Publicité

Le Hambaroussi : chants et danses culturels à Anjouan

Publié le 9 septembre 2013

Deux pas en avant, un pas en arrière et ça chauffe ! C’est en période de mariage à Anjouan où l’on arrive à cerner les multiples danses culturelles du pays.

type="image/jpeg" title="Le Hambaroussi : chants et danses culturels à Anjouan">Le Hambaroussi : chants et danses culturels à Anjouan {JPEG}

Danser le Hambaroussi au cœur de l’île d’Anjouan, c’est le moment où jamais de se lancer dans les danses culturelles et de mariages du pays. Le Hamabaroussi est une danse d’origine anjouanaise née suite aux multiples céremonies de mariage afin de rassembler les amis et d’autres gens ensemble afin de faire le signal des premières activités du mariage à Anjouan. Elle reste confidentielle jusque dans les années 80, avant d’être popularisée et modernisée sous l’influence d’autres danses comme la Chigoma et le Biyaya.

Pour jouer du Hambaroussi, il faut trois tambours, un grand qu’on appelle (Foumba) et deux petits pour faire bouger les danseurs (Dori). Les rythmes sont lancinants et nostalgiques, se rapportant à l’amour éternel ou à la vie quotidienne. Les chanteurs et les choristes se laissent emballer dans la foulée car ce ne sont pas les paroles qui manquent. Si vous ne connaissez pas les mouvements de cette danse d’équipe très sensuelle, laissez-vous guider par les vidéos. Les habitants seront ravis de vous les enseigner si un jour vous décider de venir nous rendre visite à Domoni, Mutsamudu ou à Ouani dans l’île d’Anjouan aux Comores.

Généralement le Hambaroussi est organisé dans une place publique, chez nous à Anjouan ces places-là portent le nom de Pangahari. Vous verrez un soir si vous êtes emportés par la danse que ça chauffe car le sol n’est ni cimenté, ni goudronné afin de faire monter une ambiance poussière. Une ambiance car tout autour ce sont les jolies femmes qui s’invitent pour encourager la danse avec les youyous. La danse peut durer entre deux à trois heures. Dès 21h00 les danseurs commencent à s’aligner dans les rangs alors que les musiciens en train de jouer 30 minutes avant l’arrivée de l’assistance. Les hommes vêtus de leurs costumes, sur le coup une écharpe qu’on appelle le Samby, certains des jolis colliers de fleurs et tous ensembles deux pas en avant un pas en arrière et on tourne.

Des activités pareilles aux Comores, on peut aussi les qualifier « Les Fiestas publique ». Chaque ville célèbre par rapport à ses habitudes, si bien qu’ici à Domoni Anjouan les festivités peuvent s’étaler tout au long de l’année et s’étendre à chaque fois sur plusieurs jours avec multiples danses.

Par : Naouir Eddine Papamwegne (Radio Domoni Inter)

Publicité