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DIJOUX Franck Louis Stanislas.

Publié le 1er janvier 2014

Né le 21 juin 1914 à Saint-André (la Réunion), décédé le 9 janvier 1988 à la Plaine des Cafres, commune du Tampon Avant de devenir prêtre, son enfance est marquée très tôt par le décès de son père. Soutien de famille, son adolescence se déroule dans un milieu populaire marqué par le catholicisme et l’hindouisme jusqu’au jour où il décide de consacrer sa vie à Dieu. Il entre à l’âge de 20 ans au petit séminaire de Cilaos, poursuit sa formation en Bretagne, puis chez les pères du Saint-Esprit à Saint-Brieuc (Côte-D’Armor), des études théologiques fréquemment interrompues par de graves ennuis de santé. Mobilisé en 1940 alors qu’il achève son noviciat, il est ordonné prêtre à Chevilly (Loiret), le 3 juin 1950, et revient à la Réunion en 1951. Sa première paroisse est Saint-Jacques, à Saint-Denis, comme vicaire, puis curé à Bras-Panon (1951- 1954). Une santé défaillante l’éloigne de la Réunion ; il y revient comme aumônier de la Providence et du Centre hospitalier départemental Félix Guyon à Saint-Denis. Après avoir exercé à l’Entre-Deux et la Plaine des Cafres (1974), il est reconnu comme guérisseur et exorciste basé à la Grande Ferme. Il s’installe alors à son compte après avoir construit une chapelle et une cure pour guérir les blessures du corps et de l’âme et être reconnu officiellement exorciste du diocèse (1980). Un an plus tard, il est remplacé par le père Carrof (1981), sans pour autant perdre sa “clientèle”. Il meurt dans son bureau le 9 janvier 1988. À lire : Journal d’un exorciste, par Raymond Eches, préface de Mgr Gilbert Aubry, un ouvrage aujourd’hui épuisé.

Références

Archives personnelles. Dictionnaire biographique de la Réunion, tome 1.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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