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Les grandes dates : la Réunion classée au patrimoine mondial de l’Humanité

Publié le 20 juillet 2013

En l’espace de deux ans, La
Réunion a vu son patrimoine valorisé à deux reprises
par l’Unesco.

Extrait des Grandes dates de l’histoire de La Réunion en BD

Les grandes dates de l’histoire de La Réunion en BD

Le 1er
novembre 2009, c’est le
maloya
qui est tout d’abord reconnu au titre de
patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Le maloya est à la fois une musique,
un chant et une danse hérités de l’esclavage. Avant d’être médiatisé et porté autour
du monde par des chanteurs comme Granmoun Lélé (Julien Philéas),
Gramoun
Sello
(Michel Sophie), ou Danyel Waro, le maloya était avant tout un mode d’expression
lié au culte des ancêtres, et donc à des pratiques familiales dans un monde rural.

Ce chant exprimant à la fois la douleur et l’espérance était aussi un moyen de revendication et il fut pour cela rejeté pendant longtemps dans la clandestinité. Lorsque
le
Parti communiste réunionnais
(PCR) revendique l’autonomie en 1959, le maloya
se retrouve porté sur le devant de la scène. Après avoir mis le chanteur Firmin Viry
à l’honneur lors de son IVe
congrès en 1976, le PCR édite le premier disque de
maloya sous le titre
Peuple de La
Réunion, peuple du maloya.

Portée également par
des chanteurs comme Simon Lagarrigue ou Simon Barivoitse (Lo Rwa Kaf), cette
musique est désormais reconnue comme forme artistique à part entière. Elle inspire
d’autres générations, comme Françoise Guimbert ou plus récemment Davy Sicard,
qui y puisent leur inspiration.

À
peine cette reconnaissance internationale intervenue, voici les pitons, cirques et
remparts
de l’île classés, le 1er
août 2010, au
patrimoine mondial dans la catégorie
des biens naturels. C’est ainsi 40%
du territoire insulaire qui se retrouve dans une
zone protégée et administrée par le Parc national de La
Réunion, créé en 2007.

Ce classement qui est sans conteste une garantie de valorisation internationale, mais
aussi de protection d’un milieu exceptionnel, n’est pas non plus sans poser un cer-
tain nombre de contraintes à l’aménagement. C’est tout le défi du
développement
durable qui reste à mener à La Réunion.

Extrait des « Grandes dates de l’histoire de La Réunion en BD » par Gilles Gauvin et Fabrice Urbatro


Lire aussi : Les débuts du peuplement de la Réunion (île Bourbon)

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