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DINDAR Ibrahim

Publié le 1er janvier 2014


Ibrahim Dindar et Nassimah Dindar

Expert-comptable, né le 7 juin 1955 à Saint-Denis (la Réunion). Fils de Daoud Dindar et de Thérèse née Boisvilliers. Remarié à Nassimah née Mangrolia. 2 enfants (Farahnaz, Daoud). Baccalauréat série A. Maîtrise de droit à l’université de la Réunion. Préparation et suivi du cycle Institut de Contrôle de Gestion (ICG) et DESS de gestion à l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) de la Réunion Il souhaitait être commissaire de police, mais son service militaire effectué comme Volontaire à l’Aide Technique (VAT) l’a conduit à l’ARAJUFA, Association Réunionnaise d’Aide Juridique aux Familles (1978-1979). Directeur général des services de la Chambre de Métiers de la Réunion (1980-1991). Directeur du centre de gestion agréé de l’Artisanat (depuis 1991). Gérant de la société Bleu Azur (1995), de Cegerun Conseil (1997) et de la Cegeimmo, location de biens immobiliers (2001). Directeur de l’Association de gestion et de comptabilité de la Réunion. Expert-comptable (depuis mai 2008) Il entre en politique en 1982 auprès de Jean-Paul Virapoullé, conseiller général depuis une vingtaine d’années. Conseiller municipal de Saint-Denis élu sur la Liste d’Action Municipale conduite par Auguste Legros, il devient adjoint spécial de Bellepierre (1983-1989). Conseiller régional élu en mars 1986 sur la liste Union départementaliste soutenue par le RPR et l’UDF et 203 conduite par Michel Debré, membre de la commission permanente et de la commission Emploi Formation des Affaires économiques (1986-1993). A ce titre, président de la SEMIR, Société d’Economie Mixte pour l’Industrialisation de la Réunion (1992). Pour soutenir son action au Conseil général, il donne naissance à « la droite sérieuse » sous le couvert du Groupement Centriste et Libéral (GCL), avec pour parrains Raymond Cazal, Pierre Heideger, Roger Lamoureux, Pierre Rovithis et Jean-Hugues Savaranin (1988). Conseiller général de Saint-Denis (1988-1994), président de la commission Economie générale et Développement (jusqu’en 1992) et membre de la commission Habitat et Urbanisme. Tête de la liste Réunion Force d’Avenir aux élections régionales de 1993 avec Pierrot Dupuy, Daniel Payet et Raymond Cazal, Jean-Jacques Morel, Jean-Paul Hoarau, Thérèse Baillif et Nassimah Juan (aujourd’hui Dindar), il est également, la même année, candidat aux élections législatives de mars dans la 1e circonscription avec pour suppléante Thérèse Baillif. Nommé délégué départemental de l’Union pour la Démocratie Française (UDF), pour représenter à la Réunion le parti de Valéry Giscard d’Estaing (20 janvier 1994). Le GCL se transforme alors en Jeunesse Libérale de la Réunion (1983) avec notamment Joseph Sinimalé, puis en Mouvement des Jeunes Libéraux (1985) qui fait alors campagne pour Edouard Balladur lors de l’élection présidentielle de 1995.

Manifestation à Paris en faveur de la paysannerie française. De g. à dr. : SAVARANIN Jean-Hugues, Alain Juppé, Ibrahim Dindar

