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ALLWRIGHT Graeme.

Publié le 1er janvier 2014

Chanteur, né le 7 novembre 1926 à Lyall Bay (Nouvelle- Zélande). Marié à Catherine née Dasté Passionné de théâtre dès sa jeunesse, il embarque de son île natale pour l’Angleterre afin d’y apprendre le métier de comédien. Il touche à tout (ou presque) : décorateur, machiniste dans un théâtre, comédien pour quelques rôles de figuration. Il travaille dans un hôpital psychiatrique avant de tourner dans les cabarets parisiens. Ce n’est qu’à la quarantaine qu’il débute dans la chanson sous l’impulsion de Colette Magny qui lui présente Mouloudji. Son premier album sort en 1965 alors qu’il se produit déjà dans les plus grandes salles de spectacle de Paris. En 1966, il chante une adaptation d’une chanson de Bob Dylan, Qui a tué Davy Moore, à une époque où la chanson 13 rock et yéyé envahissaient les médias. Puis vint mai 1968, les médias boudent le chanteur alors qu’il remplit des salles. Déçu, il découvre les Etats-Unis, l’Amérique du Sud, l’Afrique, une grande partie des pays orientaux et bien sûr l’Inde où il partage la philosophie de Sri Aurobindo, un disciple de Gandhi. En 1971, il marche seul pendant un mois dans l’Himalaya. Un peu plus tard, en 1975, il s’installe avec sa nouvelle compagne Claire et leur fille de deux ans à la Réunion, où il y vit pendant un an et demi. L’album Questions, est en grande partie consacré à cette île, tout comme la chanson La Réunion, mais surtout Petite fleur aimée, la chanson réunionnaise la plus connue au monde, écrite par Georges Fourcade. En 1968, il sort son troisième album Le jour de clarté avec des premières adaptations de chansons de Léonard Cohen, Suzanne et L’étranger. Son antimilitarisme apparaît au travers de Jusqu’à la ceinture. Nous sommes en pleine guerre du Vietnam. En 1975, il chante Larzac 75, un texte de circonstance alors que l’armée française essaie d’étendre le camp militaire du plateau du Larzac, dans le sud de la France. Printemps de Bourges en 1977, un hommage à Woody Guthric en 1978, et en 1979 il repasse à l’Olympia à Paris avec des musiques aux tonalités plus country et folk, avec toujours des adaptations de Léonard Cohen. Il repart en voyageur infatigable, loin des rumeurs du show-business dont il dénonce l’hypocrisie. 1983, c’est le retour au Printemps de Bourges. 1985, il sort l’album Allwright sings Brassens avec des chansons du poète français. Puis il fait des tournées qu’il alterne avec des missions humanitaires pour l’Association “Terre des hommes“. 1987, il chante en duo avec Steeve Waring. 1995, il participe aux “Francofolies“ de la Rochelle. 1996, il fête ses 70 ans à l’Olympia à Paris puis repart en Inde pour trois mois. Spectacle à Paris avec Maxime Le Forestier en 1980 dont les bénéfices tirés de l’album enregistré seront versés à l’association Partage. En 2003 il présente des concerts folk accompagné par Erik Manana (guitare), Dina Rakotomanga (basse) et quelquefois son fils Christophe. Après avoir sensibilisé le gouvernement français sur les paroles de guerre de La Marseillaise en 2005, il a proposé en 2008 un nouveau texte, « humaniste cette fois », sur la musique inchangée de l’actuel hymne national. Discographie (sélection) : Le trimardeur (1965). Le jour de clarté (1968), Graeme Allwright chante Léonard Cohen (1973), Graeme Allwright sings Brassens (1985), Graeme Allwright chante pour les enfants (1995), Tant de joies avec le Gleen Ferris Quartet (2003). Compilation (2004). A l’Olympia 73 (2004). Story (2005). Songs For You (2008). Roses Love Sunshine (2008). Des inédits… pour le plaisir (2008).

Références

Archives personnelles.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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