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ARMAND Alain

Publié le 1er janvier 2014


Enseignant, né le 15 avril 1954 à Saint-Denis (la Réunion). Divorcé, remarié à Lolita née Tergemina, comédienne. 2 enfants. Études secondaires au lycée Leconte de Lisle à Saint-Denis de la Réunion. École normale de Saint-Denis. Études supérieures à l’université de la Réunion où il obtient une maîtrise de lettres modernes. Diplôme d’études approfondies Instituteur, puis professeur de français, professeur de lettres. Assistant en formation continue au Centre Académique de Formation Continue (CAFOC) Sa première expérience politique en 1979 a été pour le Front de la Jeunesse 28 Autonomiste de la Réunion (FJAR), émanation du Parti Communiste Réunionnais. On le retrouve ensuite un moment au Comité du Progrès de Paul Hoarau avant de rejoindre le Mouvement pour l’Egalité, la Démocratie, le Développement et la Nature (MEDDER) conduit à la Réunion par le Père René Payet. Il prend son autonomie en donnant naissance en 1993 au Mouvement pour la Réunion (MLR), avec Monique Séverin, Jean Hoareau, Eric Soret et Carpanin Marimoutou, une structure qui participe à la liste Priorité Réunion de Gilbert Annette aux élections régionales de juin 1993. Très tôt il accède aux mandats électifs : premier adjoint au maire de Saint-Denis Gilbert Annette (1989), puis adjoint spécial du Chaudron lorsque Michel Tamaya prend les rênes de la municipalité après les affaires judiciaires de Saint-Denis (1995). Il redevient conseiller municipal de Saint-Denis en mars 2001, mais cette fois-ci dans l’opposition, après la victoire et sous la mandature de René- Paul Victoria, jusqu’à sa démission en février 2005. Conseiller général du canton du Chaudron à Saint-Denis (11 mars 2001). Candidat aux élections législatives dans la 1e circonscription contre Michel Tamaya (2002). Président du Mouvement la Réunion Autrement (MRA), créé pour les élections législatives avec pour mot d’ordre “Ni Victoria, ni Tamaya”, une organisation ralliée à la cause de L’Alliance de Paul Vergès (2002). C’est d’ailleurs sous cette étiquette de L’Alliance qu’il se fait élire conseiller régional, 4e viceprésident (2004), délégué à la culture. Il fait son retour à la mairie de Saint-Denis en mars 2008 en se faisant élire sur la liste “Saint-Denis pour tous” de Gilbert Annette. Au nom du Mouvement pour la Réunion, il s’est prononcé en faveur du Non au référendum sur la Constitution européenne qui a réuni 56% des suffrages à la Réunion contre 44% pour le Oui (mai 2005). Au titre de ses mandats électifs, il est président du FRAC, Fonds Régional d’Art Contemporain (depuis 2004) et de la Sem Museo qui gère Stella Matutina et la Maison du Volcan (mandat régional) ; enfin il est président directeur général de la SODIAC (mandat municipal) depuis mars 2008 ♥ Il a participé à l’élaboration de “Lékritir Oktob 77”. Cofondateur du MDK, Mouvman pou nout Droit Kozé avec Agnès Gueneau et Daniel Baggioni, pour exiger de FR3 « une place au créole qui ne soit plus folklorisante » (1981). Cofondateur du groupe Ziskakan aux côtés de Gilbert Pounia, président (1983-1984). Organisateur du colloque Banzill Kréol avec Carpanin Marimoutou et Daniel Lauret (1984). Secrétaire du Mouvement Culturel Réunionnais(MCR) présidé par Firmin Lacpatia. Membre du Groupe de Recherches et d’Etudes Créoles (GREC), émanation du Groupe Ziskakan, éditeur de la revue Sobatkoz (1984). Autre : Il a collaboré à Témoignages, quotidien du Parti Communiste Réunionnais, ainsi qu’à la revue Fangok. Livres : Zordi (1977), Maloya (1977), Noël (1977), Momon (1978) Kasé Brizé (1979), Linvité linvitèr (1982). La Littérature réunionnaise d’expression créole, en collaboration avec Gérard Chopinet (1984). Dictionnaire kréol réunioné/français (1987).

Prise de parole

« Comment considérer ceux qui ne se mélangent pas car ils ne font que passer sans être vraiment touristes, parlent des Réunionnais en disant “ils” mais jamais “nous”, ont officiellement leurs centres d’intérêts moraux et financiers ailleurs, ne sont pas inscrits sur les listes électorales de la Réunion, mais sont les premiers à dénigrer les pouvoirs locaux, consomment une part non négligeable des fameux transferts par leur salaire qui n’est pas toujours consommé sur place… loin de là, prennent des décisions qui engagent souvent l’avenir de la Réunion sans avoir à assurer les conséquences de leurs actes ? En fait, à bien regarder, les vrais “séparatistes”, ce sont peut-être eux » (bulletin Mouvman du MRA, décembre 1993).

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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