Il est à nouveau conseiller municipal en 1995, élu cette fois sur une liste conduite par Jean Chatel. Après le GCL, la JLR et le MJL, c’est à présent l’Union Centriste Libérale (UCL) qui devient sa carte de visite avec pour soutien Jean-Jacques Morel, Christian Tessier, Henri Atectam, Marie- Claude Damon, Antoine Franco ou Jean-Hugues Poynin, avant une mise en sommeil du mouvement en 1999 et l’apparition de Démocratie Libérale, la formation d’Alain Madelin dont il sera un moment le représentant à la Réunion, mais qui se dissoudra dans l’UMP. En mars 2003, le temps d’un point presse, l’UCL fait son retour sur la scène dionysienne pour annoncer sa mutation en un « club de réflexion », une stratégie qui lui permet d’être nommé délégué départemental de l’UDF, de 1993 à 1995, avant d’être exclu comme adhérent par l’instance nationale. Il est ensuite délégué de la liste Dominique Baudis soutenue par Edouard Balladur aux élections européennes (1994). Nommé Conseiller Economique et Social pour la Réunion par décret du Premier ministre Edouard Balladur (1994-1999). Elu conseiller général dans le 5e canton de Saint-Denis contre Sudel Fuma (18 mars 2001), il est membre de la commission permanente, 10e vice-président et vice-président du SDIS avant de démissionner de cette structure le 16 avril 2007 en raison de divergences avec le préfet de la Réunion et la présidente du Conseil général, Nassimah Dindar. Réélu en mars 2008 conseiller général dans le 5e canton de Saint-Denis sous l’étiquette de l’“Union centriste libérale et du Rassemblement pour le respect de Saint-Denis”, et à ce titre administrateur et premier vice-président de la Société Immobilière du Département de la Réunion (SIDR), représentant l’assemblée départementale (depuis mai 2008). Animateur à la Réunion du comité de soutien à la candidature d’Alain Madelin à l’élection présidentielle (avril 2002). Conseiller municipal de Saint-Denis (2001-2008) gérée par René-Paul Victoria et président du groupe Démocratie et Liberté avec Nassimah Dindar et 6 conseillers municipaux (15 décembre 2005). Coordinateur de la campagne de Margie Sudre, tête de liste UMP lors des élections européennes (2004). Il a pris position en faveur du Oui au référendum sur le Traité établissant une Constitution pour l’Europe qui a réuni 44% des suffrages à la Réunion contre 56% pour le Non (mai 2005). Nommé par Nicolas Sarkozy secrétaire adjoint de l’UMPRéunion présidée par René-Paul Victoria (décembre 2005), il devient plus sarkozyste que jamais en donnant naissance en 2006 au comité “UCL-Sarko 2007” destiné à soutenir le candidat Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de juin 2007. Candidat aux élections municipales de Saint-Denis de mars 2008, 3e sur la liste “Saint-Denis Solidaire” conduite par Gino Ponin-Ballom, il est exclu du parti majoritaire en raison de son alliance par fusion au second tour avec la liste du Parti Socialiste conduite par Gilbert Annette. Élu conseiller 204 municipal, 7e adjoint au maire Gilbert Annette, il est délégué communautaire de la CINOR (depuis juillet 2008). Dernier ravalement de façade de l’UCL qui devient la « droite sociale » le 21 novembre 2008.

Autres

Il a apporté sa signature de grand électeur à Alain Madelin à l’élection présidentielle d’avril 2002 Dans une interview au Quotidien de la Réunion, il a proposé le test ADN aux Français de Mayotte pour combattre l’immigration et faire face au « trafic de paternité » (23 septembre 2005), avant de regretter ses propos et s’excuser publiquement auprès de la communauté comorienne et mahoraise de la Réunion (27 septembre 2005) ♥ Président de l’ADILES, Association pour le Développement des Initiatives Locales et de l’Economie Sociale (1985). Membre de l’ADER, Association intermédiaire pour le développement de l’emploi à la Réunion (1988), structure pour légaliser les « petits boulots ». Président du CTR, Comité du Tourisme de la Réunion (1993- 1994), succédant à Bertho Audifax. Animateur de l’émission “Radio Tolérance” sur Radio Nostalgie (1994). Secrétaire du Club des entrepreneurs réunionnais (CERCLE) présidé par Richard Marty (1997). Vice-président de la Ligue réunionnaise de badminton. Membre du Conseil général des Sages créé par l’Assemblée départementale de la Réunion présidé par Nassimah Dindar (novembre 2006). Prises de parole : « On m’a souvent dit que j’avais les dents longues. Mais je ne me sens pas disposé à tuer. Pourtant je sais que l’amitié n’existe pas en politique, même pas la camaraderie. Ce ne sont que des rapports intéressés », (Journal de la Réunion, 1er février 1992). « Nos adversaires restent les socialistes que je trouve adeptes de la langue de bois et de la démagogie. Ils ne sont pas constructifs et ont beaucoup d’audace pour parler de social, quand on sait qu’ils ont passé quinze ans au pouvoir avec pour résultat une dégradation de la situation sociale du pays », Télé-Mag Réunion, 7 décembre 2004). « Il faut en finir avec le politiquement correct. Est-ce être raciste, lepéniste que de dire que la Réunion ne peut pas accueillir toute la misère venue des Comores ? N’est-ce pas plutôt poser un problème de fond ? À savoir que nous sommes en train de perdre notre culture », (Quotidien de la Réunion, 23 septembre 2005). Distinctions : Champion de la Réunion du karaté en individuel (1981) et plusieurs fois champion de water-polo au sein de l’Entente franco-police-natation.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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