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Soirée spéciale Réunion aux Nuits Européennes près de Strasbourg

Publié le 12 août 2013

Destination... La Réunion le 17 octobre 2013. Cette Nuit est dédiée à l’ile paradisiaque qui regorge de talents. Le maloya, musique traditionnelle locale, est ici modelé sous plusieurs formes : Christine Salem souligne la tradition du rythme quant Lindigo fusionne le style avec la créolité brésilienne et l’accordéon de Fixi, producteur et accordéoniste de Java... ça va donner !

Une soirée spéciale Réunion aux Nuits Européennes près de Strasbourg

Depuis 17 ans, le festival les Nuits Européennes propose à Strasbourg et environs une programmation musicale ouverte sur l’Europe et le monde entier.

LINDIGO

Avec ce quatrième album, Maloya Power, Lindigo prouve que le maloya a le pouvoir de transcender l’insularité réunionnaise, pour voyager du côté du Brésil, de l’Afrique de l’Ouest ou du dub.

Tout a commencé dans une voiture. En 2009, pendant le festival Sakifo, à Saint-Pierre de la Réunion, Olivier Araste, le leader de Lindigo, fait monter Fixi, multi-instrumentiste et accordéoniste de Java, pour une petite balade. Dans le poste, l’afrobeat, dont le Réunionnais est fan, les réunit : Fixi a travaillé avec Tony Allen, le parrain nigérian de ce groove révolutionnaire. Tous deux jouent également de l’accordéon et improvisent quelques heures plus tard, sur la petite scène de France Ô, quelques morceaux maloya-musette devant un public du Sakifo médusé. Deux ans plus tard, les voilà réunis sur un disque, Maloya Power, composé par Olivier Araste et réalisé par Fixi. Un disque qui ose donner au maloya des accents ouest-africains, afrobeat, samba ou dub.

CHRISTINE SALEM

C’est une des rares voix féminines du maloya, une personnalité charismatique et forte.

Depuis son enfance passée dans le quartier des Camélias à Saint-Denis, Christine Salem n’a jamais cessé d’écrire et de composer. Dans ce pays maloya, l’Île de la Réunion, où les morts parlent aux vivants, elle remplit ses cahiers d’écriture au milieu de sommeils agités. Mais la plupart de ses chansons naissent sur scène, au cours de séances extatiques qui laissent jusqu’à ses musiciens pantois. Dans ces moments d’intense créativité, la jeune femme est littéralement traversée par un flot de paroles et d’émotions. Vecteur ou médium, elle fait don de son corps tandis qu’à travers son esprit les ancêtres guident sa plume, mugissant leur révolte dans un culte saisissant aux esclaves marrons.

Une voix très grave dans un corps de femme, des textes emportés sur des musiques en transes ou des complaintes en lamento sur des rythmes endiablés. Surtout, c’est une langue inventée, où les onomatopées se mêlent aux accents créoles, arabes, malgaches et swahilis.
Christine Salem est un diamant brut qu’elle façonne à sa guise, une artiste extraordinaire qui suit une voie singulière, rétive à toute forme de compromis, rebelle par nature, insoumise par culture, marquée par un besoin absolu de liberté. Comment pourrait-il en être autrement pour celle qui est née un certain 20 décembre, jour anniversaire de l’abolition de l’esclavage à la Réunion ?!


TARIFS PAR SOIR :
- plein = 18 €
- réduit = 14 €
- cartes culture et atout voir = 5,5 €
- PASS FESTIVAL = 35 €

BILLETTERIE :
- RÉSEAUX FNAC ET TICKETNET
- BOUTIQUE CULTURE
- LE PREO

Le Préo
5, rue du Général de Gaulle, 67205 Oberhausbergen

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