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LECHAT Camille Jack.

Publié le 1er janvier 2014

Chanteur, né le 14 avril 1950 à Saint-Pierre (la Réunion). Fils d’Antoine Lechat et de Raymonde née Morel. Marié à Danielle née Morel. 5 enfants (David, Isabelle, Eric, Thierry, Corinne). Ti’nom : Jacky. Dés l’age de six ans, il est scolarisé à l’école Saint-Charles à Saint-Pierre tenue par des frères religieux qui « dispensent un enseignement de qualité, alliée à une certaine rigidité, où la musique est une discipline aussi importante que la dictée ou le calcul ». À 12 ans, il cède aux insistances de sa grand-mère maternelle dont le rêve était de le voir prêtre ou frère. Il intègre alors le noviciat de l’école Saint-Michel à Saint-Denis et entame un début d’études devant le conduire au noviciat de Saint-Paul, pour y devenir frère religieux. Il y restera un moment, mais la vocation n’étant pas au rendez-vous, il réintègre quelque temps plus tard son ancienne école à Saint-Pierre, et reprend ses études. Avec d’autres étudiants, ils vont même créer au sein de l’établissement scolaire, un petit groupe musical, “Les Cosaques”, qui allait être pour lui le premier d’une série d’orchestres qui marqueront sa future carrière, avec qui il animera sa première surboum et fera son premier podium à l’occasion de la fête de l’école Autodidacte. Fonctionnaire d’Etat à la Direction Départementale de l’Equipement (DDE) en 1977, aujourd’hui à la retraite. Auteur compositeur pour des artistes réunionnais de renom tels que Michel Adélaïde, Georges Amaury, Marie Armande Moutou, Pierrette Payet, Sully Ducap ou encore Maxime Laope ou Benoîte Boulard (1972-1978). Auteur, compositeur d’une foisonnante discographie et interprète de ses propres oeuvres (depuis 1972) avec les titres suivants (sélection) : L’amour va tuer moin. Pauvre marmaille. L’argent carnet. Arrête fais l’cagnard. Le gendre du patron ♥ Président de l’Association pour la Défense des Intérêts des Auteurs Compositeurs Réunionnais (ADIACER). Autre : Secrétaire général de la Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC), section Equipement (1977).

Distinction

Grand prix d’interprétation de la chanson française attribué à l’occasion de la 428 quinzaine commerciale de Saint-Pierre pour son interprétation de la chanson de Claude François, “Belles Belles Belles” (1965).

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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