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GAYOUT DE FALCO Jean-Louis.

Publié le 1er janvier 2014


GAYOUT DE FALCO Jean-Louis

Fonctionnaire à la retraite, né en 1942. Nom et titre de noblesse qu’il se donne : Jean-Louis Victor Alexandre Goayout de Falco de Puyraveau-Puybereau de Miglos et Casreldiou, 15e baron seigneur et roy de Lasbadias. 279 Ti’nom : le Baron Documentaliste de l’Education nationale à la Réunion. Ligne de vie : Il investit un million de francs à l’île Maurice, sur les conseils d’un élu mauricien, afin d’obtenir la nationalité mauricienne et le titre de consul honoraire à la Réunion (1996). Abusé et ruiné par cette personnalité mauricienne, il organise à la Réunion le cambriolage de sa maison à Sainte-Rose pour se faire remettre 140 000 francs par son assurance grâce à une série de fausses factures. Il exploite ensuite le filon en suscitant d’autres fausses factures d’un montant de 213 189 francs grâce à de faux accidents de voiture, fausses dégradations sur ce même véhicule et faux cambriolages. Il poursuit sa quête de l’argent en volant le sac de la directrice de l’établissement dans lequel il officie ainsi que son chéquier. Des escroqueries étalées sur deux années. Démasqué, il est alors condamné par le tribunal correctionnel de Saint-Denis à une peine d’un an avec sursis pour falsification et usage de chèque, l’obligation de rembourser les victimes, de suivre des soins psychiatriques et une mise à l’épreuve de 18 mois (février 1998). Introduit avec femme et fils par le docteur Ahmed Zaïdou dans l’île d’Anjouan alors secouée par une crise séparatiste (septembre 1997), il se voit octroyer la nationalité anjouanaise par ordonnance du 2 décembre 1997, puis un an plus tard déchu de la nationalité anjouanaise et de son accréditation comme « ambassadeur plénipotentiaire extraordinaire et itinérant » ; enfin il est expulsé par les autorités anjouanaises (28 septembre 1998). Très vite en disgrâce avec le président de l’Etat d’Anjouan Ibrahim Abdallah, il rallie l’ex-Premier ministre Chamasse Saïd Omar à Domoni, monte une milice armée, cherche à rançonner les candidats à l’immigration clandestine pour Mayotte et appelle à renverser le président autoproclamé. Appréhendé par les policiers de Mayotte lors de son retour d’Anjouan (26 octobre 1998), il est mis en examen pour faux, détention et usage de faux documents administratifs avec interdiction de quitter la Collectivité départementale française. Malgré cette interdiction, à la mi-novembre, il emprunte un kwassa-kwassa pour se rendre à Domoni. Il est alors intercepté, expulsé une nouvelle fois d’Anjouan vers Mayotte par les autorités anjouanaises et placé sous mandat de dépôt par les autorités françaises pour infraction aux règles du contrôle judiciaire (25 novembre 1998). Après quelques nouvelles péripéties, en 1999, on le retrouve à Nyumakelé, sur la commune la plus défavorisé d’Anjouan, tenant une mini épicerie. Sa femme et son fils ayant repris depuis longtemps le chemin de la Métropole, il s’est marié selon la coutume comorienne avec une jeune femme avec qui il a des enfants. En avril 2008, il est à nouveau arrêté, « de lourdes charges pesant sur lui », selon les accusations des nouvelles autorités légales d’Anjouan mises en place le départ forcé de Mohamed Bacar qui l’avait nommé « conseiller juridique des communes du sud » de l’île.

Prise de parole

« Que nos détracteurs se rassurent, nous ne sommes ni des « conseilleurs » ni des « conseillés », encore moins des donneurs de leçons ou des aventuriers mais nous pensons, à juste titre, que de vouloir sauvegarder l’héritage prestigieux du passé n’est pas incompatible avec la défense des libertés pour un peuple qui se souvient et n’a point oublié son identité. La préserver lui reste donc un devoir sacré » (Quotidien de la Réunion, 17 avril1998).

Références

Journal de la Réunion 13.02.1998. Journal de la Réunion, édition Mayotte27.10.1998, 26.11.1998. Quotidien de la Réunion 17.04.1998. La Lettre de Malango 10.04.2008.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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