ANILHA Fernande.

Avocate, née le 7 mars 1954 à Saint-Denis (la Réunion). Fille de Bernard Anilha et de Marguerite née Malbrouck. Divorcée. 2 enfants (Etienne Benjamin, Emile Alexandre). Lycée Leconte de Lisle à Saint-Denis. Baccalauréat. Deux années de droit à l’Institut d’études juridiques du Centre universitaire de la Réunion, puis licence et maîtrise de droit à la Faculté de droit d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Master of Business Administration, Exécutif International (MBA) Elle souhaitait devenir médecin. Elle débute à la Caisse Générale de Sécurité Sociale, avant de se soumettre à l’épreuve du Capa pour accéder à la profession d’avocate qu’elle épouse le 2 mars 1977. Inscrite au Barreau de Saint-Denis de la Réunion depuis cette date, elle est associée un moment avec Isabelle Lauret, avcate actuellement inscrite au barreau de Saint-Pierre. Membre en alternance pendant près de dix ans du conseil de l’Ordre des avocats de la Réunion, elle a été la première femme bâtonnier du barreau de Saint-Denis (1994-1995), élue dauphine du bâtonnier désigné en 2009. Elle s’est également distinguée comme présidente fondatrice de l’Union des Jeunes Avocats (UJA) de la Réunion (1979-1983) C’est sans doute la seule fois où elle s’est présentée devant des électeurs lorsqu’elle a été l’inspiratrice et la tête de la liste “Correct” (la commune c’est la réussite et les responsabilités communes de tous) aux élections municipales de Saint-Denis en mars 2001, comprenant des membres de la société civile avec « un esprit socialisant, progressiste et humaniste » et totalisant sur son nom 3,28% des suffrages exprimés ♥ N’ayant jamais cachée sa méfiance envers le système des partis, elle s’est investie au sein d’associations réhabilitant et valorisant la femme, notamment en présidant l’association Agir (1982-1985), et de l’association Etre Réunionnaise (1988-1992).

Prise de parole

« Chacun sait que j’ai plutôt des options socialisantes, progressistes et humanistes. Je me sens proche d’un idéal socialiste car ce sont des valeurs universelles, partagées par toute la planète. On peut très bien prôner ces valeurs sans appartenir à un parti politique » (Quotidien de la Réunion, 7 octobre 2000).

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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