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Chargé(e) de mission « lutte contre les plantes envahissantes » h/f

Publié le 19 novembre 2020
Chargé(e) de mission « lutte contre les plantes envahissantes » h/f

Parc national de La Réunion

  • Administration
  • Environnement
  • Agriculture
  • La Réunion
  • 2 à 5 ans
  • CDD
  • Parc National de la Réunion recrute - offres emploi


Parc national de La Réunion recrute : Chargé(e) de mission « état des lieux des actions de lutte contre les plantes exotiques envahissantes et de la restauration associée et évaluation des actions menées », N° 139-2020 - Projet FEDER ECODOM3E - RE 0028168

Conditions d’accès :

Corps/grade : Poste de catégorie A ouvert dans le cadre d’un contrat à durée déterminée de 1,5 ans.

Poste vacant : à compter du 1er janvier 2021

Contexte :

Le Parc national de La Réunion, créé par le Décret 2007-296 du 5 mars 2007, est géré par un établissement public à caractère administratif placé sous tutelle du ministre chargé de la protection de la nature.
Dans le contexte de l’île qui connaît une pression démographique et urbaine forte, l’établissement public a un rôle de premier plan à jouer dans la préservation et la mise en valeur d’un ensemble unique marqué par la richesse de la biodiversité et des habitats rares, mais aussi dans la mise en œuvre d’un développement durable des territoires ruraux dans l’aire d’adhésion.
Le patrimoine naturel réunionnais se caractérise par un volcanisme encore actif, un endémisme très important et une grande palette d’habitats naturels, de paysages minéraux ou végétaux, qui ont justifié l’inscription de l’intégralité du cœur du parc national, et quatre sites particuliers, sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco. L’inscription s’est faite sous le nom de « Pitons, Cirques et Remparts de L’Île de La Réunion ». Le territoire du Parc est donc labellisé à double titre et à deux niveaux différents ; (i) niveau national avec le classement Parc national, et (ii) au niveau international avec l’Unesco.
Dans le contexte de l’île qui connaît une pression démographique et urbaine forte et un besoin en développement, l’établissement public a un rôle de premier plan à jouer dans la construction et la mise en œuvre des partenariats nécessaires à (i) la connaissance, la préservation et la mise en valeur d’un ensemble unique en terme de biodiversité et d’habitats rares, (ii) la mise en place d’une stratégie et d’actions permettant un développement durable des territoires ruraux de l’aire d’adhésion, en s’appuyant sur le tourisme, l’agriculture et en valorisant les aspects culturels des Hauts de la Réunion.
La problématique du Parc national s’inscrit donc dans la bonne compréhension et la reconnaissance d’une combinaison étroite entre la nature et l’humain. Les missions de l’établissement public sont variées et consistent entre autres :
à développer la connaissance du patrimoine naturel et culturel ;
à participer à la mise en œuvre d’un développement équilibré du territoire ;
à assurer une gestion conservatoire des milieux et des espèces grâce au dialogue mené avec les différents acteurs concernés ;
à opérer leur surveillance ;
à accueillir les publics et, plus largement à sensibiliser à l’environnement.
L’établissement public doit faire vivre et animer le projet de territoire défini par la charte du Parc national (approuvée par décret le 21 janvier 2014), en suscitant, en appuyant et/ou coordonnant les actions qui auront été définies avec les différents partenaires et en développant des actions en propre. Il a ainsi un rôle d’appui et de conseil auprès des collectivités territoriales, et particulièrement des communes adhérentes à la charte, pour promouvoir la prise en compte du patrimoine dans le cadre des politiques locales d’aménagement et de développement durable.
Les Régions ultrapériphériques (RUP) de l’Union européenne, dont La Réunion, abritent à elles seules 80 % de la biodiversité européenne.
Sensible aux pressions directes ou indirectes liées aux activités humaines, de nombreuses espèces et leurs habitats sont menacées et doivent bénéficier d’opération de conservation dont l’efficacité doit être mesurée et les réussites partagées.
L’établissement public dispose d’un siège situé à la Maison du Parc national à la Plaine-des-Palmistes (direction, secrétariat général, 3 services techniques) et de 4 services territoriaux, dits « secteurs », installés à la Plaine-des-Palmistes (Secteur Est), Trois-Bassins (Secteur Ouest), Petite-Île (Secteur Sud) et Saint-Denis (Secteur Nord).
Le Parc national de La réunion compte ainsi environ 35 agents au siège et 50 agents dans les secteurs assurant majoritairement des missions de terrain.

Contexte des opérations nécessitant un soutien pour l’animation de projets portant sur la conservation du patrimoine :
Le Parc national de La Réunion travaille depuis plusieurs années à l’optimisation de ses actions en vue d’atteindre une plus grande efficacité dans la priorisation, la mise en œuvre des opérations de conservation du patrimoine naturel et leur évaluation, cela de manière partenariale. Cet objectif concerne en particulier le patrimoine floristique et les habitats naturels, fortement menacés par les espèces exotiques envahissantes.
Une plus grande efficience dans les actions à mener ne peut être atteinte que grâce à un partage des priorités et actions à engager avec les autres acteurs du territoire, tout en développant les capacités d’intervention par la conception et le portage de projets structurants et collaboratifs. Ces projets nécessitent la mobilisation de fonds complémentaires à ceux de l’Etablissement public.
C’est dans ce cadre que le projet FEDER « Etat des COnnaissances sur les DOnnées existantes et sur les Méthodes de lutte contre les Espèces Exotiques Envahissantes » : ECODOM-3E, a été déposé en vue de réaliser un état des lieux des données disponibles sur les travaux réalisés et sur les méthodes de lutte et de restauration, et d’identifier les besoins en matière d’outils communs de bancarisation, et de suivi/évaluation.

