Le documentaire Maloya, j’écris ton nom projeté à Montréal - Festival Vues d’Afrique
Retenu en sélection officielle du Festival Vues d’Afrique de Montréal, il sera projeté à la Cinémathèque Québécoise le jeudi 21 avril et le samedi 23 avril en présence de sa réalisatrice Anaïs Charles-Dominique, invitée par l’organisation pour défendre le film.
Pendant 81 minutes, Olivier Araste et Christine Salem font voyager le Maloya à travers le monde. Ils partagent l’amour d’un maloya empreint de spiritualité, issu des servis kabaré. En tournée, en concert à la Réunion, dans leur quartier d’origine, ils nous livrent leur regard sur cette musique ancestrale et toujours aussi populaire, un maloya de résistance, en quête éternelle de liberté.
Produit par Tiktak Production et projeté le
- Jeudi 21 Avril | 20h15 | CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE - Salle Fernand-Seguin
- Samedi 23 Avril | 12h45 | CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE - Salle Fernand-Seguin
Cinémathèque Québécoise
335, boul. De Maisonneuve Est
Montréal, Québec, H2X 1K1
Le maloya est une musique mystique héritée des esclaves réunionnais comme un appel à la liberté, une forme de résistance à l’oppression. Illégalement joué à la Réunion, ancienne colonie et aujourd’hui département français, jusque dans les années 1970, le maloya fait partie du patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO depuis 2009. Ce documentaire suit deux chanteurs de maloya des quartiers modestes de l’Île de la Réunion, aujourd’hui internationalement connus. Tous deux nous emmènent dans deux univers différents : celui de leurs concerts à la Réunion et à l’étranger, mais aussi dans l’intimité de leur vie quotidienne. Les artistes partagent leurs contradictions et les difficultés qu’ils connaissent en essayant de perpétuer la mémoire, la tradition et l’identité de leur île à travers leur musique.
Anaïs Charles-Dominique
Anaïs Charles-Dominique est une ancienne journaliste formée à Science-Po qui a toujours été fascinée par l’Histoire, les droits de l’Homme et les questions identitaires. Après avoir vécu en France, Afrique-du-Sud, au Senegal et au Royaume-Uni, elle s’est installée à l’Île de la Réunion. Son Histoire unique ainsi que son incroyable melting-pot culturel inspirent la réalisatrice qui explore cette société à travers ses films.