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Nathalie Natiembé en concert - Tournée métropole 2013

Publié le 24 octobre 2013

A l’occasion de la sortie de son nouvel album Bonbon Zetwal le 4 novembre 2013, Nathalie Natiembé sera en tournée en novembre et décembre en métropole ;

Pour gagner deux places pour le concert au Studio de l’Ermitage à Paris, soyez parmi les 1ers à envoyer un mail à [email protected] ! (places octroyées en priorité aux porteurs de la carte Membre).

Nathalie Natiembé en concert - Tournée métropole 2013

- Nov 21 GénériQ Festival Besancon
- Nov 22 Génériq Festival Mulhouse
- Nov 23 GénériQ Festival Dijon
- Nov 24 GénériQ Festival Belfort
- Nov 27 Rocher de Palmer Bordeaux
- Nov 30 Centre Culturel Saint-Barthélemy-D’agenais
- Dec 04 L’ASTROLABE Orleans
- Dec 05 Bar en Trans Rennes
- Dec 06 Studio de l’Ermitage Paris, France

"Natiembé inventive, mélodieuse et poétique. Grand disque."
L’azenda

"Entre poésie créole, fonkèr maloya et rock débridé, Nathalie Natiembé incarne une voix inédite du maloya"
Le Quotidien

Album disponible le 4 novembre 2013

Elle dit toujours qu’elle fait du maloya. Et elle a bien raison, Nathalie Natiembé. Parce que s’il est quasi-absent, rythmiquement, de son nouvel album, il enveloppe l’ensemble de son état d’esprit de « maronaz »*. Oui, elle est libre, Nathalie Natiembé. Et rebelle. Une énergie qui lui vaut le surnom de « punkette du maloya ».

Avec Bonbon zétwal, c’est une énergie ciselée, canalisée, passée au tamis de l’intime, qu’elle nous livre. Ça sent l’album de l’aboutissement, ça. Comme si ses années de flirt un peu vache avec le rock, la pop, le punk, le reggae, goûtaient enfin le plaisir apaisé du mariage heureux avec cette culture réunionnaise – seconde peau. Celle qui habite sa transe des mots.
Le cheminement avait été entamé avec Bumcello, sur Karma. Il prend avec les complices d’aujourd’hui, Yann Costa aux claviers, Cyril Fever Faivre à la batterie et Boris Kulenovic à la basse, sa complète dimension. Nathalie Natiembé s’est trouvée, musicalement, dans cette world musique planante aux accents 70’s. Rock, reggae, maloya ou couleur plus jazzy : elle assume tout. Et elle porte tout à la force d’une palette vocale toujours aussi déjantée, mais adoucie, elle aussi.

Nathalie Natiembé Bonbon Zetwal

Il est doux, ce Bonbon zétwal. Sucré, poétique, émouvant, sensuel. Un peu margoze** aussi : croquer une étoile, c’est parfois amer. Car Nathalie Natiembé chante l’intimité sans fards. Le deuil, d’abord. Celui de ses parents, qui charge le premier morceau de l’album d’une émotion à la fois explosive et pudique. Ce bonbon zétwal, c’est celui de l’enfance, ce gâteau réunionnais épicé que sa mère lui donnait. Sa madeleine de Proust à elle. « Quand des fois la vie coule en l’eau noire »… Elle exorcise, à grands coups de poésie, son chagrin, ses démons (X Parano). Elle partage généreusement son amour entier, irraisonné, parfois (Bwalé, Rêve), nous conte la Vida (versalité hybride démonstration endémique) des femmes réunionnaises, nous balade sur les sentiers reggae de son adolescence (Nwar 72) et murmure son oraison funèbre dans une Flakdolo hypnotique.

Sur scène, le bonbon pétille franchement. Et c’est la Natiembé rock qui embarque le public dans sa transe. On la sent confiante, généreuse, épanouie. Prête à lâcher les lions. Il faut dire qu’une osmose un peu magique s’est créée, avec le trio de musiciens. Yann Costa et Cyril Fever Faivre la suivent de près depuis un moment déjà, et semblent, avec Boris Kulenovic, avoir trouvé la clé de Natiembé. Celle qui ouvre les vannes. Celle qui révèle l’œil de zénitude au milieu du cyclone punk- rock. Celle du « débit d’émotions » sous licence cœur.

* Marronnage : Nom donné à la fuite des esclaves, échappés des propriétés des maîtres.
** Fruit dont la chaire est amère, mais la graine sucrée.

www.sakiforecords.com

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