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DE VILLELE Marie Raymond Paul Jehan.

Publié le 1er janvier 2014

Artiste peintre, né le 5 septembre 1932 à Saint-Denis (la Réunion). Fils de Raymond Stanislas de Villèle et de Magdeleine née Nas de Tourris. Marié à Marie Madeleine née Ozoux. 3 enfants. [Filiation : Petit-fils d’Auguste de Villèle, agronome, fondateur du Crédit Agricole de la Réunion et créateur du périodique La Revue Agricole. Descendant du comte Joseph de Villèle]. Formation artistique achevée à Paris dans divers ateliers de peintres connus Il a été cadre dans l’usine hydraulique de Sainte-Rose à la Réunion, mais aujourd’hui aujourd’hui à la retraite, il se passionne pour la peinture dont les aptitudes pour le dessin ont été observées très tôt, tout comme son sens aigu de l’observation. Amoureux de la nature, fasciné par les arbres et les plans d’eau, il exécute à l’aquarelle des paysages mais aussi des scènes d’inspiration biblique ou simplement imaginaire. Très attiré par le portrait, il en peint beaucoup à partir de photos et utilise des craies de couleur. Imprégné de religiosité dès son enfance, il se crut un moment appelé à la prêtrise, mais s’écarta de cet objectif à la fin de son adolescence. Encouragé par ses parents, il s’inscrira à des cours d’art plastique par correspondance avec une école parisienne et il aura pour maître le célèbre Yves Brayer, le peintre de la Provence, professeur à l’école des Beaux Arts de Paris. Très vite, il présente ses oeuvres aux salons organisés par l’Association des peintres indépendants de la Réunion, au Syndicat d’initiative de Saint- Denis ou dans le salon de l’Hôtel de Ville du chef-lieu. Le maire de Saint-Pierre lui confie même la décoration du grand salon de l’hôtel de ville. Désirant connaître d’autres horizons, il quitte son île natale en 1957 et séjourne à Madagascar avant de se rendre en Rhodésie du Sud (aujourd’hui le Zimbabwe) et séjourner plusieurs mois à Salisbury, la capitale. Il revient à la Réunion en 1959 pour repartir très rapidement à Paris où il loge chez sa tante Augustine de Kerveguen, soeur aînée de son père, qui l’accueille avec affection. Il complète sa formation artistique dans divers ateliers de peinture, fréquente occasionnellement les musées parisiens, plus particulièrement le Louvre et le Musée Carnavalet où il exécute des copies de toiles. Il rentre à la Réunion en 1967 et prépare l’exposition de ses oeuvres. Il expose une quarantaine de toiles au Musée Léon Dierx à Saint-Denis et exécutera, à la demande de la Conservatrice de ce musée, l’arbre généalogique de la famille Panon Desbassayns destiné au musée historique de Villèle, à Saint-Gilles-les-Hauts. Autre : Il a commencé des recherches sur les familles de l’île, mais abandonné son projet de dictionnaire généalogique lorsque les archives départementales ont été transférées à Sainte-Clotilde, un parcours trop contraignant pour la poursuite de ses travaux ♥ Parallèlement à sa formation artistique, il s’est intéressé très tôt à la théologie et à l’histoire de l’Eglise catholique en s’inscrivant à des cours organisés pour le Cercle Saint-Jean par Mgr Charles, recteur de la basilique de Montmartre, à Paris. Les orientations modernistes et innovatrices du concile Vatican II l’inquiètent depuis leur application et il n’accepte pas les réformes liturgiques imposées par la hiérarchie de l’Eglise. Très attaché au catholicisme romain dans sa forme traditionnelle, il a été délégué régional à la Réunion de l’association Credo fondée et organisée par l’écrivain Michel de Saint-Pierre dans les années 70-80 et animée notamment sur le plan local par le docteur André Rolle. Dans le cadre de cette association, il créera avec son épouse et des amis traditionalistes une chorale grégorienne à l’église paroissiale de la Bretagne et à celle de Saint-Jacques à Saint-Denis.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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