-mer" en 2008, suivi de "Nouvelle Calédonie, terre de corail" en 2009. Ces expositions abordaient la problématique des milieux coralliens et la délicate question de leur préservation.

En effet, depuis plusieurs années on constate une forte dégradation de « l’état de santé » des récifs coralliens dans le monde. En partie dû aux effets directs des diverses activités humaines, ce déclin est particulièrement visible dans l’Océan Indien, même sur des îles où la présence humaine est limitée.

Les récifs coralliens sont des écosystèmes fragiles. Ils font aujourd’hui progressivement l’objet de mesures de protection. La création du Parc naturel marin de Mayotte et bientôt de celui de l’archipel des Glorieuses, sur lesquels porte une partie de l’exposition, donnent de nouvelles possibilités de gestion et proposent des mesures de préservation pour une grande partie de la biodiversité locale dont on commence à peine à mesurer l’ampleur.

Les informations fournies par l’Agence des Aires marines protégées, les Terres australes et antarctiques françaises et de nombreux autres partenaires* ont été d’un grand soutien pour concevoir cette exposition. A travers une quarantaine de panneaux illustrés et des projections vidéo, répartis sur 300 m², le public est amené à découvrir l’environnement culturel et biologique de ces terres éloignées afin de mieux cerner les enjeux de leur préservation.

Il serait souhaitable que cette exposition stimule l’esprit civique des visiteurs afin d’encourager les efforts des différents organismes qui travaillent, avec détermination, à la préservation de ce patrimoine exceptionnel dont nous avons tous la responsabilité.

* Le Conservatoire du littoral ; le CNRS-INEE ; l’IGN et le SHOM ; l’IFREMER ; Kélonia ; l’IRD ; la FRB, l’IFRECOR, le CRMM Université de La Rochelle ; Tara Oceans ; Les Eco-Maires ; l’UICN ; l’ARVAM et la Réserve naturelle marine de La Réunion.

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