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BERT Thierry

Publié le 1er janvier 2014


Haut fonctionnaire, né le 11 janvier 1952 à Saint-Denis (la Réunion). Fils de Maurice Bert et d’Anne-Marie née Barre. [Filiation : Neveu de Raymond Barre]. Études secondaires au lycée Leconte de Lisle à Saint-Denis de la Réunion. Il quitte son île natale pour suivre des études supérieures à Toulouse (Haute-Garonne), puis intégrer Normale Sup à Paris, reçu major. Agrégé de lettres classiques. Maîtrise de philosophie. Major de sa promotion au concours de l’Ecole nationale de l’administration (ENA) Nommé à Beyrouth pour enseigner, son affectation est contrariée par le début de la guerre au Liban (1975). Il commence alors sa carrière comme conseiller technique, scientifique et universitaire à l’ambassade de France à Tunis (Tunisie). De retour en France métropolitaine, 81 on lui propose un poste dans l’Education nationale qu’il refuse pour s’inscrire en pré-ENA à Bordeaux (Gironde). Reçu à l’ENA, il intègre alors l’Inspection des Finances. Conseiller financier au SGCI, Secrétariat général du comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne (mai 1986-août 1987). Rapporteur général adjoint pour la mission de réflexion économique pour la préparation de l’échéance de 1992, marché intérieur européen (août 1987-mai 1988). Il est ainsi un des principaux artisans du POSEIDOM, le régime particulier accordé aux producteurs de bananes des DOM ou de la fiscalité préférentielle accordée à la production de rhum. Conseiller technique au cabinet d’Edouard Balladur, ministre de l’économie et des finances et de la privatisation du gouvernement Jacques Chirac (mai 1987-mai 1988). Il travaille à nouveau au SGCI, où il est conseiller pour les affaires financières, puis secrétaire général adjoint (août 1988-janvier 1992). Conseiller technique, chargé des affaires européennes auprès de François Mitterrand à la Présidence de la République, chargé d’assurer le suivi du dossier Maastricht (février 1992-janvier 1995). Directeur adjoint du cabinet du président de la Commission Européenne, Jacques Santer (janvier 1995-décembre 1995). Il réintègre l’Inspection générale des Finances (janvier 1996). Nommé chef du service de l’Inspection générale des Finances par décret du Président de la République (25 novembre 1997). Directeur général chargé de la gestion, des finances et des ressources humaines au sein de la holding France Télévisions présidée par Patrick de Carolis (22 août 2005-avril 2007). Conseiller spécial auprès du directeur général du Groupe Caisse d’Epargne, Nicolas Mérindol (février 2008). Autre : Acteur avec Paul Champsaur de la “Mission 2003” lancée par Dominique Strauss-Kahn et Christian Sautter destinée à trouver « les moyens de parvenir à une simplification maximale des procédures de déclarations et de paiement » pour les contribuables, particuliers et entreprises (1999). Publications : Rapport “Mission 2003 : construire ensemble le service public de demain”, avec la collaboration de Paul Champsaur (janvier 2000) Il a collaboré à l’ouvrage collectif Notre Etat présenté par Roger Fauroux et Bernard Spitz Articles dans la revue politique Le Banquet ♥ Coopté administrateur de Odissée, association destinée à « faire progresser la démocratie dans tous les domaines et partout dans le monde » (juin 2009) Conseiller du Club Turbulences dépendant du Centre d’Etude et de Prospective Stratégique (CEPS) destiné à « réunir dans le cadre d’un cercle très restreint quelques acteurs particulièrement concernés et directement impliqués dans un nouvel « ordre » économique, financier et industriel mondial commandé par une crise mondiale majeure » (2009) Intervenant à l’Institut de la Gestion Publique et du Développement Economique (CEPS) et à l’Instut Montaigne.

Décorations

Chevalier de la Légion d’honneur. Chevalier de l’Ordre national du Mérite. Chevalier de l’ordre du Mérite agricole. Officier de l’Ordre de Léopold (Belgique). Chevalier de l’Ordre de Saint-Michel et de Saint-Georges (Grande-Bretagne).

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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