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BOYER Marco Luc.

Publié le 1er janvier 2014

Enseignant à la retraite, né le16 octobre 1944 à la Plaine des Palmistes (la Réunion). Fils de Luc Victor Boyer et d’Alda née Payet. Marié à Jacqueline née Fontaine. 3 enfants (Dominique, Patricia, Yannick). [Filiation : Aimé Payet, son grandpère, a été maire de la Plaine des Palmistes durant la Première Guerre mondiale]. Il est resté à la Plaine des Palmistes jusqu’à l’âge de 10 ans et demi pour assurer sa scolarité avant de fréquenter le lycée Leconte de Lisle à Saint-Denis où il a toujours gardé « cette image du grand maître, presque “intouchable” qui nous inculquait la science infuse ». DEUG de lettres modernes Instituteur aux Avirons, à Saint-Denis, à Sainte-Suzanne, Le Port et La Possession. Professeur de lettres et arts plastiques au collège de la Plaine des Palmistes (1971), jusqu’à la retraite C’est « le cousin de Jean de Florette », a pu écrire Nathalie Hermine (Journal de la Réunion, 7 mars 1992). Un personnage atypique pour qui « l’Education nationale, le sport et la politique sont ses trois amours ». Militant gaulliste depuis 1971, ami de Jacques Chirac, il a été premier secrétaire départemental de la fédération RPR en 1976, 2000 et 2001. Conseiller municipal sous les trois majorats successifs de Marcel Boissier, il a enchaîné ensuite des mandats électifs plus glorieux : conseiller général de la Plaine des Palmistes (1988-2008), maire de la Plaine des Palmistes (1989, 1995 et 2001-2008) et à nouveau conseiller général (1998-2004). Enfin, il a été le suppléant du député Jean-Paul Virapoullé (1983-1990). Le 4 avril 1991, guidé par « la volonté d’orienter les choix d’aménagements et d’équipement qui fixent le devenir d’une localité dans le respect de sa ruralité d’origine », il s’est “séquestré” volontairement pendant deux jours dans sa mairie contre « l’indifférence et le mutisme persistants de la préfecture, de l’ONF, de la DAF et des collectivités territoriales », à propos du problème d’une source d’eau à Piton de l’Eau, un approvisionnement menacé par « l’invasion sauvage » d’éleveurs venus de la Plaine des Cafres. Autre mouvement de mécontentement : le 7 août 1994 il s’est mis en retrait des affaires communales pour protester contre les lenteurs administratives du dossier du captage et d’adduction d’eau de l’Ilet Patience. Ensuite il s’est distingué avec l’affaire des palmistes abattus : suite aux nombreux vols survenus dans sa commune, il a 104 montré son exaspération en abattant les derniers palmistes sur la place de la mairie, « une décision brutale » qu’il a regretté ensuite mais qui lui a valu l’appellation de « fou-palmiste » dans une lettre de lecteur d’un quotidien de la Réunion. Enfin, le 19 mai 2006, il a fait fermer quelques heures la caserne des sapeurs-pompiers de sa commune à la suite de la promotion d’un adjudant réalisée sans son consentement. Son parrainage à l’élection présidentielle d’avril 2007 a été pour le candidat Nicolas Sarkozy ♥ Il a été l’un des soutiens les plus important de la vie associative à la Plaine des Palmistes, en faisant passer le nombre de 7 associations en 1989 avec 150 adhérents et 100 000 francs de subventions à 31 avec 603 adhérents et 850 000 francs de subventions en 1999. Président, secrétaire et trésorier de clubs de football, à l’instar de l’Union sportive de la Plaine des Palmistes et le FCP. Ancien président de l’Office Départemental des Sports. Animateur du Foyer socioéducatif du collège de la Plaine des Palmistes afin de compléter sa mission d’éducateur (depuis 1971). Président de l’ODC, l’Office Départemental de la Culture (1998). Membre du Collectif Réunionnais des Parents pour la Défense de l’Education des Enfants et de l’Instruction Civique, avec l’éditeur Christian Vittori, Jacqueline Farreyrol, Joël Manglou, Patricia Hoarau et Albert Ramassamy (2003). Autre : De 1962 à 1992, il a été footballeur à l’Olympique des Avirons, et dans les équipes réunionnaises Monaco, Franco, l’Hirondelle, à l’USPP et au FCP.

Prise de parole

« Je dis un peu trop ouvertement ce que je pense et ce n’est pas là le propre d’un homme politique » (Quotidien de la Réunion, 14 mars 1989). « Je suis persuadé que si tous les TOS commençaient par travailler 8 heures par jour plutôt que de dormir la moitié du temps (…), s’ils se décidaient à faire un effort, je vous le dis, pour moi, il n’y a pas besoin de postes à la Réunion » (bulletin du Syndicat national des agents de l’Education nationale, novembre 2004). « Ici (à la Plaine des Palmistes), c’est un des rares endroits de l’île où l’on distingue assez bien les quatre saisons » (Quotidien de la Réunion, 19 octobre 1988. Distinctions : Médaille de bronze de la Jeunesse et des Sports. Médaille du Mérite colonial.

Références

Personae Reunion 2000. Archives personnelles. Témoignages 29.11.1990, 12.01.1993. Quotidien de la Réunion 19.10.1988, 14.03.1989, 18.03.1989, 4.04.1991, 19.10.1992, 23.01.1993,5.03.1993, 6.03.1993, 8.03.1993, 13.12.2000, 14.12.2000, 14.05.2001, 16.10.2003, 4.09.2009. Journal de la Réunion 21.01.1989, 20.02.1989, 3.04.1991, 4.04.1991, 7.03.1992, 14.10.1992, 5.03.1993, 6.03.1993, 8.06.1994, 14.12.2000, 15.12.2000, 10.09.2001, 26.11.2004, 21.03.2007.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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