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Lauriane Cayet-Boisrobert, spécialiste en information géospatiale à Bruxelles

Publié le 30 août 2012

Formée en Sciences de la Vie et de la Terre à l’université de la Réunion, Lauriane a poursuivi de hautes études en géographie et télédétection. Après plusieurs années à la Banque mondiale et au World Resources Institute de Washington, elle travaille en Belgique comme Chef de projet dans un cabinet d’ingénieur spécialisé en produits cartographiques.

Lauriane Cayet-Boisrobert

Extrait de la Lettre d’août 2012 de l’association des Réunionnais de Belgique


D’où êtes vous originaire précisément à la Réunion ?

Originaire de Saint-Denis, j’ai effectué ma scolarité au Collège Juliette Dodu, au lycée Lislet Geoffroy, et à l’université de la Réunion.

Quelles sont les motivations qui vous ont poussées à quitter la Réunion ?

Tout simplement : le besoin viscéral de vivre un peu partout. La vie est si courte, il faut en profiter selon ses envies. Depuis que j’ai quitté la Réunion, j’ai vécu à Montréal, Toulouse, Washington D.C., Londres et Manille. Je suis aujourd’hui résidente à Bruxelles.

Quel a été votre parcours (études et expériences professionnelles) et quelle est, aujourd’hui, votre situation professionnelle ?

Formée en Sciences de la Vie et de la Terre à l’université de la Réunion, je me suis spécialisée en sciences de l’information géographique appliquée à l’Environnement, avec un Master en Systèmes d’Information Géographique (SIG) de l’Institut National Polytechnique de Toulouse et un Post-Graduate Diploma en télédétection de University College London. Aujourd’hui, je travaille à Bruxelles, comme Chef de projet, dans un cabinet d’ingénieur spécialisé en photogrammetrie et en produits cartographiques. Auparavant, j’ai travaillé comme spécialiste en géomatique, au WWF-US, au World Resources Institute (WRI) et à la Banque mondiale.

Quels sont vos projets actuels ?

Planifier un voyage en Amazonie ; contribuer au développement de l’Association Réunion-Belgique ; participer à un projet humanitaire ; un doctorat dans le domaine de la cogestion forestière tropicale ?

Quel regard portez-vous dorénavant sur la Réunion, en particulier sous l’angle économique et social ?

Il est indéniable que la Réunion a un fort potentiel pour se développer de l’intérieur et de l’extérieur (par sa diaspora). Partout dans le monde, les écarts de richesse se creusent, et la Réunion n’est pas épargnée. Je vois bien que le fait d’être français de la Réunion, nous donne droit à certaines aides financières et opportunités de carrière auxquelles beaucoup de personnes sur la terre sont privées. Il faut donc que les dirigeants et tout un chacun saisissent cette chance.

Qu’appréciez-vous dans votre environnement actuel qui ne vous serait pas accessible à la Réunion ?

L’accès à des activités culturelles ; le fait de vivre dans une ville où tout se fait à pieds, à vélo, ou en transport en commun ; le côté international de la ville (quartiers portugais, africain, polonais, nord Africain…)

La mobilité est-elle selon vous une clé pour la réussite ?

Cela dépend de la définition de « réussite ». La mobilité est un moyen de s’en sortir si besoin-est ou de s’épanouir pour certains.

Envisagez-vous de revenir vivre sur l’île ou de vous expatrier ailleurs ?

Bien entendu, j’envisage les deux.

Interview réalisée par Frédéric Céleste

Lire la Lettre complète sur le site reunionbelgique.blogspot.be

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