Finalité du poste / Nature de l’activité :

Le ou la chargé.e de mission « état des lieux des actions de lutte contre les plantes exotiques envahissantes et de la restauration associée et évaluation des actions menées » a en charge au sein de l’établissement public Parc national ;
la responsabilité de réaliser un état des lieux des données existantes sur les travaux de lutte contre les plantes exotiques envahissantes et de restauration associée qui sont menés sur le territoire ;
la responsabilité de proposer un/des outil(s) permettant d’optimiser la bancarisation et le partage des données ;
la responsabilité de proposer la ou les méthodologies et les outils permettant d’évaluer l’efficacité de ces actions.

Position dans l’organisation

Le ou la chargé.e de mission « état des lieux des actions de lutte contre les plantes exotiques envahissantes et de la restauration associée et évaluation des actions menées » exerce ses missions au sein du Service Etudes et Patrimoine (SEP) sous l’autorité du responsable du service. Le poste est localisé au siège de l’établissement public du Parc national à la Plaine des Palmistes. Il/elle exerce son activité sur l’ensemble de l’île de la Réunion. Le ou la chargé.e de mission travaillera en étroite collaboration et complémentarité avec le ou la chargé.e de mission « état des connaissances et partage des méthodes de lutte contre les plantes exotiques envahissantes et suivi de la régénération des milieux naturels » également recruté.e dans le cadre du projet FEDER ECODOM3E. Il.elle travaillera dans le cadre du projet d’Etablissement et en lien avec les équipes du Parc national impliquées sur ces thématiques, et en particulier avec le Chargé de mission « projets de conservation et restauration ».

Contenu des missions :

Le ou·la chargé.e de mission devra en particulier :
recenser, cartographier, et partager les informations relatives à toutes les interventions de lutte contre les plantes EE et de restauration associées (« qui fait quoi où ? ») ;
proposer les outils à mettre en place pour optimiser l’accès à une information homogène à l’échelle de l’île et partagée par tous les partenaires, soit par un soutien à la bancarisation des données soit par un « moissonnage » des données existantes : nouveaux outils à concevoir (ex : outil de moissonnage des données et/ou base de donnée commune pour certains types de données) ou amélioration des outils existants pour faciliter leur interopérabilité ;
évaluer de manière collégiale l’efficacité des opérations et des travaux menés dans le but de les améliorer par la suite. Cette évaluation doit notamment répondre aux besoins des gestionnaires dans le but de mieux dimensionner leurs interventions ;
concevoir les protocoles et outils simples et partagés d’évaluation, les tester et préparer les outils de capitalisation et bancarisation ;
s’assurer de la validité scientifique de ces protocoles, données, analyses et interprétations ;
mettre à la disposition des structures gestionnaires, propriétaires ou structures contribuant financièrement aux opérations, ces outils de suivi et d’évaluation et former les agents concernés par le recueil des données ;
animer les groupes de travail et réunions regroupant les partenaires concernés dans le but de mener à bien ces opérations et représenter si besoin l’Etablissement dans des réunions techniques relatives à ces thématiques ;
contribuer à la valorisation des actions conduites dans le cadre de ce projet FEDER ;
regrouper les données, les interpréter et rédiger les rapports techniques et rendus relatifs à ces actions en lien avec le Secrétariat Général ;
assurer les suivis administratifs et financiers du projet pour ces actions et préparer les bilans et les livrables prévus par le projet FEDER.

Compétences requises :

Savoirs faire et connaissances :
aisance dans la conduite de projets : animation, suivi… ;
techniques d’animation de groupes, de réunions et de partenariats :
goût pour le travail en équipe et la mise en œuvre de programmes multi-partenaires ;
gestion et hiérarchisation des priorités ;
connaissances approfondies en écologie (en particulier en milieu tropical), en matière de lutte contre les espèces exotiques envahissantes et de restauration des habitats ;
compétences en gestion de données géo-référencées ;
aisance en conception de protocoles, analyse de données et valorisation ;
aisance rédactionnelle ;
bonne capacité à la vulgarisation des connaissances scientifiques ;
maîtrise de l’anglais ;
très bonne maîtrise des outils courants de bureautique, de communication, et de ceux adaptés à la biologie (statistiques, bases de données…), notamment en open source ;
expérience dans un poste nécessitant des prises de décision.

Qualités humaines et savoir-être :
goût pour le pilotage et le travail pluridisciplinaire et multipartenarial en mode projet ;
leadership, capacité à fédérer, sensibilité à l’animation d’équipe et goût pour le travail collaboratif ;
dynamisme, autonomie, sens de l’initiative ;
diplomatie, qualités relationnelles ;
loyauté et adaptabilité ;
sens de l’écoute, capacité de synthèse.

Conditions et moyens d’exercice

permis de conduire B indispensable, véhicule ;
déplacements fréquents dans l’île ;
bonne condition physique pour des déplacements pédestres dans le parc national.

Localisation du poste

La résidence administrative est située au siège du Parc national de La Réunion sis 258 rue de la République, 97431 LA PLAINE DES PALMISTES.

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